19 février 2013

Programme dp3 année 2012-2013 - Une maladie infectieuse par Tony Cicchelero

La grippe A (H1N1)

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Historique de la maladie

·       La grippe H1N1 est apparue chez l’homme au début de l’année 2009 mais n’a été déclarée  « pandémique» qu’en juin 2009.

·       Initialement appelée grippe porcine par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), cette grippe a également été nommée, par différentes institutions internationales, grippe nord-américaine, grippe mexicaine ou grippe nouvelle avant que l’OMS ne recommande le nom de grippe A (H1N1), le 30 avril 2009.

D'un point de vue scientifique, l'appellation « grippe A (H1N1) » recouvre l'ensemble des virus du sous-type H1N1 de la grippe A, telle la grippe espagnole de 1918  et une bonne partie des grippes saisonnières. La moitié des virus grippaux sont de type A (H1N1). Le virus pandémique de 2009 possède donc un nom scientifique plus précis, indiquant la date et le lieu d'apparition de ce nouveau type (de type : A/California/04/2009 "H1N1").

La grippe A n’a donc pas vraiment été découverte car c’est une sorte de grippe saisonnière « améliorée ».

 

Présentation générale de la maladie

·       Cette nouvelle souche de la grippe provoque les mêmes symptômes que la grippe saisonnière: fièvre brutale et élevée dépassant 38 °C, douleurs musculaires et/ou articulaires, fatigue importante, douleurs à la gorge et éventuellement maux de tête, toux profonde et plutôt sèche, congestion et écoulement nasal, perte d'appétit, vomissements et diarrhées.

Mais c’est une maladie très dangereuse, on peut en mourir…

·       Cette maladie a un taux de mortalité assez faible mais notable, il se situe entre 0.1 et 1 personne pour 1000. Environ 16 000 personnes en sont mortes en 2010

·       Les personnes principalement touchées par cette maladie sont les personnes fragiles et faibles : les enfants, les jeunes adultes et les personnes les plus âgées. Le taux de mortalité pour ces mêmes personnes est d’environ 50 fois plus élevé que celui de la grippe saisonnière.

·       La maladie est partie du Mexique et s’est répandue dans le monde en moins d’un an. Elle est présente dans toutes les zones à forte densité : villes, mégalopoles…

 

Présentation des micro-organismes à l’origine de cette maladie

·       Le micro-organisme qui est à l’origine de cette grande pandémie est un virus H1N1. Il est composé de 2 protéines, l'Hémagglutinine (H) et la Neuraminidase (N) qui sont à la base du typage H et N des virus grippaux de type A.

 Image du virus tiré du site lapresse.ca

La maladie a été déclenchée la première fois chez le porc et a proliféré ensuite d’homme à homme.

·       Ce micro-organisme appartient à la famille des virus. il est donc dépendant d’un autre organisme pour se développer.

·       Le virus de la grippe H1N1 se comporte comme celui de la grippe classique, il se transmet par voies respiratoires : absorbation de microgouttelettes contenant le virus présentes dans l’air...

·       Dans l’organisme, le virus pénètre par les muqueuses puis se colle à une cellule, pour se reproduire grâce à elle de la même manière que tous les virus.

 

Méthodes de lutte contre la maladie

·       Pour cette maladie comme pour toutes les autres, les meilleures méthodes de prévention son principalement de bien se laver les mains, de mettre sa main devant la bouche lors des éternuements et de ne pas avoir de contacts avec les autre. Des équipements ont étés mis en circulation pour l’occasion comme les masques chirurgicaux (très présents en Asie lors de cette pandémie) et  les désinfectants liquides mis à disposition dans tous les lieux publics. Une grande campagne de vaccination a également été mise en place.

·       Il n’y a pas besoin de soins pour cette maladie qui est virale, hormis les médicaments pour calmer les maux de tête et les petits troubles gênants. Dans certains cas où la grippe est très prononcée, les patients peuvent être hospitalisés. On peut en mourir.

·       La majorité des traitements préventifs et curatifs  sont très efficaces. En effet, le nombre de morts causé par cette maladie est très faible comparé au nombre de contaminés, et sa prolifération à quasiment disparue.

 

Document effectué à l’aide de Wikipédia, l’encyclopédie Larousse en ligne, plante-sante.net…

Collège Maryse Bastié  -   Tony Cicchelero, le 18/02/2013

 

18 février 2013

SIDA(ou Syndrome d'immunodéficience acquise)

Découverte du SIDA :

 

Cette maladie a été identifiée en Juin 1981 aux États-Unis par le centre de contrôle d'Atlanta. Il fut reconnu pour la première fois chez un jeune homosexuel en 1982. Le virus du S.I.D.A(VIH) est isolé en Février 1983 par le professeur Luc Montagnier et son équipe de l'Institut Pasteur. En 1986, ils découvrent un second virus du S.I.D.A., qui possède un code génétique différent du VIH. En 1998, des avancées sont menées sur la transmission du S.I.D.A. et sa propagation dans l'organisme. Les recherches concernent particulièrement une protéine appelée "gp 120", fabriquée par le virus VIH.

