Lecture de l’oeuvre: Réparer les vivants de Kerangal.
Par Muriel Tostivint (lycée Marie Laurencin, Mennecy (91)) le 12 octobre 2018, 17:10 - Lien permanent
Pour les vacances de la Toussaint, je vous donne à lire le roman Réparer les vivants. Nous avons déjà vu en classe la première et la dernière page de ce beau roman. Et si je vous demandais de me dire... si ce roman était un verbe (à l’infintif), ce serait quoi? Pour plus d’approfondissement, je vous en demanderai trois des verbes ( et oui!) rien de moins... Évidemment, je me ferais une joie de lire chacune de vos justifications: références à des personnages, à des scènes précises, à des ambiances (lesquels??? Pourquoi???).
J’attends de vous lire avec impatience, comme d’habitude!! Et tous!
Commentaires
Si je devais choisir trois verbes pour qualifier ce livre "Réparer les vivants" ce serait : errer, partir, revivre.
Le verbe "errer" car le Simon Limbres se situe entre la vie et la mort, c'est un corps qui fait encore partie de notre monde le royaume des vivants mais son esprit lui n'est plus est et dans le royaume des morts, Simon Limbres erre entre deux monde.
Le verbe "partir" car au final Simon Limbres n'est plus, son esprit n'est plus de notre monde, il n'existe plus c'est alors le moment pour lui de s'en aller définitivement et seul son cœur qui bat le relie encore au monde des vivants, il part alors, tout comme il est parti à 5h50 faire du surf, vivre sur les vagues, il part vers un autre corps que le sien à 5h49.
Et enfin le verbe "revivre" c'est bien le mot qui désigne le livre et Simon Limbres puisque qu'au final il continue d'exister à travers le corps de Céline, il bat et ne cessera de battre jusqu'à ce que elle même quitte ce monde, son cœur retrouve un second souffle, s'apprête à vivre alors une nouvelle vie on a enterrer son corps mort mais son cœur, son foie, ses poumons et ses reins on permis de réparer les vivants.
En lisant cette oeuvre, les trois verbes me sont rapidement venus à l'esprit : entendre, casser, bouger.
Tout d'abord, "entendre" est lié aux divers éléments bruyants durant la totalité du livre : les téléphones sonnent, beaucoup d'onomatopées sont utilisées et vers la fin, le personnage de Thomas chante alors qu'il nettoie le bloc opératoire.
Ensuite, "casser" représenterais tout d'abord l'accident de van qui lance la suite d'événements qui surviennent, mais également le corps de Simon ou le coeur de Claire qui est en très mauvais état (c'est peu de le dire).
Et enfin, "bouger", verbe certes extrêmement contradictoire avec le thème principal du livre, mais en y regardant un peu plus près, le lecteur change toujours de point de vue, les personnages bougent en permanence comme le déplacement des organes vers d'autres hôpitaux, les parents de Simon, Sean et Marianne, qui bougent de leur maison, à un bar, jusqu'à l'hôpital, Juliette qui court retrouver ces derniers ou même les fils de Claire qui la suivent partout pour la soutenir.
Après la lecture du Roman, trois verbes me sont venus à l'esprit. Ce sont les verbes Donner ; Échanger ; Avoir.
Le verbe « Donner ». Car lors de ma lecture, j'ai pu remarquer que le Narrateur Externe Objectif donne énormément de détails principalement sur les objets, les lieux et l'apparence de certains personnages, prenant pratiquement une phrase entière durant plusieurs lignes grâce principalement à des figures de style tel que des comparaisons, des métaphores, des exagérations, etc... A l'intérieur du Roman j'ai pu notamment relever que les personnages se confient et donnent pendant tout le long du texte étudié des lamentations accompagnés de peines. Et enfin « Donner » évidemment pour le don d'organe afin de donner une seconde chance à la vie d'un individu étranger.
