De nombreux masaï ont abandonné leur mode de vie traditionnel pour le style de vie occidental. Certains jeunes ont émigré en Europe ou en Amérique du Nord, afin notamment de poursuivre des études supérieures.
Depuis l'ère coloniale, les masaï ont perdu une partie importante de leurs terres traditionnelles, soit par des fermiers privés, soit dans le cadre de plans gouvernementaux ou de création de parcs nationaux. Les gouvernements tanzaniens et kenyans ont en effet tenté de mettre en place des projets de développement visant à modifier les modes de vie traditionnels des Masaï et à les sédentariser afin qu'ils respectent les frontières. Ces tentatives se sont soldées par un appauvrissement généralisé des populations masaï, qui jusque là, géraient efficacement leur bétail.
Depuis 1993, des actions s'organisent pour arrêter les ventes des terres au Kenya, appartenant aux masaï.
Les masaï ont quelques contacts avec les randonneurs et les touristes, ces derniers découvrent alors le fossé immense qui les sépare de ces bergers masaï aux coutumes anciennes. Ces hommes au physique allongé et ces femmes à l'élégance naturelle portent haut l'histoire et la mémoire de leurs lointains ancêtres venus du sud Soudan et des confins de l'Egypte.
Séléna Prévost et Elsa Fourneau