 

Présentation du SIDA :

 

Les symptômes dépendent de l'individu atteint par la maladie, certaines personnes ne présentent aucuns symptômes pour cette maladie. Pour la plupart des individus atteints les symptômes sont semblables à ceux de la grippe mais il existe aussi d'autres symptômes:

-Une perte de poids rapide et inexplicable

-La présence de fièvre (pendant plus de 10 jours) et sueurs nocturnes qui persistent

-Une diarrhée qui persiste

-Une fatigue qui dure et qu’on ne peut pas expliquer

-Les glandes du cou, des aisselles et de l’aine enflées

-Infections aux lèvres

-Un symptôme de souffle court

-Des marques violacées ou décolorées sur la peau et qui persistent;

-Une tendance à avoir facilement des bleus ou des saignements inexplicables...

 

      Le SIDA est une maladie mortelle, il n’existe aucun vaccin pour en guérir

cependant  il existe certains traitements comme  trithérapies rétrovirales

qui permettent de contenir l'action du virus avec plus ou moins d'efficacité.

                           Le monde entier est touché par ce virus mais le continent principalement touché reste l’Afrique

qui n’a pas assez de moyens pour  financer les traitements dont certains pays bénéficient.

Les principaux touchés sont les enfants qui ont été atteint par ce virus lors de l’accouchement ou l’allaitement.

 

Présentation du micro-organisme à l’origine du SIDA

 

Le micro-organisme responsable de cette maladie est le VIH.  (Virus de l'immunodéficience humaine).

VIH (source : image wikipédia)

 

Le VIH est un micro-organisme pathogène. Il existe trois modes de transmission :

-par voie sexuelle(le plus répandu)

-par voie sanguine

-ou alors lors des accouchements et des allaitements.

 Le VIH s'attaque à des leucocytes spécifiques :

  Les Lymphocytes T4. Ces Lymphocytes sont primordiaux au système immunitaire,  ce qui le rend mortel.

 

Méthode de lutte contre la maladie :

Le seul moyen connu pour lutter contre la transmission de cette maladie est le préservatif.

 

Préservatif empêchant la transmission du SIDA

Source (image internet «  bouge ta pomme »)

 

Aucun vaccin n’existe pour guérir de cette maladie cependant il existe des traitements et quelques méthodes préventives :

-Ne partagez pas d’aiguilles ou de dispositifs associés aux drogues ;

-Ne partagez pas votre brosse à dents, rasoir, lime ou tout autre article personnel qui peut porter des traces de sang ;

-Couvrez toutes plaies avec un pansement ;

-Nettoyez toute surface contaminée par votre sang avec de l’eau de Javel (1 partie de Javel pour 9 parties d’eau) ;

-Ne pas donner de sang, d’organes ou de sperme pour l’insémination artificielle ;

-Si vous êtes enceinte, votre bébé peut être protégé si vous recevez un traitement contre le VIH…

Cependant, les obstacles sont nombreux et on ne peut s’attendre à ce qu’un tel vaccin soit disponible avant 2020

 

le choléra

Le choléra est une infection bactérienne fréquente, présente dans la plupart des pays en voie de développement, qui se caractérise par des diarrhées très abondantes. Liée à une bactérie appelée « vibrio cholerae », elle se transmet principalement par l’ingestion d’eau ou d’aliments souillés

HISTORIQUE

le cholera a été découvert pour la première fois  par Pacini, un anatomcien italien, en 1854 et redécouverte après une courte absence en 1883 par Kosh tout a fait par hasard. 
Au xixe siècle, le choléra s’est propagé à plusieurs reprises de son réservoir d’origine dans le delta du Gange, en Inde, au reste du monde, avant de se cantonner dans le Sud de l’Asie. Les six pandémies observées ont fait des millions de morts en Europe, en Afrique et dans les Amériques. La septième pandémie, qui sévit encore aujourd’hui, a commencé en 1961 dans le sud de l’Asie et a gagné l’Afrique en 1971 et les Amériques en 1991. 

PRESENTATION DE LA MALADIE

Le choléra est une maladie extrêmement virulente. Touchant les enfants comme les adultes, on peut en mourir en quelques heures.