Le verbe « Échanger ». Car, comme dit précédemment mais avec une nuance, c'est donc que le narrateur donne des détails au lecteur sur les lieux, les personnages, etc... Mais il échange aussi les détails sur l'avis d'un personnage sur d'autres personnages. Cependant les personnages du Roman peuvent exprimer d'eux-mêmes leurs sentiments pour un personnage comme par exemple Marianne, la mère de Simon Limbres. Nonobstant le fait que les émotions sont aussi présent que les sentiments. Les personnages échangent un nombre incalculable de fois des informations que ce soit scientifiques ou personnelles sur un ou des événements, situations ou personnages.
Le verbe « Avoir ». Car les personnages du Roman possèdent chacun des amertumes, des remords, des chagrins, une certaine désolation envers un personnage clé de l'histoire, l'élément perturbateur et principal. Mais deux points de vue se créés lorsqu'une personne meurt. Le premier est celui de la famille, triste, enveloppée de doutes et de désespoir, ils n'ont pas de chance. Et le second qui est celui de la personne malade se le point de mourir, qui peut-être sauvée grâce à un don d'organe, l'organe d'une personne morte, ces personnes malades ont d'une façon ou une autre de la « Chance ». La mort amène la désolation de l'un et la survie des autres. Cependant, Claire, recevant donc le cœur de Simon Limbres, a des remords et des doutes face au nouvel organe censé lui sauvé la vie. Et là se créés avec les différents points de vue, un cycle infernal pour la famille des Limbres et l'« heureux élu » de la greffe. Claire ne peut dire merci au défunt ni dire pardon à la famille du défunt. La famille du défunt ne sait ce qu'il s'est passé aux organes de leur proche, tout en sachant la cause de sa mort.
(Juste comme ça, j’ai adoré le nombre de références qu’on peut retrouver un peu partout dans le récit (Miles Davis, Six feet under…) ça fait plaisir de lire des romans actuels car on peut toutes les comprendre !)
Mais soit, soyons sérieux, soyons graves. J’avais déjà mon verbe avant d’entamer l’ouvrage. J’ai réuni le peu de connaissances que j’avais sur le don d’organe pour finalement me poser des questions sur les gens tout autour du greffon, j’ai abouti au mot « accepter » (c’était plus facile d’imaginer un verbe sur les gens autour du donneur, plutôt que le donneur en lui-même, Simon peut plus faire grand-chose , le pauvre). Certes, c’est bien moins symbolique que « vivre » ou « mourir » mais je trouve que c’est un verbe assez universel que l’on retrouve disséminé ça et là dans le roman. L’acceptation c’est quelque chose de très compliqué à mettre en œuvre. Pas comme dans Antigone: on est loin du petit « oui » qui n’implique aucune résistance, ce « oui » de la facilité. Là c’est un sentiment bien plus douloureux, ressenti autant par les proches que par le receveur.
Regardez : les parents de Simon doivent accepter sa mort, il est « parti » comme dit Yasmine, sans jamais pouvoir revenir.
Ses proches doivent aussi accepter « l’irréversible » qu’invoque Marianne à plusieurs reprises : il est présent dans le tatouage que son fils arbore, mais aussi dans son cheminement jusqu’à la mort.
Il est tant d’accepter que Simon est un donneur, un corps vivant capable de transmettre sa vie.
Claire, pour survivre doit accepter le cœur d’autrui, ça lui impose des questions sur sa capacité à être elle-même après la greffe.
Une dernière chose, chers –nombreux- personnages, il est tant d’accepter que c’est la vie, elle continue après ça.
(Ce qui m’interpelle d'ailleurs car à la fin de l'ouvrage, Claire reçoit son cœur et... Bah plus rien, plus de nouvelles. Malgré les nombreuses allusions du début à la fin au rythme cardiaque, à cette vie de flux et reflux, etc, c'est là qu'on comprend que, paradoxalement, le personnage principal qui n'en est pas un, c'est le cœur.)
En lisant cette oeuvre, j'écrivais après chaque chapitres le verbe me venant à l'esprit.
Quand j'ai clôturé ma lecture, j'ai mis en relation les mot listés afin de trouver celui qui fera le lien entre tous.
