Rosas Danst Rosas de Keersmaeker
Par Muriel Tostivint (lycée Marie Laurencin, Mennecy (91)) le 03 octobre 2018, 14:51 - Lien permanent
Beaucoup d’entre vous ont assisté à ce spectacle exigeant et ambitieux. Je serais curieuse de savoir comment vous avez interprété ce que vous avez vu: quelles histoires cela raconte selon vous? Quel sens y voyez-vous? Je pense que chacun a son regard. Cela nous intéresse!!
Commentaires
La soirée Rosas fût hypnotisante ! Madame vous vous trahissez non ? La demoiselle qui nous a présenté le spectacle nous a demandé de ne pas y cerner d'histoire, juste de profiter du mouvement des corps ainsi que de la lumière. Alors moi c'est ce que j'ai fais. Ça m'a transmis une sensasion de comédie musicale... Muette. C'était vraiment prenant. Je rentrais dedans quand je commençais à retenir les mouvements cycliques. J'avais l'impression d'être témoin du quotidien lasse des danceuses. Cependant la chorégraphie relevait plus du rêve, de la métaphore, j'étais sur un petit nuage quand la lumière chatouillait la scène. Esthétiquement parlant c'était beau. La simplicité à l'état pur: pas de costumes exubérants, de grands mouvements compliqués... Mais maintenant que j'y pense quelque chose m'a interpellé: à aucun moment (il me semble) les danceuses ne se sont touchées. Il y avait une sorte de distance permanente qui m'a perturbé. Alors qu'elles faisaient les mêmes gestes ! Enfin, c'est plaisant de s'oublier le temps d'un spectacle et de profiter du talent des autres.
Le spectacle Rosas Danzt Rosas m'a paru vraiment très long, les 40 premières minutes sans musique était longues et les mouvement très répétitifs on rentrait presque dans une routine ça a été lassant. La dame nous avait dit de ne pas chercher une histoire et c'est ce que j'ai fait mais je n'est pas été pris comme Juliette dans le spectacle. Je suis plutôt mitigée, je ne dirai pas de j'ai vraiment aimé ni d'ailleurs que je n'est pas aimée, mais je pense qu'il n'est pas question d'aimée ou pas mais je verrai ce spectacle comme de la culture que tous le monde n'a pas l'occasion de voir. Personnellement je ne retournerai sûrement pas voir de spectacle dans ce genre mais au moins j'en est vu un et ça a enrichi ma culture.
Le spectacle Rosas Danst Rosas me parut vraiment long surtout lors de leur première danse où il n’y avait aucune musique simplement le son de leurs soufflement, je ne sais pas réellement comment l’expliquer mais cela m’a parut long et difficile à cerner. Malgré le fait que la jeune femme nous ai expliqué qu’il ne fallait pas chercher à formuler d’histoire et simplement regarder la pièce, je ne pu m'empêcher de chercher une part logique à leur mouvements, a les comprendre mais tout me paraissais constamment contradictoire car lorsque je pensais comprendre ne serait-ce le début d’une histoire, quelque chose en rapport avec la vie de tout les jours, le mouvement juste après était complètement en contradiction avec le reste et cela me ramenait au point de départ. J’ai finis par ne plus chercher à comprendre mais parfois la répétition constante de leurs mouvements me paraissait fort longue. Pendant un instant j’ai pensé qu’elle cherchait à montrer des mouvements de la réalité, répétitifs et lassant sur l’ensemble long terme, à part cela j’ai trouvé que leurs costumes étaient d’une grande simplicité contrairement à d’autres pièces où les costumes sont souvent mis en avant, colorés, pailletés. Je pense que c’etait une pièce à voir mais pas nécessairement à revoir.
