Sur l'île Bourbon, peu après la mort de sa mère qui eut une vie d'esclavage au service de Madame Routier, Furcy découvrit un document qui attestait que sa mère avait été affranchie plusieurs années auparavant. Lorsqu'une mère est libre, ses enfants le sont aussi ; pourtant Furcy est toujours au service de Joseph Lory, gendre de Madame Routier qui après sa mort hérita de Madeleine et de son fils Furcy. C'est alors que Furcy commença un procès contre son maître qui dura des années.

Mohammed Aïssaoui tente de retracer le procès de Furcy en visitant les différents lieux où il vécut et où se déroula son procès.

Furcy fut obligé de vivre en esclave alors qu'il était né libre, ses chances de remporter son procès étaient minces car son maître Lory avait des relations avec les hauts dirigeants de l'île.

Dans son procès, Furcy fut soutenu par le procureur général de l'île Louis Gilbert Boucher et par son substitut Jacques Sully-Brunet ainsi que par sa sœur.

Pendant son procès, Furcy fut envoyé en prison pour s'être dressé contre son maître et exilé sur l'île Maurice.

L'esclavage fut aboli 5 ans après la fin du procès de Furcy qui se termina à Paris en cassation.

Dans ce livre Mohammed Aïssaoui nous montre le courage et la combativité de Furcy qui ne pensa pas à abandonner son procès, même pendant son exil, il continuait à écrire au procureur Boucher.

L’auteur charge cette histoire d’émotions et nous informe que parfois, il peut sentir la présence de Furcy dans les endroits où il est allé ou en lisant certaines de ses lettres.