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Une belle histoire d’amitié entre deux hommes radicalement opposés.

 

Ce qu’il advint du sauvage blanc est un roman de François Garde qui a remporté huit prix littéraires dont le Goncourt du premier roman. Dans son livre, François Garde relate l’histoire de Narcisse Pelletier, un jeune matelot du 19ème siècle qui se retrouve abandonné sur une plage d’Australie. Il est recueilli par une vieille femme qui l’emmène dans sa tribu. Narcisse les prendra tout d’abord pour des « sauvages » puis, il s’y attachera peu à peu et cette tribu de « sauvages » deviendra sa famille. Cependant Narcisse en sera brutalement arraché après dix-sept ans passés sur cette île et il sera ramené en France par Octave de Vallombrun, un homme qui s’intéressera de près à celui que l’on surnomme désormais le « sauvage blanc ». Octave, tout d’abord intéressé, finira par s’attacher à Narcisse et une amitié se nouera entre les deux hommes. Narcisse devra réapprendre sa langue natale, réapprendre à s’habiller et à se comporter correctement. Néanmoins, le jeune homme deviendra nostalgique de l’île sur laquelle il a vécu pendant dix-sept ans.

 

Inspiré d’une histoire vraie, Ce qu’il advint du sauvage blanc reprend l’histoire de Narcisse Pelletier qui a réellement passé dix-sept ans en Australie tout d’abord livré à lui-même puis recueilli par une tribu. François Garde reprend quelques éléments de sa vraie histoire (par exemple, son surnom « Amglo ») et y ajoute de la fiction. La belle histoire d’amitié entre Narcisse et Octave en résulte. Cependant, l’auteur a éparpillé toutes sortes de clichés dans son roman, de la non-pudeur des Aborigènes jusqu’à leur extrême violence. François Garde est proche de nous offrir un deuxième Vendredi ou la vie sauvage avec Narcisse Pelletier dans le rôle de Robinson Crusoé et son ami enfant aborigène dans le rôle de Vendredi. Nous n’apprenons pas tellement de choses, tant sur la vie des Aborigènes que sur celle de Narcisse. Cependant, ce roman est tout de même de ceux que je conseillerais car ce qui m’a le plus marquée, et ce que j’en garderai, est la belle histoire d’amitié entre Octave et Narcisse. Deux hommes complètement différents qui se rencontrent et nouent une amitié, je trouve cela très poétique. C’est un beau roman, une belle histoire, que je vous conseille.

 

Lika M.

 

Un roman sauvagement rempli de clichés

 

Ce qu’il advint du sauvage blanc (Éditions Folio) est un roman de François Garde paru en 2012 qui est inspiré de faits réels.

 

L’histoire se passe au XIXe siècle et on y retrouve un jeune matelot français du nom de Narcisse Pelletier venant d’être abandonné sur une plage inconnue d’Australie. Il y découvre une tribu aborigène et s’y intègre petit à petit. Narcisse adopte leur manière de vivre jusqu’à en oublier la sienne. 17 années plus tard, il est retrouvé par Octave de Vallombrun qui décide de l’emmener à Sydney afin de mener une étude sur lui. Il a pour but de découvrir comment Narcisse a pu oublier sa vie d’avant la tribu, et de lui faire retrouver la mémoire, lui ré-apprendre sa langue d’origine, ses mœurs.

 

Ce roman est raconté d’une manière très originale. En effet, l’auteur alterne deux époques : celle où Narcisse découvre la tribu sous forme de récit à la troisième personne et celle pendant laquelle Octave mène son étude sur Narcisse qui est quant à elle racontée à travers des lettres de Vallombrun au Président de la société de Géographie. Cette particularité du roman donne un rythme à l’histoire et nous permet de ne pas nous ennuyer.

 

Ensuite, en commençant par lire la quatrième de couverture de ce livre, je me suis d’abord dit qu’il allait être vraiment intéressant étant donné que le résumé me présentait une histoire que j’aurais imaginée improbable mais qui s’est réellement passée. Cependant, tous les stéréotypes présents dans le roman ont dérangé ma lecture et m’ont empêché de me plonger pleinement dedans. N’ayant pas fait de recherches, l’auteur utilise bien trop de clichés puisqu’il décrit les aborigènes comme étant laids, barbares, vivants nus. J’aurais donc préféré des faits ou alors une invention complète de la vie de ces tribus de la part de l’auteur.