Après réflexion, je me suis retrouvée dans l'impasse...à mon sens,aucun verbe ne semblait correspondre.
Puis, un élément m'a enfin permis d'avancer.
J'ai remarquer que la liste des verbes écrits sur ma feuille n’étaient ni plus ni moins qu'une liste de verbes d'état.
Pour moi, cet ouvrage est fondé sur le verbe "être" tout simplement. Cela m'a paru tellement évident !!
En effet, le verbe être est utilisé d'une manière unique et fondamentale par Maylis de Kerangal.
Après tout, oui, pourquoi pas?
On nous décrit d'abord le jeune Simon Limbres, par conséquent ce qu'il est.
Puis l'auteur enchaîne par son état après son tragique accident auquel il succombe ainsi que comment paraissent les proches du jeune défunt.
D'autre part, elle nous fait paraître Claire qui, elle, à l'inverse de Simon, est le seul personnage à se porter bien grâce au cœur du jeune surfeur.
Je trouve cette combinaison d'actions très intéressante puisque, comme l'a justement dit Juliette, elle fait naître un effet paradoxale à l'histoire en mettant en valeur l'état du cœur qui entraîne à la fois la mort de Simon mais également permettre à Claire de survivre.
De plus, je partage l'idée de Juliette sur le rôle du cœur dans l'histoire. Malgré les apparences, il reste incontestablement le "personnage" principal de l'histoire.
Faisons le point. Nous avons:
errer, partir, revivre
entendre, casser, bouger
donner, échanger, avoir
accepter
être.
Vos remarques sur la narration, sur les personnages etc sont très fines. Elles nous aideront à y voir plus clair et à percer des voies dans ce roman foisonnant et polyphonique.
Après avoir lu le livre trois verbes me sont venues par évidence, le premier est "ressentir" puisque qu'au début du livre quand Simon est encore en vie il ressent beaucoup de chose comme le froid, l’excitation. Durant tout le livre le lecteur peut ressentir ce que chaque patient à, ce que Révol ressent également et ça durant le livre complet. Ce ressentit du lecteur est produit par les grandes description qui constitue cet ouvrage.
Je pense que le deuxième verbe est "accepter" comme la dit Juliette,il est impossible de savoir ce que Simon peut ressentir, accepter ou même penser puisqu'il est mort. Pour les proches il est difficile d'accepter la mort de Simon, de le laisser partir et le fait de ne plus jamais le revoir, mais ses proches on fait aussi un choix, celui d'accepter de donner ses organes pour permettre de sauver d'autres gens comme Claire qui a ressue son Cœur. Il y a aussi le fait qu'un receveur accepte ou non de recevoir l'organe donner.
Et pour finir le dernier verbe serrait "renaître", qui est similaire a revivre comme le dit Yasmine, puisque grâce a ce sœur Claire renaît en quelque sorte et puis une partie de Simon Limbre aussi, on peut se dire qu'une partie de lui demeure dans ce monde, qu'il n'est pas entièrement partis.
Ces choix de verbes on été difficile car dans un roman comme celui la il y a énormément d'information et donc beaucoup de verbes pour le définir mais pour ma part ils ont été les plus évidement.
Si je devais choisir trois verbes pour qualifier le livre « Réparer les vivants » je choisirai : subsister, devenir, demeurer. Subsister car cela signifie survivre grâce à quelque chose qui permet de subvenir aux besoins essentiels : C'est cette activité qui lui permet de subsister en l’occurrence le cœur de Simon permet à Claire de continuer à vivre, comme les autres receveurs d’organes. Ce serait donc le trajet d'un cœur battant d'abord devant la passion, avant de battre par les machines et de s'exporter d'un corps à l'autre.Ensuite j’ai choisi devenir, car la mort de Simon affecte tous ceux qui l’aime, a commencé par sa mère, Marianne.