Après la sortie au théâtre de Carré Sénart, mon avis sur la danse contemporaine a changé. Ensuite il faut faire débat sur si cela a changé en bien ou en mal. Pendant toute la démonstration , j'ai voulu essayer de donner une interprétation aux mouvements, aux tableaux, à la musique… Ce qui m'a fais perdre le cours de la démonstration quelque fois. Alors voici mon interprétation subjective. Au premier tableau, je pense que les 40 minutes des danseuses sans musique avec des respirations fortes, des lumières apparaissant et disparaissant… Alors donc je pense que ce tableau représente l'espoir d'une femme s'éteignant et se réveillant représenter en bougie grâce aux lumières et du mouvement répété de gauche à droite. Ensuite viens une des danseuses qui part des autres et se met au devant de la scène laissant les autres derrières, selon moi elle se rebelle d'une cause, je pense que c'est donc Rosas. Ensuite d'autres femmes (donc les danseuses) arrivent une par une à son niveau, après s'être fait « attaquées », montré avec leur mouvement de tomber par terre mais elles se relèvent après et ainsi de suite, elles restent courageuses. Après être toutes arrivées au même niveau de Rosas, les femmes se mélangent. Les danseuses sont par terre, l'une d'elle se lève, qui j'imagine a prit le rôle de Rosas, va chercher des chaises et les places pour les autres danseuses pour qu'elles puissent mettre leur chaussures. Cependant la première danseuse interprétant Rosas a seulement 2 chaises alors que les 3 autres danseuses ont 3 chaises chacune. Je pense que cela montre que la première des Rosas n'est pas égoïste et préfère favoriser les autres femmes demandant de l'aide. Ensuite se trouve la fameuse scène des danseuses faisant des mouvements répétées sur des chaises qui montre selon moi une journée de dur labeur des femmes. J'ai été étonnant surpris de la précision des danseuses a vouloir mettre correctement le chaises. Après je n'irais pas plus loin dans l'interprétation de cette scène car j'avoue être hésitant. A la fine de cette scène, les danseuses rangent les chaises au fond de la scène pour pouvoir danser librement sans être embêtées par les chaises. C'est donc après cette scène que j'ai perdu le cours de la démonstration. Je pense que c'est la même interprétation pendant le reste sauf que la pièce montre une femme se rebellant face aux Rosas ou qu'elle ne s'intéresse pas à la liberté de la femme. Cependant je ne comprend pas les 5 minutes à la fin ou deux danseuses se regardent dans une pièce sombre et sans musique. Cependant il est vrai que la démonstration était très reposante et les musiques agréables.
J'ai trouvé la représentation Rosas Danst Rosas réellement impressionnante. Les chorégraphies malgré leurs répétitions, étaient magnifiques. Cependant la musique forte et surtout redondante m'a légèrement agacé et même parfois fait sursauté par certains moments. Même si la présentatrice du spectacle nous avez dit de ne pas essayer de trouver du sens au spectacle et de simplement profiter du moment présent, j'ai tous de même tenté d'y trouver une once de sens, sans succès cependant. J'ai tous d'abord pensé que les danseuses nous présentaient, comme l'a dit Juliette, de leurs quotidiens monotone à l'aide des quatres différents "actes". Premièrement, le sommeil, avec la scène ou elles dansent sur le sol. Deuxièmement, le levé et la préparation matinale, lors de la scène des chaises. Troisièmement, le travail, avec la scène du déplacement des chaises vers l'arrière et du commencement de la chorégraphie. Et pour finir, quatrièmement, l'épuisement de la fin de journée, avec la chorégraphie se produisant à l'aide d'un jeux de lumières. Néanmoins, on peut voir que mon analyse minimaliste est assez bâclée vers la fin. En effet, lors de l'avènement de la deuxième scène, j'ai perdu la notion de temps et de réflexion. C'était comme si le spectacle m'avait déconnecté du monde. J'ai alors commencé à simplement admirer les danseuses et leurs sublime représentation chorégraphique.
Je suis perplexe quant à ce spectacle de danse. L’habilité des danseuses était remarquable et la synchronisation de ces dernières était agréable pour l’œil. La musique quant à elle, était tout simplement parfaite, transmettant une grande tension. Le seul bémol que j’ai pu entendre fut le basson présent dans le thème de la partie aux bandes de lumières, qui était beaucoup trop brouillon, voir même laid à mon goût. Mais dans son ensemble la musique était brillamment réussite, nous apportant, et ce avec justesse, une puissante impression d’oppression et de malheur en général. J’ai tout simplement adoré.
