Actualités du collège

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14 novembre 2017

C'est quoi l'aquaponie et ça sert à quoi ?

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L'aquaponie est un mélange entre l'aquaculture et l'agriculture. C'est aussi une sorte d'écosystème. Pour faire pousser les plantes il faut de l'engrais naturel : l'excrément de poisson.

C'est aussi moins polluant et plus économique. C'est une pratique de développement durable.

Nous allons commencer ce système dans notre classe de 4ème1. Je serai la reporter pour vous présenter notre projet.

 

Imaginez pouvoir cultiver vos plantes et élever vos poissons d'eau douce en simultané, dans votre jardin, votre serre ou sur votre balcon ! 

L'aquaponie n'est pas seulement adaptable à votre jardin mais aussi à d'autres lieux : écoles, restaurant, institutions...

12 avril 2016

La vie au collège (2) - Etre professeur d'histoire-géographie avec M. Guérin

Nous avons interviewé Monsieur GUERIN, professeur d’histoire - géographie au collège depuis deux. Pour être professeur en général il faut avoir un bac + 5 aller en Master MEEF (métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation), puis passer un concours : le CAPES (certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré).

 

Oubaïda : Depuis quand êtes-vous professeur ?

M.Guerin : Depuis cinq ans.

Oubaïda : Pourquoi avez-vous choisi d'être professeur ?

M.Guerin : Pour mon envie de transmettre des connaissances à des élèves.

Oubaïda : Qu'est-ce qui vous plait dans ce métier ?  

M.Guerin : Il y a beaucoup de choses qui me plaisent : le contact avec les jeunes, le relationnel avec les jeunes adolescents et puis j'aime beaucoup ma matière l'histoire et la géographie. J'aime bien voyager, lire, transmettre des anecdotes, pouvoir échanger au niveau de ces disciplines ça m'intéresse beaucoup.

Oubaïda : Qu'avez-vous fait comme études ? 

M.Guerin : Pour être professeur d'histoire ou professeur en général il faut avoir un BAC+5, c'est-à-dire faire cinq années d'étude aprés le BAC, puis il y a un concours et si on a son concours on peut enseigner au collège.

Margot : Quelle classe avez-vous ?

M.Guerin : Cette année j'ai deux 6éme, deux 5éme et deux 3éme.

Margot : Qu'avez-vous fait d'autre comme métier ?

M.Guerin : J'ai été professeur de tennis, mais j'ai arrêté parce que c'était trop fatiguant.

Margot : Quelle matière préfériez-vous au collège ?

M.Guerin : J'aimais le français .

Margot : Depuis quand travaillez-vous à la Justice ?

M.Guerin : Depuis deux ans. Depuis 2014.

Nous remercions M.Guerin d'avoir participé à notre interview et de bien avoir répondu à nos questions !

05 février 2016

La vie au collège (1) - Être assitant d'éducation avec Émilien

Le petit Justicien vous propose une série d'articles sur le quotidien des personnels du collège.

Le petit justicien va vous faire découvrir plusieurs articles sur le quotidien du personnel du collège. Notre premier article est consacré à un assistant d'éducation. En tant que personnels du collège, ils possèdent des missions envers les élèves et le collège : assurer la surveillance des entrées et des sorties, de l'établissement comme la cour, le réfectoire, la salle de permanence. Ils peuvent aussi particper à des actions de médiation. Ils gèrent les absences et les retards afin de les signaler aux familles. Ils sont engagés pour une durée maximale de 3 ans dans la limite d'un engagement de 6 ans maximum. Ils travaillent à peu près 40 heures par semaine.

Nous avons interviewé Émilien qui est parti il y a quelques mois car son contrat était terminé. Nous lui avons posé des questions sur sa (ou son ancienne) vie de surveillant. Nous espérons qu'il l'aura appréciée.

Lisa Mary : Pourquoi as-tu choisi d’être surveillant ?

Émilien : A la base, je suis musicien. Ça me demande énormément de temps à coté d'un travail, du coup ce qui était bien avec l'assistance scolaire c'est que j'ai des vacances scolaires, en plus je travaille à mi-temps donc je ne travaille que la moitié de la semaine. C’était donc un lien parfait pour faire de la musique et travailler à coté.