Environ 75% des sujets infectés par le cholera ne manifestent aucun symptôme, bien que le bacille soit présent dans leurs selles pendant 7 à 14 jours après l’infection et soit éliminé dans l’environnement, où il peut potentiellement infecter d’autres personnes.

Pour ceux qui manifestent des symptômes, ceux-ci restent bénins à modérés dans 80% des cas, tandis que chez environ 20% des cas, une diarrhée aqueuse aiguë, s’accompagnant de déshydratation sévère, se développe. En l’absence de traitement, elle peut entraîner la mort.

Les sujets ayant une faible immunité, enfants souffrant de malnutrition ou personnes vivant avec le VIH par exemple, sont davantage exposés au risque de mort en cas d’infection.

Selon les estimations, il y a chaque année 3 à 5 millions de cas de choléra, avec 100 000 à 120 000 décès.

PRESENTATION DU MICRO-ORGANISME

  Contamination par l'eau souillée

La transmission entre les hommes du micro-organisme responsable de la pathologie est dite « oro-fécale », c'est-à-dire qu’elle se transmet par l’eau ou les aliments souillés par les matières fécales d’un humain contaminé.

   Des diarrhées redoutables   

Dans 75% des cas, l’infection est totalement asymptomatique : les sujets contaminés ne présentent aucun symptôme, mais la présence de bactéries dans leurs selles favorise la transmission de la maladie.
Dans les autres cas, la maladie se manifeste par des diarrhées brutales et abondantes, d’aspect dit « en eau de riz » (incolores et inodores). Ces diarrhées entraînent rapidement une déshydratation importante, qui peut provoquer le décès en l’absence de traitement.

METHODES DE LUTTE CONTRE LA MALADIE

  Traitements disponibles : antibiotiques et réhydratation

La réhydratation reste une priorité : dans les meilleurs des cas elle est effectuée en milieu hospitalier par une perfusion continue de soluté de réhydratation (ringer lactate). Dans certains pays en voie de développement, cette prise en charge n’est pas possible et l’utilisation de solutions OMS (sachets riches en sels et autres ions indispensables à l’organisme permettant une réhydratation optimale) s’avère nécessaire.

Un traitement antibiotique est également associé pour éliminer les bactéries responsables de la maladie. La réhydratation seule ne peut pas suffire pour la guérison.


  Prévention du choléra

Il est crucial de renforcer les règles d’hygiène personnelle : lavage des mains après chaque passage aux toilettes et avant chaque manipulation d’aliments. L’eau consommée doit être capsulée, bouillie ou purifiée par des pastilles chlorées décontaminantes.

Il faut éviter la prise de glaçons (réalisés à partir d’eau possiblement contaminée) et de manger les légumes crus. Il est aussi conseillé de cuire la nourriture.

La vaccination pour les voyageurs n’est plus recommandée par l’OMS. Un vaccin oral anticholérique a été récemment mis sur le marché mais est plutôt réservé aux professionnels exposés.

Le choléra est une maladie redoutable, qui entraîne encore à l’heure actuelle des épidémies importantes et qui est responsable de nombreux décès dans les pays en voie de développement. Pour l’éviter, le respect de règles d’hygiène est primordial.




la peste bubonique

Historique :

La maladie de la peste est apparue au moyenne age.

Elle a été découverte par Alexandre Yersin en 1894, à Hong-Kong . Il a démonté que le rat avait la même maladie que l'homme( la peste).

Présentation :

La peste bubonique; http://tpe-lycee-peste.e-monsite.com/pages/la-peste-maladie-infectieuse/differentes-formes-de-la-peste.html

La peste bubonique se reconnaît par de nombreux symptômes:des maux de tête, des nausées, des douleurs articulaires, des sensations de malaise, de la température(38 à 40C°), les ganglions lymphatiques gonflés et douloureux. Si l'on se fait guérir a temps, on ne porte aucune séquelles après la maladie.

Le taux de mortalité est de 80% si non traité.

Les personnes ayant de mauvaises conditions de vie sont plus touché par cette maladie que les personnes qui en ont des bonnes.

La répartition de la peste dans les monde en 2008 :

http://valvicrem.canalblog.com/archives/2008/02/21/8043626.html

Le micro-organisme responsable de la peste :

la yersinia pestis:

 

http://www.helmo.be/esas/mapage/euxaussi/sante/pesteco.html

Le micro-organisme responsable de la peste est le yersinia pestis, c'est un micro-organisme pathogène.

se transmet principalement via les puces des rats.

Une fois que yersinia pestis est entré dans l'organisme, il se développe jusqu'aux voix lymphatiques et lâche du pu.