L'auteure montre dans ce roman un lien très fort entre la mère et le fils. La présence maternelle est rappelée dès les premières lignes du roman par la mention de la naissance de Simon. Quant est-il de leur famille ? La mort d’un enfant, comme celle de tout être est quelque chose de très douloureux.On peut alors se demander ce qu’ils vont devenir, particulièrement sa petite sœur qui ne comprend guère ce qui se passe.
Pour finir j’ai choisi demeurer, malgré le fait que Simon soit mort, ses organes sont transplantés dans d’autres êtres, comme un acte héroïque, mais aussi tragique car il est mort mais ses organes vitaux demeurent fonctionnels et vivants.
Pour moi l'oeuvre Réparer les vivants me fait penser au verbe « respirer » et « battre ». Le cœur de Simon Limbres lui permets de rester en vie , il « respire » preuve qu'il est en vie mais malheureusement nous ne savons pas pour combien de temps puisqu'il se trouve dans le coma. Je dirais ainsi que le verbe « respirer » est la preuve même que l'on est en vie et c'est ce cœur de Simon Limbres qui permettra à Claire de «respirer »
Pour ma part après avoir lu ce livre intitulé « réparer les vivants » de Maylis de kerangal , et après l’avoir étudié avec precisions j’ai donc reussi à trouver 3 verbes . Je commence avec le verbe « décomposer » j’ai choisi celui-ci qui révèle la façon dont l’auteur a elle meme decomposée son livre je m´explique : Dans ce livre il ya a 3 grandes parties ; La première s’étaye sur la vie de simon, on remarque que c’est le passage le plus court pour cause? simon a eu une vie courte.
La deuxième s’appuie réellement sur la mort de simon , ce qui attire notre attention c’est le fait que c’est un passage long tout comme la mort de simon qui est une mort cérébrale longue. Elle a été longue a definir et longue a comprendre pour les parents (on pensait que c’etais un coma , un long sommeil..).
Et la dernière partie met en valeur l’apres Mort de simon c’est a dire ce qu’est son corps par la suite de son décès, et comment il aidera les personnes en fin de vie. On constate que c’est le passage le plus long du roman et je pense bien qu’il met en valeur le prolongement de la vie des receveurs , ils ne mourront pas et vivrons plus longtemps.
Pour le 2eme verbe j’ai choisi le verbe « haleter » car tout au long du roman on se rend compte qu’il est présent pour nous comme pour les personnages. Effectivement pour les lecteurs on ressent notre souffle qui perdurent et qui commence a manquer : les phrases sont longues très longues on remarque que l’auteur s’amuse à nous faire rentrer dans le roman.
Marianne et sean semblent haleter tout au long de l’annonce de la mort de leur fils, On s’imagine leur souffle se couper à plusieurs momants du roman .. Et aussi le fait qu’ils fument beaucoup dut au stress et au choque nous démontre une certaine forme de respiration saccadée. En réalité c’est presque evident ! Des parents qui viennent de perdre leur enfants vont avoir du mal à respirer a cause du choque ... .
De plus les receveurs des organes de Simon qui se réveillent après leurs transplantations ;et meme avant a l´annonce de leur nouvelle vie :c’est un choque émotionnel ( ils manquent de souffle) . A leur réveil leurs premiers souffle avec en eux, un organe inconnu qui les a sauvés.
Pour le 3eme verbe j’ai choisi « répéter » c’est tous simple mais vrai. Maylis de kerangal répète deux grands mots :coeur et échos, elle les utilise plusieurs fois et pas de la même manière.
3 facons pour le coeur= coeur de l’amour , coeur qu’on a , a la naissance et le nouveau coeur pour les malades qui leur permettrons de vivre plus longtemps.
Beaucoup plus de façons pour l’echo (Je n’ai pas tout retenu juste quelques uns..) = l’echo des battements du coeur de simon , écho des machines de l’hopital , et l’echo du metro.
Voici mes trois verbes.
Les trois verbes que je choisirais pour qualifier cette oeuvre sont battre, mourir et vivre.