Lisa Mary : Est-ce que tu aimes ton métier ?

Émilien : Oui, je trouve ça plutôt cool car ça fait longtemps que je suis ici, et c'est cool de voir les élèves grandir parce qu'à leur âge, ça pousse très vite et mentalement, ils changent. Quand je suis arrivé, il y avait des élèves perturbateurs puis un ou deux ans plus tard ils deviennent tout calmes et ils bossent bien, et c'est ça qui est bien.

Lisa Mary : Comment se déroule ton travail ?

Émilien : On est un peu partout,on a énormément de travail à faire selon un schéma précis, comme gérer les absences, les retards, les sanctions, appeler les parents, parce qu'on est là pour votre sécurité donc il faut tout le temps vous surveiller, et après on fait la police dans les couloirs, à la récré, à la cantine...

Lisa Mary : Que préfères-tu dans ce métier ?

Émilien : Les élèves, le lien que l'on a avec eux. On n'est pas leur pote, on n'est pas leur grand frère, on n'est pas non plus leur gardien de prison, on est entre les profs, la direction, les parents. On peut nous dire beaucoup de choses parce qu'on est dans un climat de confiance.

Lisa Mary : Quand as-tu commencé ce métier ?

Émilien : En 2012 je crois bien..

Lisa Mary : Que fais-tu en dehors du collège ?

Émilien : Je disais donc que j'étais musicien, je suis batteur de rock, et à partir du mois de mars, je pars en tournée dans le monde entier.

 

Bonne tournée Émilien !

23 juin 2015

Lecture de vacances

Lisa-Mary et Laurianne vous conseillent deux mangas pour l'été...

Toute l'équipe du Petit Justicien vous souhaite de bonnes vacances et sera de retour en septembre !

15 mai 2015

La classe orchestre

Tous les mardis la classe orchestre se réunit pour les répétitions de la 5° à la 3°.


Les instruments

Il y a :

  • deux saxophones ténor ,

  • un saxophone alto ,

  • deux flûtes traversières ,

  • un piccolo ,

  • quatre clarinettes ,

  • deux cors ,

  • deux trompettes ,

  • un tuba ,

  • deux trombones ,

  • une batterie ,

  • un xylophone ,

    il y a un professeur pour chaque instrument à part pour la flûte et le piccolo qui sont regroupés comme les saxophones ténor et alto.

    Ce cours a lieu le mardi pendant 3h.

    Il y a 2h de pratique instrumental et 1h d'orchestre.

    Au cours de la pratique instrumental, nous faisons :

    - les morceaux de l'orchestre, ensuite quelque exercices.

    Au cours de l'orchestre nous faisons :

    -Tous les morceaux appris au cours de la pratique instrumental, par exemple cette année nous faisons  "Pirates des caraïbes" , "Just plaine blues" et "The bugglers".

    Les concerts

il y en a au moins un par an mais nous on en a un le 28 mai et le jour de la fête du collège.

L'interview

Des élèves du Petit Justicien ont interviewé Mme Macary et M. Martin sur la classe orchestres, la voici. Quelque élèves ont aussi donné leur avis.

08 mars 2015

M. Lorentz et le club "Image par Image"

Noa (6e3) et Jade (5e5) ont interviewé M. Lorentz, professeur d'arts plastiques, à propos du club "Image par image" qu'il anime depuis 5 ans les mardis et vendredis. Il permet aux élèves de découvrir toutes les étapes de la fabrication d'un film d'animation et de produire leur propre film.

 

 

 

Jade : Pourquoi avez-vous créé ce club ?

M. Lorentz : Au départ j'ai commencé par créer un club de bandes dessinées mais j'ai trouvé que ce n'était pas assez vivant, pas assez interactif. Chaque élève travaillait dans son coin et ce n'était pas très dynamique.

