Le maquis du Vercors se situe dans le massif du Vercors dans le Sud-Ouest de la France.

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Dès 1941, peu après le régime de Vichy instauré en 1940, beaucoup d’hommes partent pour la zone libre, la plupart en tant que résistants qui défendent les valeurs Républicaines. Les résistants se retrouvent à Grenoble, Villard de Lans, Saint-Jean-en-Royans... cette résistance est née de la rencontre et association de deux groupes, à savoir, un groupe de volontaires du mouvement Franc-Tireur dirigé par Aimé Pupin et Eugène Samuel et l’autre groupe de résistants réfractaires dirigé par Pierre Dalloz.

Estimé comme une forteresse naturelle, le massif du Vercors paraît comme un refuge idéal pour les résistants selon l’architecte et alpiniste Pierre Dalloz et l’écrivain Jean Prévost. En effet, bordé de grandes falaises avec de vastes forets, entourant un plateau en altitude, le massif est difficile d’accès en raison du peu de routes qui sont difficilement accessible et praticable.

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De plus, à ce moment-là, le Vercors fait partie de la zone confiée par Berlin à son complice italien. Il passera définitivement dans les mains des Allemands en septembre 1943, période où l’Italie se rallie pour une partie aux Alliés.

A partir de 1943, se créent dans le Vercors des camps qui rassemblent des volontaires et des réfractaires au travail imposé en Allemagne, à savoir le STO (Service du Travail Obligatoire). Il comporte 350 hommes qui doivent organiser le ravitaillement, l’équipement, le transport, les transmissions... La transformation du Vercors en lieu stratégique et militaire est imaginé dès 1941 par Pierre Dalloz, inspecteur des sites. Ce projet, le plan Montagnard comprend le « Programme d’Action Immédiate » qui a pour objectif de transformer le Vercors en forteresse et le « Programme d’Action Ultérieure » qui prévoit le débarquement aérien de troupes et de parachutistes afin d’intervenir au moment du débarquement des Alliés. Entre temps en novembre 1942, les allemands ont envahi le sud de la France. L’armée d’Armistice est dissoute et Grenoble est occupée par les italiens.

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Les premiers maquis ne disposaient pas ou peu d’armes. De plus, pour apprendre leurs maniements, il faut des cadres qui font souvent défauts. Le véritable entrainement commencera avec l’arrivée des premiers parachutistes en novembre 1943 et de militaires issus de la défunte armée d’Armistice.

En juin 1944, une nouvelle organisation de l’administration et du gouvernement voit le jour : La République du Vercors. Malgré les différences politiques, civils et militaires cohabitent pendant 43 jours.

Abris de fortune, les lieux d'accueil des maquis se diversifient et se structurent progressivement. Ces communautés clandestines s'organisent au milieu des bois ou des forêts, en maintenant des liens étroits avec la population locale qui se révèlent vitaux pour leur survie (renseignement, ravitaillement).

Avec l'instauration du STO, les jeunes citadins affluent vers les zones rurales : il s'agit de trouver des cachettes désignées « planques » éloignées des grandes villes et des axes de communication contrôlées par les Allemands. Les zones forestières ou soumises à un fort exode rural constituent des lieux privilégiés (Vosges, Cévennes, Quercy, Causses, Cantal, Morvan). Les premiers maquisards s'installent alors majoritairement dans des fermes ou des chalets d'alpage le plus souvent abandonnés. La précarité de ces abris et la vigueur de l'hiver 1943-1944 expliquent pourquoi certains groupes décident de se séparer et ne se reforment qu'au printemps suivant. Les maquisards peuvent également utiliser des grottes ou cavernes naturelles, mais aussi creuser des tranchées (des « sapes ») à l'image de celle de la guerre 14-18. D'autres maquisards prennent parfois plus de risques en installant tout ou partie de leurs hommes dans des hameaux prétendument isolés. Au printemps 1944, les parachutages alliés permettent d'améliorer l'installation des maquisards en utilisant les toiles de parachutes en guise de tentes, à côté de la ferme principale. Ces constructions hétéroclites remplissent chacune une fonction particulière (intendance, cuisine, magasins). Il ne s'agit plus seulement de se cacher mais de s'installer jusqu'à la libération

La vie quotidienne au sein d'un maquis se structure autour d'un emploi du temps très strict et assez similaire d'un maquis à l'autre. Les corvées quotidiennes (notamment la recherche d'eau potable et de bois de chauffe) alternent avec les exercices de préparation militaire. Des chants et des jeux sont également organisés pour rompre la monotonie de cet emploi du temps quotidien.