L'histoire est centrée sur le don des organes de Simon mais notamment sur le don de son coeur. Pendant toute l'histoire le coeur de Simon bat, de l'incipit à l'excipit. Le seul moment où son coeur cesse de battre c'est lorsqu'il est extrait de son corps d'origine pour être déposé dans un corps étranger.
Comme le coeur la mort est omniprésente, que ce soit celle de Simon ou la possibilité de décès de Claire. On a différents points de vues sur la mort, celui de Marianne et Sean qui voient leur enfant décédé, ils n'ont plus d'espoir tandis que Claire et ses fils surtout espère qu'elle échappera à la mort. Simon est d'ailleurs comparé au Dormeur du Val d'Arthur Rimbaud qui parait simplement endormis sur le sol au milieu des glaïeuls or plus on s'approche plus on voit de détails et on apprend brutalement dans les derniers vers du poème qu'il ne dort pas mais qu'il est mort. Simon est dans la même situation, ses parents le pense simplement dans le coma, sa mère pense même qu'il se réveillera un jour jusqu'à se qu'on lui dise qu'il est réellement mort.
Vivre symbolise la vie conservée par Claire grâce au coeur de Simon, ou même des autres à qui sont greffés son foie, ses reins et ses poumons. Le texte commence par la vie et se termine par la vie c'est pour cela que j'ai choisis ce dernier verbe.
Après la lecture de ce livre ,
les 3 verbes qui me sont venus à l'idée sont: errer , donner et lutter.
D'abord, Errer car Simon est au début du livre entre la vie et la mort , son esprit est entre les Limbes et la vie , d'où je pense le choix du nom de Simon "Limbres" qui je pense n'a pas été fait pas hasard.
Ensuite, Donner pour signifier la donation d'organe entre les personnages , et je soutiendrais l'idée d'Hugo pour souligner le fait que de nombreux détails sont donnés parfois sur une longue phrase. Ce qui ajoute bien évidemment un côté attirant à la suite car cela nous permet de visualiser proprement la scène juste grâce à des mots.
Pour finir, Lutter bien évidemment , car le coeur de Simon bat et se bat jusqu'au bout pour permettre de maintenir en vie.
Alors j'ai seulement trouvé deux verbes pour Réparer les vivants : Attendre et Préparer.Attendre, c'est le premier verbe qui m'ait venu a l'esprit, parce qu'on ressent de l'attente durant tout le livre. Tout est basé sur l'attente, l'attente d'un greffe pour Claire, l'attente de l'accident pour Simon, de l'annonce de sa mort, l'attente des médecins pour prélever les organes. Enfin bref, tout le monde attend dans ce livre et le lecteur aussi. Ensuite pour préparer, c'est un peu dans l'optique de l'attente, en effet, on prépare les parents à la mort de leur fils, on prépare Simon et Claire pour les opérations, et on prépare aussi le lecteur à la mort de Simon et à toutes les conséquences que cela engendre.
Pour les trois verbes qui qualifirait Réparer les vivants seraient : survivre ; recevoir et donner. Je dirai survivre car les personnes qui reçoivent les organes de Simon pourront survivre et surtout Claire qui reçoit le coeur de Simon sur qui se termine l'histoire. Recevoir car les organes de Simon sont greffe à d'autres personnes. Et donner car Simon donne ses organes à différentes personnes qui se situe à différents endroits en France
Les trois verbes qui me semblent les mieux adaptés pour définir « Réparer les vivants » seraient subir, repartir et décrire.
Le verbe «subir » fait référence à la violence de la mort de Simon qui s’abat sur ses deux parents, qui sont derechef soumis à leurs émotions, quelles soient le désespoir pour Marianne ou la colère pour Sean.
Le verbe « repartir », lui, exprime l’idée de revenir à la vie et à oublier la mort en conférant le cœur de Simon à Claire pour que cette dernière puisse vivre. Cette idée de cycle est d’ailleurs décelable dans le roman : à la fin du premier chapitre il est dit qu’il est 5 :50 lorsque tout s’est arrêté, tandis qu’à la toute fin du récit, où tout repart, on nous dit qu’il est cinq heure quarante-neuf. Après une traversée dans la désolation de Marianne et de Sean, la mort de Simon, la peur de Claire et de ses proches, nous revenons à l’état initial : la vie.
