Souvenir de la nuit du 4

Quelques pistes...

Commentaires

1. Le 10 mai 2015, 14:41 par mme baudry

Ce que vous avez écrit le 6 mai:
- un texte rempli d'émotions: un personnage qui inspire de la tristesse / Un lecteur compréhensif.

- un texte qui dénonce un fait concret: un début in medias res/ le personnage de Napoléon mis au pied du mur

- Un texte sous forme de récit: la vraisemblance du récit.

Témoignage d'un fait que Hugo a vécu.

Enfant meurt pendant le coup d'état.

D'emblée, texte tragique. Hugo plante le décor.

Beaucoup de détails du corps.Champ lexical de la mort associé au corps.

Le lecteur s'identifie. 

Comparaison renforce la violence "bois qui se fend". Contraste avec la violence "le logis était propre, humble, paisible, honnête" (tranquillité)

2. Le 10 mai 2015, 17:37 par Muriel Tostivint (lycée Marie Laurencin, Mennecy (91))

bonne idée d'ouverture en conclusion:

On nomme engagement l'attitude de celui qui pense que l'art doit servir les hommes par une participation directe de l'écrivain aux problèmes de son temps. L'écrivain engagé est donc actif dans son époque, et son oeuvre a pour lui une utilité immédiate. A l'opposé, les écrivains de « l'art pour l'art » récusent cette attitude. Les polémistes comme Agrippa d'Aubigné, Voltaire, Chénier ou Hugo sont des écrivains engagés : souvent, ils participent physiquement aux conflits de leur époque (Hugo descend sur les barricades, Agrippa d'Aubigné combat dans les guerres de religion etc...). De plus, ils mettent leur art au service d'idées sur lesquelles ils cherchent à éclairer l'opinion (telle est la fonction des Châtiments) et traitent de problèmes actuels dans leurs oeuvres : la peine de mort par exemple.
http://www.lettres.org/chatiments/hugo-presgen.htm

3. Le 19 mai 2015, 12:03 par mme baudry

-Napoléon ouvertement critiqué dans ce texte : ironie + comparaison entre les deux logis
-Religion traitée de manière positive dans ce texte : enfant figure christique
-Mort d'un enfant = effet tragique car opposition entre la mort et l'enfant (c'est la grand mère qui aurait du mourir), éloge de l'enfant, réalisme de la scène , de la description du cadavre, comparaisons très concrètes avec le bois etc
Témoins de la scène :
Grand mère : morte avec son petit fils + désarroi, révolte avec utilisation du champ lexical de la polémique;
Témoins de la scène : seule la grand mère parle , c'est comme si elle parlait au lecteur
-Peuple plus noble que Napoléon lui même : morale du texte
-Omniprésence de la violence