Hélas, les points négatifs subsistent. En premier lieu, la première partie de la représentation, celle ayant l’ambition de nous offrir un silence lourd et pesant, sensée ou bien nous faire sentir un sentiment d’oppression et ce sans l’aide d’une mélodie froide et mécanique (pour la beauté du geste en somme), ou bien nous permettre de nous recentrer sur nous même. Et bien c’est un échec total de la part de Keersmaeker, qui a oublié que la toux fait des ravages lorsque l’été s’en va. De ce fait, nous avons eu le droit à un petit aperçu des maladies hivernales, et ce durant vingt minutes. Heureusement, les premiers éclats de son viennent réveiller ceux qui n’ont pas eu la force de participer à la grande chorale grippée. « Il va se passer quelque chose » se dit-on. Et en effet, les danseuses s’animent et démarre alors un enchainement de chorégraphies dont le talent qui en transpire vient nous étouffer, dont la lumière qui s’en dégage nous éblouit. Si seulement la répétition qui s’en suivait ne nous invitait pas à penser à tout plus qu’au spectacle pour lequel on s’est déplacé ! Vient donc en second lieu l’incitation à l’inattention, qui est tout de même un comble pour une œuvre d’art qui, en toute logique, cherche à être vu, lu ou écoutée.
Je vais également partager mes quelques excises d’interprétions qui me sont venus durant la prestation. En plissant les yeux à un moment donné (durant la partie des bandes de lumières), des reflets de lumières se formèrent autour des danseuses, pour donner forme à ce qui me fit beaucoup penser à des fils. De là, j’en ai imaginé que les danseuses sont des marionnettes maniés par une entité supérieure, invisible et donc toute puissante (Dieu ?) qui les contraignaient à danser malgré elles. On peut également imaginer à partir de cette théorie que les danseuses-marionnettes soient dotés d’un libre-arbitre refoulé, qui fait cependant surface à divers moment du spectacle lorsque l’une des danseuses quitte le mouvement pour effectuer ses propres gestes, avant que ces mêmes gestes ne soient assimilés à la danse des autres marionnettes ou que la dissidente soit remise dans les rangs.
Une pensée sur le communisme m’est également venue durant le spectacle, cependant j’ai tout oublié à son sujet.
Je conclurais ce commentaire à l’aide de ma réaction finale lors de cette soirée : lorsque les danseuses commencèrent à s’incliner sous les applaudissements, j’étais trop confus pour pouvoir moi-même applaudir. Ce n’était pourtant pas faute d’essayer.
Ne pas imaginer d'histoire... Facile à dire.
Rosas danst Rosas: Le titre laisse un peu de marbre. On imagine déjà l'aspect contemporain de l'oeuvre. Lorsque Mr. Corvée est venu en classe nous présenter un extrait des danses, l'avant-goût qu'il nous avait montré ne m'avait pas convaincue.
Le spectacle n'a pas embelli la première opinion que je m'étais faite sur cette danse un peu particulière.
En effet, j'ai trouvé ce spectacle malaisant voire stressant. Je me suis perdue dans la danse des personnages.
Les danseuses ne dégageais aucune expression quelles quelles soit, aucun sourire, aucune pause, aucune élégance, aucun décor, ni couleur. Cette oeuvre est fondée uniquement sur une lumière plutôt neutre et une musique forte, agressive et très peu présente.
La répétition excessive des gestes des danseuses a provoqué chez moi une sorte d'ennui par moments, d'autant plus que le spectacle était, selon moi, bien trop long.
J'ai également ressenti de la peine pour les danseuses qui bougeais sans relâche.
Encore que je n'ai pas bien compris ni le sens ni l’intérêt du spectacle puisqu'il n'apporte aucune réflexion chez le spectateur.
Je reconnais néanmoins le travail que les danseuses ont dû fournir pour la réalisation de ce spectacle puisqu'il semble tout de même très difficile à créer et à harmoniser.