Enfin, le verbe « décrire » me permet de parler de la manière de raconter de Maylis de Kerangal. Cette dernière a en effet utilisée, et ce du début à la fin du roman, un style narratif bien singulier car mêlant les descriptions, les dialogues et les envolées lyriques. Cela m’a donné l’image d’une personne qui écrit à l’instant même, prenant des notes, reproduisant à l’écrit des scènes qui se trouvent devant ses yeux, d’une manière rapide donc (ajoutant de la tension) et parfois brouillonne, dans le sens où le texte n’a pas été repensé pour être embelli car son intention est d’être honnête avant d’être beau (ce qui, au passage, amplifie la beauté lorsque cette dernière est présente).
Noyer.
Se noyer.
Pas seulement dans ce contexte de surf où, lorsque Simon Limbres, passionné, s'amuse entre les vagues, je ne m'entendais plus respirer correctement, dans la peur constante d'une chute, qui n'est en fait pas arrivée dans l'eau. Il y a aussi Marianne. Marianne et Sean, qui semblent se noyer dans leur larmes, mais à chaque fois l'un d'entre s'en sort et tend la main à l'autre ; et ça recommence jusqu'à ce qu'ils prennent la décision de faire de Simon un donneur.
Respirer.
Respirer pour contrôler sa parole, la tonalité de sa voix, avec attention, précision, minutie, comme Rémige et Révol. Respirer à chaque virgule qui se présente. Respirer, parce que l'on peut, même sans que le cerveau fonctionne.
Et tenir.
Tenir la main de Sean, tenir la main de Marianne, parce qu'on sent qu'une fin approche. Tenir à Simon, tenir à lui et le voir disparaître. Tenir à la vie, s'y cramponner quand quelqu'un d'autre l'a perdue, s'y attacher parce qu'on a vu que l'occasion se présentait.
Voilà les trois verbes que j'ai choisi suite à ma lecture de Réparer Les Vivants.
Pour ma part, le prologue de ce livre m'avait déjà fortement inspiré dans le choix de mon premier mot. Je dirais donc, comme l'a dit Nolwenn, "battre". Notamment car le cœur de Simon lui permet de rester en vie grâce aux pulsations constantes qu'il produit mais également car, tout au long de l'œuvre, on peut voir le combat acharné que vivent chacun des personnages. Tout d'abord contre eux même et, entre guillemets, contre le destins de leur fils ou de leur amour (les parents du jeune donneur et Juliette, sa petite amie). Ensuite contre leur propre destin (Claire, la receveuse du cœur de Simon). Et pour finir contre leur travail (Révol, Thomas Rémige, Cordelia etc...). Suite à cela, je pense que je dirais "espérer". En particulier grâce au réceptacle du cœur de Simon, Claire. On peut facilement voir que, malgré la triste mort de Simon, la femme est soulagée pour ne pas dire heureuse de recevoir le cœur en parfaite santé du jeune décédé. Lui assurant ainsi un vie plus longue et sûrement plus paisible. J'aimerais ouvrir une simple parenthèse face à ce verbe. Le don d'organe semble, pour beaucoup de personne effrayant. Après tous c'est comme si ont offraient une partie du corps de notre ami/frère/conjoint à quelqu'un sans même, dans certains cas, l'acceptation du donneur. Le tuteur du futur "sauveur", peut assurément subir une grande souffrance et culpabilité face à cela. Cependant, au dehors, une personne peut être engagée dans une démarche mortelle. Un organe vital défectueux, une blessures dangereuse et incurable, une maladie détruisant lentement une partie importante du corps. C'est êtres, malgré leur mauvaise condition. Ne se stoppent jamais d'espérer pouvoir être en mesure de reprendre leur vie. C'est principalement pour cette raison que j'ai choisi le verbe "espérer", il nous permet de comprendre énormément de chose sur un individu et sur sa situation. Et, le fait de leur offrir une raison d'avoir tant espéré, de leur redonner leur corps, leur âme vivante et heureuse. C'est quelque chose qui est à la fois merveilleux et horriblement terrifiant. Bon, je me suis peut-être légèrement emporté alors reprenons. Concernant mon troisième et dernier verbe, j'avoue ne pas avoir était très inspiré. Mais, j'ai décidé de reprendre le verbe "Réparer" présent dans le titre de l'œuvre et de le modifier légèrement. Je prendrais donc que le verbe "Reconstituer". Comme je l'est dit plus haut, un donneur offre une nouvelle chance à un malade en lui faisant don d'un de ses précieux organes. En effet, il permet de remplacer et de "réparer" le corps du malade. Mais il redonne au d'honneur la chance de vivre pleinement en reconstituant l'intégralité de son être. Autant physique que mentale.