Méthode de lutte contre la maladie :

Les moyens de préventions contre la maladie sont:la propreté corporelle, le nettoyage quotidien de l'habitation et de son alentour.

Les moyens de guérison contre la peste bubonique sont les antibiotiques.

Avant il y avait aussi un vaccin, mais il a été supprimé car il ne marchait pas assez bien.

Quels que sites : http://fr.wikipedia.org/wiki/Peste ;http://www.futura-sciences.com/fr/definition/t/medecine-2/d/peste_4225/ ;http://www.helmo.be/esas/mapage/euxaussi/sante/pesteco.html .

Maladie de la Rougeole

Rougeole

Historique

Cette maladie a été découverte entre 900 et 930 par Rhazes(865-932), un philosophe médecin du 10ème siècle.

Présentation de la maladie

La rougeole se caractérise en quatre phases :

 

-  la première est un délai de 12 jours entre la contamination et les    symptômes extérieurs

-  la seconde est une période de 4 jours pendant lesquels le malade est atteint d'une forte fièvre, son nez coule, il tousse et a les yeux rouges. Il a aussi des douleurs abdominales, des diarrhées et des vomissements.

-  la troisième est l’éruption de la rougeole. Elle dure en moyenne entre 4 à 5 jours. C’est l’apparition de plaques rouges sur l’ensemble du corps.

 

Le taux de mortalité est de 5% à 15% par années.

Les personnes les plus touchés par cette maladie sont les enfants.

Les personnes les plus touchés sont les habitants des pays développés et sous-développés.

Présentation du micro-organisme à l’origine de cette maladie

Le micro-organisme à l’origine de cette maladie est le virus de la rougeole. 

Source : www.rfi.fr

Il fait partie de la famille des Paramyxovirus.

Le virus est transmis principalement par inhalation de gouttelettes de toux en suspension dans l’air. Il peut aussi se propager par contact direct avec les sécrétions du nez et de la gorge de la personne malade. Le virus se multiplie dans l’organisme jusqu’à ce que la phagocytose et les anticorps soient inactifs sur le virus. Il provoquera ensuite les symptômes énoncés.

 

Méthodes de lutte contre la maladie

Les personnes en proximité d’une personne atteint de rougeole doivent porter un masque et se laver les mains régulièrement.

Un vaccin a été mis au point pour empêcher la maladie de contaminer beaucoup trop de personnes. La personne qui a ce vaccin est sûr de ne pas être contaminer par cette maladie.

17 février 2013

Hépatite C

                                                                                           Hépatite C

 

-          Introduction :

 

L’hépatite C est une inflammation du foie causé par un virus. L'homme et le chimpanzé sont apparemment les seules espèces sensibles à l'infection du virus de l'hépatite C.

-           

-          Histoire :

 

En 1970 le responsable de la section des maladies infectieuses au département de médecine transfusionnelle des National Institues of Health (Harvey J. Alter) et son équipe ont démontré que la plupart des cas d’hépatite post-transfusionnelle ne sont pas dus à l’hépatite A ou B, le virus est alors appelé « hépatite non –A non –B ». Mais ce n’est quand 1988 que l’existence de ce virus a été confirmée par Harvey J. Alter qui a vérifié sa présence sur un groupe de patient.

 

-          Présentation de la maladie :

 

Lorsque le VHC (virus de l’hépatite C) infecte pour la première fois l’organisme on parle de phase aiguë, lors de cette phase la plupart des personnes n’ont pas de symptômes ou n’en ont que de légers. En général les symptômes sont :

-          La fatigue 

-          La nausée ou les vomissements

-          La fièvre et les refroidissements

-          Des urines foncées  

-          Des selles liquides

-          Le jaunissement des yeux et de la peau-

-          Une douleur au côté droit, pouvant irradier dans le dos

 

50 à 80 % des personnes infectées ne parviennent pas à se débarrasser de l'infection et deviennent des porteurs chroniques (porteur du VHC). Chez 50 à 70 % des porteurs chroniques, l'infection progresse lentement pendant 10 à 40 ans et aboutit à l'hépatite chronique, ce qui augmente leur risque d'être atteints de défaillance hépatique et de cancer du foie.

Environ 150 millions de personnes sont infectées chroniquement par le virus de l’hépatite C et plus de 350 000 individus meurent chaque année de pathologies hépatiques liées à l’hépatite C.  La plupart des personnes sujettes du VHC sont des toxicomanes et des transfusés

On rencontre l’hépatite C partout dans le monde. Les pays subissant un taux élevé d’infection chronique sont l’Égypte (20%), le Pakistan (4,8%) et la Chine (3,2%). On pense que le mode de transmission responsable dans ces pays est l’utilisation de matériel d’injection contaminé.