En somme, ce spectacle de danse contemporaine n'est pas vraiment à mon goût puisque pour moi, le contemporain et l'abstrait sont deux registres qui se rejoignent beaucoup et je n'ai pas pu m’empêcher de comparer ce spectacle aux tableaux de Picasso. Or, j'ai retrouvé à travers Rosas danst Rosas, le genre abstrait qui ne fait malheureusement pas parti de mes goûts artistiques.
Les 25 premières minutes étaient délicieusement longues.
A mes yeux cette chorégraphie est tout simplement une cure: Par ce silence glaçant, vous arrivez enfin à juste observer, vous ne pensez à rien et voila, le vide.
Une appétissante sensation que votre tête n'est abandonnée que pour 25 petites minutes, durant l'étroit repos de tout vos sens, vous ne sentez que vos yeux qui sont magnétisés par les danseuses, la taciturnité de la salle vous obsède et, alors, vous vous mettez à épier les moindres faits et gestes de ces femmes.
La seule forme de musique distincte était l'écho des essoufflements et des glissements sur le sol berceurs.
Au son des premières notes de musique, un air répétitif se loge en vous, vous séparant de l'heure qu'il est et du temps que vous avez passé à regarder ces femmes. Ce principe de répétition est également présent dans le titre, le mot "rosas" me fait penser à une rosace, or ce genre de dessin est la définition même de la répétition, c'est un mouvement absolu.
Pendant cette période, j'ai quand même réussi à discerner une histoire: Une dénonciation de la routine que subissent les femmes, les mouvements du quotidien sont répétés: croiser les jambes, se lever, se coucher, s’asseoir. Elles s'approprient la danse comme elles veulent s'approprier leurs corps: dévoiler son épaule, se recoiffer, redresser la tête je traduis ces réflexes banals en un ceci est mon corps et j'en fais ce que je veux. Nonobstant je ne pense pas que ces gestes fussent choisis de manière anodine.
Je pense que même si la chorégraphe ne voulait qu'aucune histoire ne soit tissée, la volonté profonde et de faire réagir les spectateur inconsciemment. Elle veut briser le quotidien.
Le spectacle Rosas Danst Rosas m'a paru comme beaucoup très long, le temps c'est comme arrêté quand la musique à commencer, je n'avais plus aucun repère temporel. Pour combattre l'ennuie à certains moments, j'ai essayé de trouver le sens de cette dans cette pièce, mais c'était vraiment difficile. Pour le premier tableau, je me suis imaginé que c'était la nuit, c'est pour cela que c'était silencieux et que les danseuses étaient au sol. Mais je me suis surtout imaginé que les danseuses avaient une insomnie, de par leurs mouvements et le souffle je me suis facilement représenter cette fatigue de ne pas pouvoir dormir. Ensuite pour le second tableau, au départ je ne sais pas trop pourquoi mais ça m'a fait penser au métro, peut être avec les chaises et la musique mécanique. Mais bon au bout d'un moment mon interprétation ne fonctionnait plus. Après ce second tableau je n'ai pas réussi à trouver un fil rouge à cette danse. Globalement j'ai apprécié la pièce, les danseuses ont dû fournir un travail monstre et toute la partie sans musique devait être épuisante pour elles. Ce spectacle est une expérience à tester pour ce faire une idée de la danse contemporaine.
Je n'ai pas aimé ce spectacle. Les 20 minutes où elle se roulent par terre m'ont parrut interminables. Durant le spectacle j'ai fais presque tout sauf regardé. Même qu'à un moment je me suis endormi. Je n'ai rien compris à ce qu'elle faisait et comme ça à commence à me soûler de réfléchir j'ai totalement décrocher
Quand a moi, j'ai fait sans le vouloir au début de l'analyse puis après plus rien. Ils me reste que la première moitié de la danse, le reste c'est le vide. Mais en outre le début m'a fait penser à un matin routinier. On dort puis, on se réveil mais on remarque qu'il n'est pas l'heure alors, on se rendort puis là, le réveil ( commencement de la musique qui me fait penser à une horloge ) après on se coiffe et s'habille. C'est à partir de là que j'ai décroché. La musique quand à elle est .... stressante et elle arrive d'un coup. Globalement j'ai apprécié les mouvements et les jeux entre deux, une ou trois personnes
. J'ai aimé aussi le jeux de lumière nonobstant je n'ai pas apprécié la brutalité de la musique .