Les 2 verbes qui me font penser au livre sont : attendre,subir.
J'ai choisi le verbe attendre car ca me fait penser a l'attente d'un patient ou d'un donneur d'organes. Ils doivent attendre leur opération tout les deux mais seulement un se fait sauver la vie. Le verbe subir car le corps de Simon vivant ou mort a subit beaucoup de choses. Il a subit la mort et ces organes subissent encore des épreuves mais dans d'autre corps
Si il me fallait choisir trois verbes pour représenter ce roman je choisirais donner, renaître et réfléchir. Donner me paraît assez évident vu le thème abordé mais également comme l’a dit Hugo, vu les innombrables descriptions données par l’auteur. Renaître puisqu’il s’agit pour le receveur d’une seconde naissance, d’un nouveau souffle. Il rencontre un organe inconnu avec lequel il va devoir apprendre à vivre. Réfléchir reste pour moi le verbe le plus important pour ce livre car c’est tout simplement ce qu’il nous amène à faire : il nous pousse à nous poser des questions sur le don d’organes. Ce genre d’accident et de conséquences arrivent tous les jours partout dans le monde et dans ce livre on apprend et comprend les sentiments de l’entourage de la victime, on leur dit la vérité de manière assez crue pour ne pas qu’ils aient de faux espoirs. Les parents de Simon hésitent beaucoup ; il y a une réelle opposition entre la raison et les sentiments. De plus, il est très original que l’auteur se soit placé du côté du donneur car cela fait réfléchir le lecteur sur l’envers d’une greffe et ce qu’elle implique. Avec ce roman, se rend compte que les morts sont au service des vivants et qu’il ouvre sur une multitude de questions.
Après la lecture de cette œuvre, les trois verbes qui me sont venus à l’esprit sont: accepter, attendre et donner. Ces trois verbes décrivent les étapes de l’acceptation du don jusqu’à la greffe.
Tout d’abord, les proches de Simon doivent accepter sa mort. Ensuite ils acceptent le don d’organes et donc les différentes opérations de recherche des receveurs, de prélèvement et de transplantation.
Pour le verbe attendre, je suis assez d’accord avec l’idée de Margot. Les médecins doivent attendre l’acceptation de la famille pour le don ainsi que pour le prélèvement des organes et Claire doit attendre pour recevoir le cœur de Simon.
Simon Limbres donne ses organes à différentes personnes, cela permet de leurs offrir une seconde chance et de réparer des vies.
Les verbes que j’ai choisi sont d’apres moi assez logiques en vu de l’histoire de Simon Limbres: vivre, mourrir et recycler. Vivre et mourrir parce que c’est tout simplement le cycle que va suivre Simon pendant le début livre mais aussi tous les personnages meme si l’auteur ne le dis pas explicitement. Recycler car les organes de Simon sont réutilisées tout comme du plastique peut l’être pour ensuite être dispersé dans différents produits ou de différente manière (exactement comme les organes qui peuvent être greffées à différentes personnes.)