-          Présentation du micro-organisme à l’origine de cette maladie :

 

C’est le virus de l’hépatite C qui est à l’origine de L’hépatite C. Il appartient à la famille des Flaviviridae qui comprend également de nombreux autres virus importants sur le plan médical. Ce virus se transmet principalement par voie sanguine comme avec les transfusions, les transplantations d’organes et l’utilisation de drogues injectables. Il y a aussi le risque de transmission materno-fœtal (de la mère à l’enfant) qui est de 5 %.

 

Dès que le virus atteint le foie, ils pénètrent dans ses cellules, les hépatocytes, et s'y multiplient. Le système immunitaire qui assure les défenses de l'organisme détruit alors les cellules infectées, ce qui provoque l'inflammation du fois.

-          Méthodes de lutte contre la maladie

 

Le virus de l’hépatite C comprend plusieurs génotypes numérotés de 1 à 6.

Ces génotypes n'entraînent pas de différences dans l'évolution de l'hépatite virale. En revanche, ils interviennent dans la réponse aux traitements. Les génotypes 2 et 3 répondent mieux que les 1 et 4.

 

Il n’existe aucun vaccin contre l’hépatite C. Mais il est possible de réduire les risques d’infection en évitant :

-          La consommation de drogues et le partage du matériel d’injection

-          les rapports sexuels non protégés avec des personnes infectées par le VHC

-          les tatouages et les piercings pratiqués avec du matériel contaminé

-          éviter le partage des articles personnels comme les brosses à dents, les rasoirs, les coupe-ongles

 

Il existe deux traitements pour l’hépatite chronique C :

-          La Bithérapie : C’est l’utilisation en combinaison de deux médicaments : le premier c’est un médicament injectable qu’on appelle l’interféron et le deuxième c’est la ribavirine.

Aujourd’hui, l’hépatite C c’est la seule infection virale chronique chez l’homme qu’on peut guérir avec le traitement. Ce traitement permet environ de guérir la moitié des malades.

 

-          La trithérapie : Qui associe l’interféron, la ribavirine et anti-protéase qui est disponible depuis très peu de temps C’est pour ca qu’il n’y a pas encore de résultats concernant ce traitement.

 

 

 

la tuberculose

La tuberculose

Historique

*Quand cette maladie est-elle apparue chez l’homme ?

Cette maladie est apparue chez l’homme depuis qu’il existe. L’homme a transmis cette maladie par la suite aux animaux.

*Par qui et comment a-t-elle été découverte ?

Les scientifiques et les médecins ont longtemps cherché les origines de la maladie et c’est finalement le microbiologiste allemand Robert Koch qui l’a découverte à Berlin avec son équipe de chercheurs en 1882.

Robert Koch en 1910

Présentation de la maladie

*Quels sont les symptômes chez l’homme et les conséquences sur la santé ?

Il n'y a aucun symptôme associé à l'état dormant d'une infection par la tuberculose. Cela signifie qu'une personne peut avoir attrapé la bactérie de la tuberculose et ne présenter aucun signe d'infection. Les symptômes n'apparaissent que si l'infection devient active. Le malade a alors une toux importante qui dure plus de trois semaines, souvent accompagnée de crachats, de fièvre, d'une grande fatigue, d'une perte d'appétit, de sueurs nocturnes et d'une perte de poids. Ces symptômes peuvent rester modérés pendant plusieurs mois, mais il faut aller voir un médecin car on peut dès lors transmettre la maladie.

La tuberculose pulmonaire est la plus fréquente mais la maladie peut se propager au-delà des poumons et il y a alors apparition de nouveaux symptômes. Par exemple si elle s'étend aux ganglions lymphatiques, elle peut faire gonfler les ganglions situés sur les côtés du cou ou sous les bras. Si la maladie se propage jusqu'aux os et articulations, elle peut provoquer des douleurs ou un gonflement des genoux ou des hanches. La tuberculose génito-urinaire peut occasionner des douleurs au niveau du bas-ventre, associées à un besoin fréquent d'uriner, des douleurs ou un malaise au moment d'uriner et la présence de sang dans les urines.

*Quelle est la mortalité de la maladie ?

En France et dans les pays développés en général, grâce aux traitements médicaux, le taux de mortalité de la maladie a beaucoup baissé (environ 900 décès pour 5000 cas par an). Mais dans le monde, c’est la deuxième maladie la plus meurtrière avec 1,4 million de décès en 2011.

*Qui est particulièrement touché par cette maladie ?

