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15 février 2013

La maladie du chikungunya par Laura Payraud

Le chikungunya

 

·         Historique :

Le chikungunya (en abrégé, le chik) , est une maladie infectieuse tropicale transmise par des moustiques. Ce n’est pas une maladie nouvelle. Le virus a été isolé pour la première fois en 1952-1953 lors d'une épidémie de fièvre qui sévissait sur le plateau du Makonde dans la province de Newal au Tanganyika (actuelle Tanzanie). La transmission du virus d'un humain malade à un moustique se fait par le sang aspiré lors de la piqûre. La contamination d'un homme sain est réalisée par la salive de moustiques qui ont été infectés quelques jours ou quelques semaines auparavant. Seuls les moustiques femelles piquent. Plusieurs espèces de moustiques sont susceptibles de transmettre le chikungunya, mais seules Aedes aegypti et Aèdes albopictus ont été à ce jour comme vecteurs épidémiques, à cause de leur adaptation aux zones d habitat humain.

 

·         Présentation de la maladie.

La traduction de chikungunya en français signifie « maladie qui brise les os » ou « maladie de l'homme courbé » car elle occasionne de très fortes douleurs articulaires associées à une raideur, ce qui donne aux patients infectés une attitude courbée très caractéristique. L’incubation de la maladie dure de deux à quatre jours en moyenne (pouvant varier entre un et douze jours).  La maladie se déclare généralement par une très forte fièvre, parfois au-delà des 40 °C, durant environ 3 jours. Cette fièvre est suivie d'un érythème (éruption de boutons) et de courbatures très douloureuses, ainsi que de vives douleurs des articulations clouant le malade au lit. L'atteinte articulaire est, en général, bilatérale, atteignant plusieurs cibles : doigts, poignets, coudes, orteils, genoux... Les enfants ne présentent que rarement ces douleurs articulaires. Chez eux le chikungunya se traduit comme une simple grippe . L'éruption est présente essentiellement sur le torse, les jambes et la face, de type maculo-papulaire (ressemblant à celle de la rougeole) mais d'autres formes sont possibles.  Des syndromes digestifs sont présents dans près de la moitié des cas : douleurs abdominales, diarrhée....Deux principaux foyers de chikungunya sont dénombrés : l’un asiatique, qui frappe régulièrement Java, ou l'Inde (près de 1,3 millions de personnes infectées21), l’autre africain  Le chikungunya est très présent dans les zones tropicales d’Afrique et d’Asie. Les personnes âgées, les femmes enceintes et les enfants sont plus fragiles face à la maladie. La mortalité de cette maladie est très faible ; elle concerne un cas sur 1000.


Source: Internet


  • .  Présentation du micro-organisme à l’origine de cette maladie  

Des moustiques du genre Aedes, en particulier Aedes furcifer-taylori, Aedes africanus, Aedes luteocephalus, Aedes (Stegomyia) albopictus et Aedes aegypti sont les vecteurs de transmission locale du chikungunya. Il s'agit d'un alphavirus à ARN. Il est proche du virus O'nyong-nyong et comprend deux types génétiques, un situé en Afrique occidentale, l'autre en Afrique orientale et du sud. Il est possible que la mutation sur un gène codant pour une protéine de l'enveloppe virale puisse modifier le caractère infectant du moustique vecteur et expliquer, en partie, la grande dissémination au cours des années 2003.

 Aedes (Stegomyia) albopictus surnommé « moustique tigre », bien caractérisé par cette ligne blanche verticale unique sur le scutum (« dos » du moustique).

 Source : Internet

Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas en absorbant le sang mais juste avant, en injectant un peu de salive anticoagulante et anesthésiante dans un vaisseau sanguin de sa victime, que le moustique infecte l'hôte. La trompe de la femelle est en effet munie de 2 tuyaux parallèles : l'un pour injecter la salive, l'autre pour pomper le sang. Un moustique femelle s’infecte en piquant (à proprement parler, il convient de parler de morsure et non de piqûres de moustiques) un humain ou un animal contaminé. Le sang traverse ensuite la frontière stomacale de l’animal. L'Aedes femelle ne sera alors infectante qu'après plusieurs jours de développement du virus dans son corps jusqu'à ce qu'il arrive aux glandes salivaires

·         Méthodes de lutte contre la maladie

 La protection individuelle est par les vêtements longs et clairs et l'usage de lotions répulsives tôt le matin et en fin de journée, mais celles-ci ont une durée efficace limitée (4 à 8 heures selon les produits), la moustiquaire imprégnée de répulsifs, la pose de grillages sur les ouvertures des maisons. En raison de la très forte virémie pendant la maladie (jusqu'à 10 puissance 12 copies de virus par millilitre de sang chez le malade pendant la première semaine de la maladie), il faut également insister sur la nécessité d'isoler les malades (confinement à domicile, répulsifs...), afin de limiter la prolifération de la maladie. En effet, en période épidémique, c'est l'homme malade qui constitue le réservoir principal de virus et qui est donc un danger pour son entourage. La seule véritable prévention à ce jour consiste donc à combattre la reproduction et la prolifération des moustiques par élimination des gîtes larvaires d'eau stagnante par exemple les vases des cimetières, les bâches des piscines, les récipients abandonnés, les gouttières, les pneus entreposés à l'extérieur, les déchets. Aèdes albopictus, moustique vecteur du chikungunya est très lié aux activités humaines.Faute de traitement constamment efficace, le traitement reste donc purement symptomatique : contrôle de la fièvre et des douleurs au moyen de paracétamol ou d'anti-inflammatoires non stéroïdiens. La ribavirine est un médicament antiviral et semble réduire l'importance ou la durée des manifestations de l'infection14. L'interféron-alpha possède une activité antivirale in vitro mais n'a pas été testée chez l'être humain. Ex/ vivo, la chloroquine (Nivaquine) s'est montrée très efficace sur le virus mais sans preuve d'efficacité chez l'être humain. Cependant aujourd’hui seul un vaccin expérimental reste le plus efficace.


16 octobre 2012

Fête de la science par Laura Payraud

                 Fête de la science

Aujourd hui 12/10/12 , nous sommes allés à la fête de la science. En début de matinée, nous avons pris le bus qui nous emmena directement au  gymnase de Gif sur Yvette où se passait la fête de la science.

En début du matinée nous sommes allés sur un atelier de INRA Saclay s'appellant MEMOIRE VIVE. Cette atelier consistait à apprendre les secrets d internet, des astuces mathématiques.

 

 

source: photos prises lors de la fête de la science

 

Ensuite, nous sommes allés voir un atelier de DGA Essais propulseurs qui s'appelait : SIMULATEUR DU VOL DE L ALPHAJET. Dans cette atelier, certains élèves ont pu prendre la place d'un pilote d essais d'un Alphajet décollant de la base du Centre d Essis en vol d'Istres et en évoluant au desus de la région Provence-Côte-d Azur

source: photos prises lors de la fête de la science.

En fin d après-midi, nous sommes tous rentrés en bus qui nous ramena au collège à 5h 

par Laura Payraud