Après la lecture de ce livre seulement des adjectifs me sont venus à l’esprit j’ai du chercher un peu plus pour les verbes. J’ai au final trouvé que les verbes qui me sembler les plus adapter pour décrire ce livres étaient « battre » « basculer » « vivre». Premièrement Simon Limbres bascule entre la vie et la mort pendant tout le roman sa mort cérébrale fut longue ce qui parfois donnait même un petit espoir que finalement Simon Limbres allait survivre. Malheureusement ce ne fut pas le cas malgré qu’il se soit battu jusqu’au bout, la preuve son coeur ne c’est jamais arrêté de battre. Et pour finir le verbe vivre parce que après tout la vie de Simon Limbres est inachevée son coeur est toujours vivant dans le corps de Claire Méjean.
Les 3 verbes me venant a l´esprit sont : Partager, Imaginer, Souffrir.
Premièrement, le partage me viens simplement avec l’udée du don d’organe et donc le partage d’un même corps entre Claire et Simon .
Dans un second, Imaginer me viens aussi instinctivement en tête, tout simplement avec l’oeuvre qui nous fait réfléchir sur un thème qui sors de l´ordinaire mais qui n’est pas pour autant à laisser de côté.
Dans un dernier lieu j’imagine le verbe souffrir dû a la douleur plus que forte éprouvée par les parents de Simon, en effet, sa mort très très violente à détruit ses parents alors qu’ils étaient quand même préparés
Rien que de n'avoir lu les premiers chapitres, j'ai été inspiré, le verbe "persister" m'est venu à l'esprit. Au premier abord, il ne concerne que Simon: plongé dans une mort encéphalique, son cœur ne cesse de battre, il subsiste et continue de pomper le sang de l'adolescent, comme s'il refusait de laisser son corps mourir, à lui même son cœur reflète le personnage de Simon Limbres, il refuse d'abandonner comme il refuserai d'abandonner sa passion, le surf. Mais si on pense plus profondément au verbe "persister" on peut également y voir Sean et Marianne qui demeurent dans l'idée que leur fils rentrera ce soir et claquera la porte comme n'importe quel autre jour, ils refusent la vérité.
Le second verbe étant expirer a, à mes yeux, plusieurs sens. Il représente le souffle maintenue par des machines de Simon mais pas que, on peut également l'associer aux halètements de Marianne quand elle reçoit cet appel de l’hôpital, la respiration de Claire à l'instant où elle apprend qu'une greffe va pouvoir être possible, le souffle retenue d'Alice Harfang ou encore, le notre, celui qui s'arrête aussitôt que celui de Simon s'interrompt suite au clampage. Son dernier soupir est fatal, crucial, mais il permettra d'en offrir un nouveau à Claire.
Pour finir, mon dernier verbe est "réunir", suite à l'accident les personnages sont enchaînés entre eux par un sentiment de mélancolie, on assiste comme à une réunion de famille, Sean revient voir sa femme et sa fille tandis que Juliette les rejoint. Du coté de Claire, on participe a un repas de famille et un peu plus tard, ses deux fils se rendent à son chevet. Il y a une réunion autour d'un même sentiment universel: la compassion.
Copie de Mélissa.
L’œuvre met en scène deux protagonistes, Simon Limbres, 19 ans et Claire, cinquante-cinq ans. L'auteure crée ainsi le personnage de Simon comme étant un jeune homme dynamique et heureux, ayant comme passion principale le surf qu'il pratique autant qu'il peut avec deux de ses amis. L'auteure compose également le personnage de Claire atteinte d'une maladie du cœur, une myocardite, qui nécessite une greffe le plus rapidement possible au risque de mourir. Le lecteur s'interroge alors sur la vie de ces personnages, ce que chacun va devenir mais principalement ce qui les relie. Dès l'incipit, l'auteure parle du cœur de Simon et le lecteur comprend rapidement qu'il va être victime d'un accident. On se questionne alors sur son destin, on imagine également grâce aux différentes analepses la vie qu'il a menée. Simon a aimé, il a surfé, il a vécu simplement comme tout humain de son âge.