N'importe qui peut être atteint, jeune ou personne âgée, homme ou femme, enfant. 10% des personnes infectées par le bacille ne développeront pas la maladie. Le risque de développer la maladie est plus grand chez les personnes dont la résistance physique est affaiblie à cause d'une maladie grave (diabète, infection au VIH, cancer, traitement qui affaiblit le système immunitaire…), de leur mode de vie (alcoolisme, toxicomanie, tabagisme (plus de 20% des cas), alimentation défectueuse, pauvreté…), de leur âge (les personnes âgées et les jeunes enfants sont plus fragiles) ou les personnes qui sont restées en contact prolongé avec un malade.

*Comment est répartie cette maladie dans le monde ?

Cette maladie est répartie partout à travers le monde. Cependant, les pays industrialisés sont beaucoup moins exposés à cette maladie, plus de 95% des cas et des décès surviennent dans les pays en développement.

Présentation du micro-organisme à l’origine de cette maladie

*Quel micro-organisme est à l’origine de la maladie ?

C’est le bacille de Koch ou Mycobacterium tuberculosis, du nom de son découvreur, Robert Koch.

Vue au microscope électronique de bacille de Koch (les couleurs ne sont pas réelles)

*A quelle famille de micro-organisme appartient-il ?

Ce micro-organisme est une bactérie pathogène.

*Quels sont les principaux modes de transmission et de contamination ?

La transmission se fait en respirant l’air qui contient les bactéries de la tuberculose d’une personne contaminée qui a toussé ou craché. On est contaminé quand la bactérie pénètre dans les poumons et s’y développe.

*Comment le micro-organisme agit-il dans l’organisme ?

Il se multiplie et sécrète des toxines qui abîment nos cellules.

Méthodes de lutte contre la maladie

*Quels sont les moyens de prévention ?

Il existe un vaccin, appelé le BCG (Bacille de Calmette et Guérin) qui est censé empêcher les nouveau cas d’infection. Il est constitué d’une bactérie similaire à celle qui cause la tuberculose, mais qui infecte normalement les bovins et qui a été rendue inoffensive. D’autres vaccins plus efficaces sont en cours d’essai clinique.

*Quels sont les soins possibles ?

La tuberculose est une maladie qui peut être soignée et guérie mais il existe maintenant des cas de résistance aux antibiotiques. Le traitement de la tuberculose est lourd et dure six à douze mois associant quatre antimicrobiens qui sont fournis aux patients. L’association de l’isoniazide (INH), de la rifampicine, de l’éthambutol et de la pyrazinamide est utilisée pour la première phase de traitement. C’est le traitement standard adopté par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

*Quelle est leur efficacité ?

La grande majorité des cas de tuberculose peuvent être guéris à condition que les médicaments soient pris correctement, comme indiqué par le médecin. L’irrégularité ou l’arrêt prématuré de la prise des médicaments est responsable du développement de la résistance aux antibiotiques de la bactérie et de l’aggravation de la maladie.

15 février 2013

La maladie du chikungunya par Laura Payraud

Le chikungunya

 

·         Historique :

Le chikungunya (en abrégé, le chik) , est une maladie infectieuse tropicale transmise par des moustiques. Ce n’est pas une maladie nouvelle. Le virus a été isolé pour la première fois en 1952-1953 lors d'une épidémie de fièvre qui sévissait sur le plateau du Makonde dans la province de Newal au Tanganyika (actuelle Tanzanie). La transmission du virus d'un humain malade à un moustique se fait par le sang aspiré lors de la piqûre. La contamination d'un homme sain est réalisée par la salive de moustiques qui ont été infectés quelques jours ou quelques semaines auparavant. Seuls les moustiques femelles piquent. Plusieurs espèces de moustiques sont susceptibles de transmettre le chikungunya, mais seules Aedes aegypti et Aèdes albopictus ont été à ce jour comme vecteurs épidémiques, à cause de leur adaptation aux zones d habitat humain.

 

·         Présentation de la maladie.