Le ravitaillement est une des préoccupations journalières majeures au sein d'un maquis. Plusieurs sources d'approvisionnement sont possibles : à la chasse et la cueillette s'ajoute la possibilité d'être ravitaillés par les villageois (ce qui est très difficile au vu des réquisitions imposées par l'occupant). Des « coups de mains » sont également organisés, notamment pour subtiliser de tickets d'alimentation, avec ou sans le consentement de la population. Le troc est également en vigueur. La situation varie dans des proportions très importantes selon que le maquis soit installé durablement et en lien avec les villageois ou au contraire, soumis à des déplacements incessants, qui obligent ses membres à survivre avec les denrées comestibles trouvées dans les zones forestières. Dans tous les cas, la faim et les carences alimentaires affectent les organismes. Le tabac, le thé, le vin, qui peuvent apparaître comme superflus, constituent autant de sources de réconfort qui permettent aux maquisards de tenir pendant les longs mois d'attente du débarquement. Les vivres apportés par avion sont également les bienvenus mais la réception des containers n'en permet pas toujours la consommation.

A l'été 1944, l'afflux d'hommes au sein des maquis, dont les plus importants dépassent le milliers d'hommes, nécessite la mise en place d'une logistique très importante : abattage journalier de bétail, fabrication de pain en grande quantité...Les compétences professionnelles des nouveaux arrivants sont mises à profit. Les Allemands tenteront ainsi de profiter de ce point faible des maquis pour tenter de les isoler de leurs sources d'approvisionnement.

Jean Prévost, aussi appelait « Capitaine Goderville », était un écrivain et journaliste français avant de devenir combattant du maquis du Vercors. Il est tombé le 1er août 1944 sous la mitraille nazie à l’âge de 43 ans. Ainsi est mort l’un des écrivains les plus doués de sa génération à moins de 24 heures d’intervalle de son ami Saint-Exupéry qui ne devait jamais revenir d’une mission de reconnaissance au-dessus de la région de Grenoble-Annecy. Prévost est mobilisé au service du contrôle du téléphonique du Havre. Durant cette période il travaille sur sa thèse sur Stendhal. Au printemps 1940, il épouse Claude Van Biema, médecin et Mai 40, la France est envahie, le Havre est en flamme. Il part avec son unité pour Cherbourg.  Il est évacué par mer vers Casablanca et revient en France au mois d’août. Il séjourne à Lyon, où Jean Prouvost l’engage pour Paris-Soir (celui de Paris est sous complète tutelle allemande). Il écrit un article par jour. Ce journal avait une relative liberté de manœuvre. Prévost va y exercer une résistance toute en nuance. C’est l’époque où il fait de fréquents séjours aux Côtes de Sassenage, dans la maison de famille de ses amis Dalloz, et travaille sur les manuscrits de Stendhal, à la bibliothèque municipale de Grenoble. Il passe sa thèse en novembre 1942 à la faculté des lettres de Lyon, parmi ses multiples activités d’écrivain, Prévost collabore à « Confluences », revue littéraire fondée à Lyon en 1941, par René Tavernier. Il adhère au Comité National des écrivains, créé par Aragon et sa femme, et participe à la création du journal clandestin « Les étoiles » à la fin de 1942. A partir de là, Prévost qui n’avait jamais supporté la défaite de 1940 se prépare au combat armé. Il sera avec Pierre Dalloz, grand montagnard, à l’origine du projet d’utiliser militairement ce formidable lieu qui est le plateau du Vercors : le Plan Montagnard. Prévost et sa femme quittent Lyon pour habiter Coublevie au-dessus de Voiron, aux portes du Vercors.

Originaire d'une famille modeste, Eugène Chavant fréquente l'école communale, qu'il complète par les cours par correspondance de l'École du génie civil, alors qu'il est déjà entré comme ouvrier aux usines métallurgiques Neyret-Beylier. Mobilisé en 1914 au 11ème Dragons, puis au 20ème bataillon de Chasseurs à pied, il termine la guerre comme sous-officier, décoré de la médaille militaire, de la croix de guerre avec quatre citations. Cette expérience combattante devait le marquer profondément : en 1967 encore, il déclarait à Paul Dreyfus que "toute la Résistance, ça ne vaut pas huit jours de Verdun".

Pierre Dalloz était un alpiniste, photographe, écrivain et architecte français, il a aussi participé à la fondation du maquis du Vercors.

Le projet de résister dans le Vercors, transmis par l’intermédiaire d’Yves Farge est accepté par Jean Moulin et l’état-major de la France Libre. Dès lors, Dalloz, sous le pseudonyme « Senlis », rassemble en février en 1943 une petite équipe dotées de connaissances montagnardes qui rédige une étude militaire pour la mise en place du projet. 

Nous avons choisi de travailler sur ce sujet, car nous n’avions vu que très rapidement le terme « Vercors » en Français avec le livre, « Le Silence de Mer » de l’auteur du même pseudonyme. Donc nous étions intrigués et le thème nous paraissait bien plus intéressant.

Au contraire des autres sujets, comme les camps nazis que nous connaissions déjà.

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Sources:

archivesladrome.org

Wikipedia

Amazon

L’internaute

Museemilitairelyon

Vercors-net

Youtube

Daylimotion