1659) Les Précieuses ridicules

Magdelon et Cathos, deux jeunes filles, sont chez Gorgibus, respectivement leur père et oncle, décident de ne pas se marier avec des gens qui ne sont pas galants et d'avoir une aventure amoureuse romantique et distinguée. Du coup, elle deviennent des Précieuses, et parlent un langage incompréhensible, excepté pour ceux qui le parlent. Gorgibus, lui, n'a rien compris, donc il décide de les marier ou de les envoyer au couvent. Il part, mais le "marquis de Mascarille", qui n'est absolument pas noble, puisque c'est un valet, arrive et leur promet de les faire entrer dans les salons de gens cultivés, leur fait plein de compliments comme quoi leurs regards "écorchent" son coeur. Puis arrive le "vicomte de Jodelet", lui aussi un valet, qui propose à Magdelon et Cathos de venir à un bal qu'ils organiseront. Sauf que tout ne va pas se passer comme prévu...

Dans cette pièce, Molière se moque des femmes prêtes à tout pour paraître cultivées et nobles.  Et puis, Napoléon Bonaparte ne disait-il pas "Du sublime au ridicule, il n'y a qu'un pas" ?

1662) L'école des femmes

Arnolphe, un vieillard qui décide de changer son nom en "M. De la Souche", aimerait se marier, mais il est terrorisé à l'idée de se faire tromper par une femme. Il décide donc d'épouser sa pupille, Agnès, qui a été élevée dans un couvent. Puis Agnès rencontre Horace, dont elle tombe amoureuse. Sauf qu'Arnolphe se rend compte que sa future femme a rencontré un homme autre que lui, beau, séduisant, gentil. Agnès subit une terrible désillusion en apprenant que ce serait Arnolphe, qu'elle épouserait, et non Horace. Arnolphe lui apprend son rôle d'épouse et Agnès comprend qu'elle va devenir la femme d'un vieillard possessif. Mais Horace et Agnès sont bien décidés à se marier quand même.

Ici, on voit bien que la critique est dirigée vers les maris jaloux et possessifs... Et puis, on la comprend, Agnès, ça ne doit pas être très drôle de devoir épouser un vieillard qui tient à la garder ignorante...

1665) Dom Juan

Dom Juan est ce qu'on peut appeler "un coureur de jupons" : il promet à toutes les filles qu'il croise de se marier avec elle. Il décide d'enlever une jeune fille qui fera une balade en mer avec son fiancé la veille de son mariage avec Done Elvire mais il échoue quand son bateau se renverse lamentablement. Pas découragé pour un sou, Dom Juan va séduire deux paysannes mais leurs frères le poursuivent ainsi que son valet, Sganarelle. Finalement, le séducteur va décider de se ranger de nouveau à la religion, sauf que ça ne va pas être aussi facile que ça...

Bon, on l'a bien vu, les séducteurs et menteurs comme Dom Juan sont très critiqués... 

1666) Le Misanthrope

Misanthrope = personne détestant le genre humain.

Alceste incarne le parfait misanthrope. sauf qu'en plus de détester les autres, il est assez possessif. Au tout début de la pièce, Alceste et son ami Philinthe se disputent car selon Alceste, Philinthe aurait témoigné de l'amitié pour un inconnu. Mais EN PLUS, il est amoureux d'une jeune fille, Célimène, jeune et jolie. On l'imagine bien, il n'est pas la seule à la courtiser. Alceste, qui ne manque pas de culot, va voir Célimène et lui explique qu’il n’aime pas qu’elle passe du temps avec d’autres hommes que lui. En plus, elle a joué à dire du mal d’autres personnes avec d’autres que lui ! Il est TRÈS jaloux. Précédemment, Alceste s'est disputé avec Oronte, un autre prétendant de Célimène, à propos d'un sonnet (un poème à quatorze vers) dont il est l'auteur. Alceste qui déteste les sonnets, le fait bien comprendre. Oronte croyait sincèrement que son sonnet était génial et qu'il n'aurait que des critiques positives, donc il part offensé. Bref, Célimène, qui s'amuse toujours à médire les gens, est interrompue par un garde qui explique qu'Alceste est convoqué au tribunal pour régler l'affaire du fameux sonnet. Et franchement, ce n'est pas ça qui va le faire aimer de Célimène...

Cette fois, la pièce est plus compliquée à lire. Mais comme toujours, Molière critique l'hypocrisie.

1668) L'Avare

L'Avare est de loin ma pièce préférée de Molière ! Dans cette pièce, Harpagon, un vieillard, est obsédé par une chose : SON ARGENT. D'ailleurs, il a tellement peur qu'on le lui vole, qu'il a caché au fond de son argent une cassette (pas pour la musique, c'est une sorte de boîte). Donc, il est terrorisé à l'idée de se faire dérober sa fortune, du coup, il se méfie de tout le monde, y compris de sa propre famille ! Il explique à ses enfants qu'il a décidé que son fils, Cléante, épousera une veuve et que sa fille se mariera avec un vieil homme, parce que ça coûte moins cher, bien sûr. Mais surtout, l'avare a décidé que ce serait lui qui épouserait Marianne, alors qu'elle et Cléante s'aiment. Mais ils sont plus rusés que ça...

Comme son nom l'indique, cette pièce se moque des avares.

Dans cet article, nous avons abordé mes pièces préférées de Molière. Dans le 4e et dernier article de notre série, on parlera de la fin de la vie de Molière.