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IMG_20161027_004431.JPG, oct. 2016
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IMG_20161027_004420.JPG, oct. 2016
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IMG_20161027_004453.JPG, oct. 2016
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IMG_20161027_004515.JPG, oct. 2016

 [ De suite, chaque homme, chaque femme et chaque enfant partirent se préparer, le coeur léger, l'âme remplie d'espoir et l'esprit courageux.]

Nous arrivons, chacun s'installe, chacun se prépare, chacun encourage son voisin et tous se soutiennent car il savent que cette bataille sera plus sanglante que la précédente. Ça y est, c'est le moment. Le camp ennemi nous a remarqués et se lance à corps perdu dans cette bataille. Les cris de colère forment un son continu, les armes s'entrechoquent avec les corps ennemis provoquant un désastre merveilleux dans le clan adverse. Les visages sont tendus, les dents serrées, les fronts trempés autant par un liquide corporel rouge visqueux que par la sueur des efforts de mon peuple. Chacun garde son sang froid. Les femmes se battent aussi, protégeant leurs enfants et souhaitant un avenir meilleur pour eux. Leur faiblesse s'envole telle une âme triste pour laisser place à une âme fière, audacieuse et courageuse. C'est exactement ce que je percevais en chacun de mes guerriers et de mes guerrières. Ce jour le nombre de guerriers diminuait, les corps s'entassaient comme pour ne former qu'un corps unique, la faiblesse des troupes se faisait sentir mais tous gardaient espoir. 

   Les jours passaient, puis les semaines. Trois semaines, voici trois semaines que cette guerre avait commencé et voici aussi la fin de cette guerre. Nous avons gagné ! C'est fini. C'est la fin. La fin de ce cauchemar, de ce combat, de ces peurs. La crainte et la peur sont des mots abolis, supprimés qui ne peuvent plus être décemment prononcés. Seule la joie prospère et désormais plus rien ne pourrait changer cela.

   Je déclare :

- Nous avons gagné ! Votre courage et votre bravoure ont été récompensés ! Rentrons ! Rentrons chez nous et recommençons notre histoire, votre histoire!

  J'arrive au palais, accompagnée de Romain.

- Romain, sans toi, rien n'aurait pu arriver, rien n'aurait été possible. Je te somme de diriger ce peuple. Maintenant ils n'ont plus besoin de moi et je dois rentrer .

- Mais...

- Ne discute pas. Tu n'as pas le choix. Et dire que tout a commencé à un simple arrêt de bus ! Comme quoi un rien peut tout faire. Dis-je en esquivant un sourire triste en repensant à mes parents.

   Je ne sais pas pourquoi mais j'avais l'impression qu'on m'appelait de très loin... Était-ce possible? Non... À ce moment...