Elles dansent, elles ne font que danser, elles passent leur temps à danser.
Combien de temps ce sont t-elles entraîner pour atteindre ce niveau là ?
Tient cette musique me fait penser à quelque chose, il n'y a pas un aire de fort Boyard dans cette longue mélodie ?
Voici les quelques réflexions parmis les centaines d'autres que je me suis poser durant ce spectacle.
En effet, j'ai dû passer par toutes les émotions possible durant cette pièce.
D'abord le rire fasse à ce long silence que je trouvais presque gênant mais appaisant.
Puis la réflexion sur cette œuvre, leur danses, leur mouvements répétitifs et très fatiguant.
À ces réflexions se suivie de l'ennuie c'était à me demander ce que je faisais ici, pourquoi je regarder un spectacle sans sens, sans histoire et qui me paraissait interminable.
Puis j'ai moi même commencer à me laisser emporter par le spectacle, la danse, la musique, j'étais tout simplement pris dans le rythme de l'œuvre, j'avais même envie de répéter les mêmes mouvement que les danseuses, sans en chercher le sens et juste ce laisser entraîner par le rythme et la musique.
Je dirais donc j'ai appréciée cette œuvre mais je ne me vois pas repartir la revoir, je les vécue comme une expérience c'est à mon avis le genre de spectacle qu'il ne faut voir qu'une fois dans sa vie.
En général j'aime bien la danse contemporaine et cette fois n'a pas échappé à la règle même si je l'avoue volontier certains passages furent légèrement trop long. Étonnement à la fin du spectacle Nolwenn et moi avions eu la même idée comme quoi le spectacle montrerait une journée. Que cela soit la musique (qui est apparue un peu trop brutalement selon moi), les mouvements des danseuses ou bien les jeux de lumières j'y ai vu une journée qui débute par un réveil difficile et se termine après une journée de travail. Ce qui m'a interpellé au premier coup d'oeil fut les différentes combinaisons pour former le chiffre 4 (1+3, 2+2, 1+1+2 etc...) j'ai bien aimé ce détail le seul inconvénient je dirais était qu'on ne savait pas qui regarder. J'ai également apprécié la partie sans musique, moins que le reste bien sur mais tout de même, les mouvements rapides était beaucoup plus intéressants que les lents ont y voyait quelque chose de plus vivant je dirais.
Contrairement à beaucoup d'entre nous, je n'ai pas fait attention au temps. Non pas qu'il passait vite, ni lentement, c'était un peu comme s'il s'était arrêté. Profitant de ma place près de la scène, j'ai observé les visage des danseuses- je dois avouer qu'à chaque tableau, j'ai regardé les chorégraphies quelques minutes, et lorsque je me lassais, toute mon attention était tirée vers leur visage. Je suis quelqu'un qui apporte une attention particulière à l'esthétique. Je peux passer un long moment à fixer n'importe quoi de manière insistante jusqu'à ce que je trouve quelque chose qui me plaise (certains de mes amis m'ont remarquée en train de regarder une souche d'arbre sans rien faire...). Ainsi, que le sujet soit immobile ou non, je l'examine avec les yeux plissés et une concentration intense.
Je dirai donc que les mouvements effectués par les danseuses épousaient parfaitement leur visage. Et cela m'a fait sourire, je souris, même si je tente de ne pas le faire, quand je suis fortement satisfaite.
Je tiens donc à revenir sur les paroles d'Eline : les danseuse ont sourit. Elles souriaient durant les deux derniers tableaux, elles souriaient lorsque leurs regards se croisaient. Il y n'a donc pas de contact physique, comme l'avait soulevé Juliette, mais un contact visuel, et il semblait profond, qu'il soit improvisé ou non. Ce qui montre tout de même qu'il y avait du sentiment dans les mouvements, en fait, je garde le point de vue que j'avais depuis le début, rien ne peut être fait sans vie- si un art prétend être fait sans aucune idée principale, sans aucune expression, c'est mentir. Ce spectacle était donc plein de vie, c'est aux spectateurs de le remarquer.