 

Pour finir sur une note positive, j’ajouterai que les personnages ont tout de même été attachants, surtout Narcisse Pelletier que l’on voit être « décivilisé » et « recivilisé » à la fois. On l’accompagne durant ces deux voyages qu’il fait d’un univers à l’autre qui sont complètement différents.

 

Même si l’une des choses qui m’a le plus marquée est la présence de nombreux stéréotypes, je conseille tout de même ce livre, non pas pour les informations données à propos de ces tribus, mais pour l’histoire racontée de manière originale, les personnages attachants et les différents univers que l’auteur nous fait découvrir.

 

Ngoc Nhi H.

 

Une histoire plaisante

 

Cet hiver, j’ai lu un livre qui ne m’a pas laissé indifférent. Il s’agit de Ce qu’il advint du sauvage blanc de François Garde qui est paru en 2012. Cet auteur a écrit plusieurs romans, dont Pour trois couronnes et Les institutions de la Nouvelle-Calédonie.

Ce livre relate l’histoire d’un jeune matelot, Narcisse Pelletier, qui est abandonné par son équipage sur une plage australienne inconnue. Il est ensuite retrouvé 17 ans plus tard et est confié à Octave de Vallombrun. Celui-ci va essayer de le civiliser à nouveau et lui réapprendre la langue française dont il a perdu l’usage.

Le livre est écrit de façon peu commune. François Garde alterne entre l’histoire de Narcisse sur l’île et des lettres d’Octave qui racontent le retour à la civilisation de Narcisse 17 ans plus tard.

C’est une belle histoire inspirée de faits réels, ce qui est intéressant. Cependant, il est dommage que François Garde n’ait pas effectué plus de recherche sur les aborigènes et leur façon de vivre.

Ce que j’ai préféré dans ce roman est la manière dont Narcisse arrive à s’intégrer au groupe d’aborigènes.

Par contre, les lettres d’Octave ne m’ont pas passionné. Je les ai trouvées longues et répétitives.

En conclusion, même si la manière d’écrire de François Garde est pour moi dérangeante, je conseille ce livre car l’histoire vraie est plaisante.

 

Lucas M.

 

S'adapter à une nouvelle culture

 

Ce qu'il advint du sauvage blanc, de François Garde, paru en 2012, est un livre racontant l’histoire d’un jeune matelot français à l’âge de dix-huit ans, échoué sur une île australienne, au milieu du XIXème siècle, et recueilli par une tribu aborigène sauvage. Il a appris une nouvelle culture, il s’est adapté à une nouvelle civilisation, a oublié sa langue maternelle, et est devenu l’un d’entre eux. Il est resté sur cette île pendant dix-sept années, il a ensuite été retrouvé par un navire anglais. Il est tatoué, vit nu, il sait chasser et pêcher à la manière de la tribu qui l'a recueilli. Il retourne en Australie avec le navire et un homme, nommé Octave de Vallombrun, est intéressé par lui : il veut savoir tout ce qui s’est passé durant ces dix-sept années. La relation entre ces deux personnages est au début très difficile car ils ne se comprennent pas, puis elle évolue car Octave de Vallombrun lui réapprend la langue française.

Pour ma part, je trouve que c’est un très bon livre, qui nous montre que les tribus sauvages ne sont pas si sauvages que ça : ce sont des humains, ils ont un cœur, c’est pourquoi ils l’ont recueilli et traité comme l’un d’entre eux. J’ai appris que malgré les différences de cultures, on peut tous s’adapter à une autre, une nouvelle, bien différente de la nôtre. Après avoir lu ce livre, j’ai envie moi aussi, de découvrir une nouvelle culture, différente de la mienne comme le personnage principal de ce livre, Narcisse Pelletier. Ce livre est un très bon livre et porte très bien son titre, je vous le conseille.

 

Famida A.