Je suis un fan d'animation depuis très longtemps. Quand j'avais votre âge je faisais de la BD et je rêvais de faire de l'animation aussi. Mais à l'époque le numérique n'existait pas et c'était très compliqué pour faire des films d'animation. En tant qu'amateur c'était pratiquement impossible.

Quand j'ai arrêté mon club de bandes dessinées, je me suis dit, on va passer de l'image fixe à l'image en mouvement. J'ai eu envie d'essayer. Je faisais personnellement des films d'animation. Grâce aux appareils photo numériques, il est possible pour tout le monde de faire un film d'animation. Comme je le faisais pour moi, je me suis dit que j'allais le faire avec les élèves.

 

Noa : Depuis combien de temps existe-t-il ?

M. Lorentz : Cela fait cinq ans.

 

Jade : Comment fonctionne le club ?

M. Lorentz : La première étape du club c'est de définir une histoire. Les premières séances ont pour objectif de mettre au point l'histoire, d'en définir le genre (science-fiction, film d'horreur, policier). L'année dernière nous avons fait une histoire avec des pirates, l'année d'avant une histoire avec des dragons et des chevaliers. Cette année ça va être une histoire policière. Après on fait un storyboard : on va dessiner les images clefs du film. Et enfin la réalisation, soit en pâte à modeler avec la réalisation de personnages en pâte à modeler et de décors en carton, soit comme cette année où on fait quelque chose de nouveau, des dessins.

 

 

Noa : Quel thème avez-vous choisi pour cette année ?

 

 

M. Lorentz : Cette année nous allons faire un film policier. Il va y avoir une enquête avec un meurtre à élucider, avec un peu d'action, une course poursuite en voiture... Nous allons faire deux films, avec un deuxième film sur la science-fiction.

 

 

Jade : Quelles techniques utilisez-vous pour réaliser un film d'animation ?

 

 

M. Lorentz : Nous faisons de l'animation image par image, c'est à dire que l'on utilise un appareil photo. On prend une série de photographie, chaque série de photographie correspondant à une étape du mouvement d'un objet dans l'image. Si on déplace une voiture, on va prendre une photo, déplacer la voiture, reprendre une photo et ainsi de suite... On va utiliser huit images pour faire une seconde d'animation. En général, les films que nous faisons font trois minutes donc il faut compter environ mille cinq cent à deux milles images.

Habituellement on utilise des personnages en pâte à modeler en trois dimensions que l'on photographie dans un décor en carton. Cette année les élèves ont voulu essayer quelque chose de différent : faire un film entièrement dessiné. C'est plus long et plus compliqué. Actuellement nous en sommes à la réalisation des décors qui sont presque finis. Sur ses décors nous allons animer des personnages dessinés.

Un deuxième groupe a eu envie de rester dans une animation image par image plus traditionnelle. Mais on va innover quand même en utilisant des décors réels. On va animer des personnages en pâte à modeler et intégrer des personnages réels. Les élèves vont jouer dans le film.

Noa : Combien de temps dure un film d'animation ? Combien de temps mettez-vous à le faire ?

M. Lorentz : On essaye quand même d'atteindre les trois minutes. Le plus long film qu'on ait réussi à faire faisait six minutes. On commence généralement au mois d'octobre et on finit très en retard la semaine juste avant la fête de l'école parce que c'est là où on projette le film. En général, on finit à la dernière minute.

Jade : Quelles sont vos sources d'inspiration, vos dessinateurs préférés ?

M. Lorentz : En terme de films d'animation, je suis un grand fan de Wallace et Gromit, des films d'animation Pixar. Quand j'étais enfant, je regardais énormément la télé, je regardais beaucoup les dessins animés. J'ai toujours été fan de dessin, de dessins animés. J'aime aussi beaucoup les films du studio Ghibli, les films de Myazaki.

En tant que dessinateurs, je suis assez porté sur la bande dessinée de science-fiction par exemple. J'étais un fan de Mœbius et puis j'aime beaucoup un dessinateur de bande dessinée qui s'appelle André Juillard qui a un style très classique. Je n'ai pas de “top ten” mais ce que j'apprécie toujours, c'est la qualité d'un dessin, peu importe son style.