La traduction de chikungunya en français signifie « maladie qui brise les os » ou « maladie de l'homme courbé » car elle occasionne de très fortes douleurs articulaires associées à une raideur, ce qui donne aux patients infectés une attitude courbée très caractéristique. L’incubation de la maladie dure de deux à quatre jours en moyenne (pouvant varier entre un et douze jours).  La maladie se déclare généralement par une très forte fièvre, parfois au-delà des 40 °C, durant environ 3 jours. Cette fièvre est suivie d'un érythème (éruption de boutons) et de courbatures très douloureuses, ainsi que de vives douleurs des articulations clouant le malade au lit. L'atteinte articulaire est, en général, bilatérale, atteignant plusieurs cibles : doigts, poignets, coudes, orteils, genoux... Les enfants ne présentent que rarement ces douleurs articulaires. Chez eux le chikungunya se traduit comme une simple grippe . L'éruption est présente essentiellement sur le torse, les jambes et la face, de type maculo-papulaire (ressemblant à celle de la rougeole) mais d'autres formes sont possibles.  Des syndromes digestifs sont présents dans près de la moitié des cas : douleurs abdominales, diarrhée....Deux principaux foyers de chikungunya sont dénombrés : l’un asiatique, qui frappe régulièrement Java, ou l'Inde (près de 1,3 millions de personnes infectées21), l’autre africain  Le chikungunya est très présent dans les zones tropicales d’Afrique et d’Asie. Les personnes âgées, les femmes enceintes et les enfants sont plus fragiles face à la maladie. La mortalité de cette maladie est très faible ; elle concerne un cas sur 1000.


Source: Internet


  • .  Présentation du micro-organisme à l’origine de cette maladie  

Des moustiques du genre Aedes, en particulier Aedes furcifer-taylori, Aedes africanus, Aedes luteocephalus, Aedes (Stegomyia) albopictus et Aedes aegypti sont les vecteurs de transmission locale du chikungunya. Il s'agit d'un alphavirus à ARN. Il est proche du virus O'nyong-nyong et comprend deux types génétiques, un situé en Afrique occidentale, l'autre en Afrique orientale et du sud. Il est possible que la mutation sur un gène codant pour une protéine de l'enveloppe virale puisse modifier le caractère infectant du moustique vecteur et expliquer, en partie, la grande dissémination au cours des années 2003.

 Aedes (Stegomyia) albopictus surnommé « moustique tigre », bien caractérisé par cette ligne blanche verticale unique sur le scutum (« dos » du moustique).

 Source : Internet

Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas en absorbant le sang mais juste avant, en injectant un peu de salive anticoagulante et anesthésiante dans un vaisseau sanguin de sa victime, que le moustique infecte l'hôte. La trompe de la femelle est en effet munie de 2 tuyaux parallèles : l'un pour injecter la salive, l'autre pour pomper le sang. Un moustique femelle s’infecte en piquant (à proprement parler, il convient de parler de morsure et non de piqûres de moustiques) un humain ou un animal contaminé. Le sang traverse ensuite la frontière stomacale de l’animal. L'Aedes femelle ne sera alors infectante qu'après plusieurs jours de développement du virus dans son corps jusqu'à ce qu'il arrive aux glandes salivaires

·         Méthodes de lutte contre la maladie

 La protection individuelle est par les vêtements longs et clairs et l'usage de lotions répulsives tôt le matin et en fin de journée, mais celles-ci ont une durée efficace limitée (4 à 8 heures selon les produits), la moustiquaire imprégnée de répulsifs, la pose de grillages sur les ouvertures des maisons. En raison de la très forte virémie pendant la maladie (jusqu'à 10 puissance 12 copies de virus par millilitre de sang chez le malade pendant la première semaine de la maladie), il faut également insister sur la nécessité d'isoler les malades (confinement à domicile, répulsifs...), afin de limiter la prolifération de la maladie. En effet, en période épidémique, c'est l'homme malade qui constitue le réservoir principal de virus et qui est donc un danger pour son entourage. La seule véritable prévention à ce jour consiste donc à combattre la reproduction et la prolifération des moustiques par élimination des gîtes larvaires d'eau stagnante par exemple les vases des cimetières, les bâches des piscines, les récipients abandonnés, les gouttières, les pneus entreposés à l'extérieur, les déchets. Aèdes albopictus, moustique vecteur du chikungunya est très lié aux activités humaines.Faute de traitement constamment efficace, le traitement reste donc purement symptomatique : contrôle de la fièvre et des douleurs au moyen de paracétamol ou d'anti-inflammatoires non stéroïdiens. La ribavirine est un médicament antiviral et semble réduire l'importance ou la durée des manifestations de l'infection14. L'interféron-alpha possède une activité antivirale in vitro mais n'a pas été testée chez l'être humain. Ex/ vivo, la chloroquine (Nivaquine) s'est montrée très efficace sur le virus mais sans preuve d'efficacité chez l'être humain. Cependant aujourd’hui seul un vaccin expérimental reste le plus efficace.


05 février 2013

POLIOMYELITE

HISTORIQUE:

Quand cette maladie est elle apparue chez l'Homme?

Elle a été recensé au début du XX ème siècle mais elle a surement apparue quelques millénaires plus tôt.

Par qui a-t-elle été découverte ?

Elle a été découverte par Jakob Heine et Karl Oskar Medin.