Comme il était difficile de trouver une logique et un sens aux danses afin de créer une histoire, j'ai décidé de faire appel à la personne que je suis, seule : perfectionniste, observatrice et impassible, ce qui semble avoir beaucoup aidé en fin de compte.
Le spectacle Rosas Danst Rosas m'a laissée perplexe. En effet, comme plusieurs ici à chaque début de tableau j'essayai de donner une interprétation à celui-ci. Cependant je n'ai réussi qu'à interpréter un seul tableau sur les quatre c'était le premier: il m'a fait penser à une journée de la vie de tout les jours. Au début je m'imaginais que les danseuses s’étirer comme au matin puis tous les gestes qui s'en suivaient été tous les gestes que nous effectuons au fil de la journée ainsi quand elles se recroquevillaient sur elles mêmes cela représenta la fin de la journée, le moment de dormir. Et ces mouvements ce répètent comme ci cela était une routine. Malgré cela les répétitions était beaucoup trop insistantes et parfois me faisait changer d'avis sur mon interprétation ce qui me lassait. Pour conclure ce spectacle de danse contemporaine ne m'a pas plus mais c'était un univers à découvrir je ne regrette donc pas d'y avoir participé.
Dans un premier temps, j'ai presque eu peur d'aller voir ce spectacle après les préventions de l'intervenant. Comme dit précédemment, il est vraiment laborieux (même impossible) de trouver une histoire, mais effectivement, nous avions été prévenus à l'avance. Je partage également l'avis de Juliette sur l'envoûtement de cette oeuvre, on y est vite emporté, principalement grâce à la répétition permanente. Cependant, une chose me faisait décrocher régulièrement : les changements musicaux. Le son était, certes, particulièrement fort, mais on peut y ajouter les changements d'ambiance assez radicaux qui nous font sortir de cette emprise constante, et c'est ce qui est vraiment dommage. Sinon, le spectacle dans son intégralité fut agréable à regarder.
Le mardi 02 Octobre, à 20h30, notre classe s'est monopolisée pour partager le spectacle de Rosas danst Rosas de la chorégraphe Anne Teresa de Keersmaeker.
En premier lieu, abordons l'esthétique brute avec la musique. La classe a ressenti plusieurs choses : les uns ont trouvé que la musique était trop absente, ce qui alourdissait le spectacle et le rendait trop long, certains même la considéraient trop forte, agressive ainsi que cyclique ce qui coupait l'immersion. Cependant les autres l'ont trouvée agréable.
Puis vient le tour de la lumière, considérée à l'unanimité comme esthétique. On a relevé un jeu du jour et de la nuit en comparant le 1er tableau très sombre à ses successeurs plutôt lumineux.
Les costumes étaient sobres littéralement « terre-à-terre ». Dans la danse, chacun a retrouvé des mouvements répétitifs, lassants pour certains, hypnotisants pour d'autres. Néanmoins, ils changeaient de manière contradictoire, ce qui ne nous permettait pas de construire une histoire. Les danseuses créaient différentes combinaisons pour former le chiffre quatre, toujours en se regardant, mais jamais en se touchant.
L'histoire est le plus gros point de divergence. En effet, le spectacle nous a laissé imaginer, malgré le fait qu'on nous ait prévenus de ne pas interpréter la danse. Beaucoup d’entre nous (soit un peu plus de la moitié des commentaires) mentionnent la représentation de la routine d'une femme avec pour chaque tableau : le sommeil, le réveil, le travail et l'épuisement de la fin de journée. La danse s'est suspendue dans le temps ou bien il s'est arrêté passé le 1er tableau.
En dernier lieu notre avis : on tombe d'accord sur la nouveauté apportée par cet événement qui était pour la plupart d'entre-nous le premier spectacle de danse contemporaine. Portée par l’ensemble, une poignée d’élèves se verrait à nouveau dans cette salle, tandis que beaucoup n'y retourneraient pas. Ceux-là auront au moins enrichi leur patrimoine culturel.