PRÉSENTATION DE LA MALADIE:

Quels sont les symptômes chez l'homme et les conséquences sur la santé ?

Les symptômes sont souvent bénin et divers ( ex:pharyngite, syndrome grippal,vomissements...).Mais elle peut entrainer une méningite.

Quelle est la mortalité de la maladie ?

La mortalité est d'environ 2000 cas dans le monde par ans.

Qui est particulièrement touché par cette maladie ?

Les personnes les plus touché sont les enfant de jeune âge.

Comment est répartie cette maladie dans le monde ?

Elle est surtout présente en Afrique central et en Inde.

PRÉSENTATION DU MICRO-ORGANISME À L'ORIGINE DE CETTE MALADIE:

Quel micro-organisme est a l'origine de cette maladie ?

Le micro-organisme à l'origine de cette maladie est la polio.

A quel famille de micro-organisme appartient-il ?

C'est une maladie infectieuse aiguë.

Quels sont les principaux modes de transmission et de contamination ?

La transmission ce fait soit par voir pro-fécale soit via l'ingestion d'aliments ou d'eau contaminés.

Comment le micro-organisme agit-il dans l'organisme ?

Les premiers symptômes apparaisse environ 6 jours après la contamination.

MÉTHODES DE LUTTE CONTRE LA MALADIE:

Quels sont les moyens de prévention ?

Il n'y a pas de prévention spécifiques a par avoir un bon niveau d'hygiène.

Quels sont les soins possibles ?

Il existe le vaccin de Salk.

Quelle est leur éfficacité ?

Il protège 90% des sujets.

Le paludisme ou la malaria : une maladie infectieuse

Historique :

Quand cette maladie est elle apparue chez l'Homme ?

Le paludisme affecte les êtres humains depuis plus de 50 000 ans et aurait été un pathogène depuis le début de l'histoire de notre espèce. On trouve ainsi des parasites proches de celui de la malaria chez les chimpanzés. Il y a environ 10 000 ans, le paludisme commence à avoir un impact majeur sur la survie humaine.

Par qui et comment a-t-elle été découverte ?

La cause de la maladie a été découverte le 6 novembre 1880 à l'hôpital militaire de Constantine (Algérie) par un médecin de l'armée française, Alphonse Laveran, qui reçut le prix Nobel de physiologie ou médecine en 1907. C'est en 1897 que le médecin anglais Ronald Ross (prix Nobel en 1902) prouva que les moustiques anophèles étaient les vecteurs de la malaria.

Présentation de la maladie :

Quels sont les symptômes chez l'Homme et les conséquences sur la santé ?

Les différents symptômes de la maladie sont la fatigue généralisée, la perte d'appétit, les vertiges, les céphalées, la diarrhée, la myalgie diffuse, les troubles digestifs, les nausées, les vomissements et les douleurs abdominales.                                           La fièvre, les tremblements intermittents, les arthralgies, les signes d'anémie causée par l'hémolyse, l'hémoglobinurie, les convulsions et l'ictère sont les conséquences sur la santé humaine.

Quelle est la mortalité de la maladie ? Qui est particulièrement touché par cette maladie ? Comment est répartie cette maladie dans le monde ?

Avec 225 millions de personnes malades et 781 000 décès en 2009, le paludisme demeure la parasitose la plus importante et concerne majoritairement les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes. 80 % des cas sont enregistrés en Afrique subsaharienne.

Présentation du micro-organisme à l'origine de cette maladie :

Quel micro-organisme est à l'origine de cette maladie ? A quel famille de micro-organisme appartient-il ?

Le parasite Plasmodium falciparum est à l'origine du paludisme. Il appartient au genre Plasmodium.

File:Malaria.jpgSouce : http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Malaria.jpg

Quels sont les principaux modes de transmission et de contamination ? Comment le micro-organisme agit-il dans l'organisme ?

Le parasite du paludisme est principalement transmis la nuit lors de la piqûre par une femelle moustique du genre Anopheles, elle-même contaminée après avoir piqué un individu impaludé. Le parasite infecte les cellules hépatiques de la victime puis circule dans le sang, en colonisant les hématies et en les détruisant.

Méthodes de lutte contre la maladie :

Quels sont les moyens de prévention ?

Les méthodes utilisées pour empêcher la maladie de se répandre ou pour protéger les habitants des zones endémiques incluent la prophylaxie par la prise de médicaments, l'éradication des moustiques et la prévention des piqûres de moustiques.

Quels sont les soins possibles ? Quelle est leur efficacité ?

Il n'existe pas de vaccin à l'heure actuelle contre le paludisme mais la recherche d'un vaccin est un secteur très actif.

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