Des plaisirs et des jours

                                                   À Jouars-Pontchartrain, le 22 janvier

              À ma fille, Mme de Grignan,

        C'est une bien étrange histoire que je vais vous raconter ma fille. Hier, alors qu'un guide nous faisait visiter les montagnes enneigées qui se trouvaient à quelques kilomètres de la ville. Nous tombâmes dans un gouffre. Les cris de peur du guide résonnèrent à travers les parois rocheuses de la crevasse. En effet, celle-ci était profonde et nous savions que la mort nous attendait au fond. Mais par chance, je suis tombée sur un tas de neige poudreuse, tandis que le guide s'écrasa sur le sol rocheux sans que je ne puisse rien faire pour lui. Je dus donc continuer sans lui. Après quelques heures de marche, j'ai découvert un palais en glace! Les portes étaient de neige, je pensais que les portes étaient fermées mais lorsque je me suis approchée les portes se sont ouvertes. Je suis donc entrée dans le palais, à l'intérieur j'ai découvert deux immenses escaliers de glace qui  montaient au deuxième étage. Soudain, je me suis rendu compte que deux étranges bonhommes de neige s'approchaient de moi! Prise de panique, je me suis retournée pour m'enfuir mais deux autres bonhommes de neige se dirigeaient vers moi. J'ai couru jusqu'aux escaliers que j'ai emprunté pour arriver sur un autre bonhomme de neige qui posa sa main de neige sur mon visage... C'est alors que je me suis évanouie! En me réveillant je me rendis compte que j'étais allongée sur mon lit. Tout ça n'était donc qu'un rêve.

                                     Affectueusement,

gloser (vb): commenter
se parer (vb pronominal): revêtir des vêtements seyants, des ornements élégants
se gausser (vb pronominal): se moquer, railler qqn
étincelant (adj): brillant, éclatant, splendide
Un soleil étincelant. (sens concret). Une étincelante réussite (sens abstrait ou figuré).
épistolaire (adj): relatif à la correspondance par lettres

Un cheval vivait paisiblement dans un pré. Mais un jour, un loup vint le déranger.
La poursuite commença entre ces deux animaux.
Le cheval se mit à galoper à toute allure, mais le loup le rattrapa.

Le cheval sauta par dessus un puits, mais le loup, qui le suivait de près, tomba dedans, tête la première.
Il parvint cependant à sortir du puits, et tout mouillé, il poursuivit sa course.
Le cheval profita de ce répit pour se cacher dans une rue. Le loup le chercha pendant des heures et des heures.
Déçu, le loup regarda une dernière fois derrière lui. Il vit soudain surgir un homme qui le prit pour un chien.

Cet homme eut de la peine et l'amena chez lui.
Le cheval, enfin libre, se moqua du loup qui ne l'était plus et rentra chez lui, dans son pré.
Il vécu libre des jours heureux.
Le loup, quant à lui, resta chez l'homme jusqu'à la fin de ses jours.

A force de trop trop vouloir, on finit par se perdre.

     Après avoir traversé la mer de sable, l'enfant loup partit donc voler l'épée qui pesait plus de mille tonnes à un ogre. Il réussit cette deuxième épreuve. Il ne lui restait plus que la troisième épreuve: celle du labyrinthe. Après bien des essais, il trouva finalement la sortie du labyrinthe et y rencontra le sorcier. Il réussit à le battre grâce à l’épée de mille tonnes. Puis il arriva devant l'antre de la louve. Celle-ci lui apprit qu'une flûte enchantée était cachée dans un coffre. Après avoir ouvert ce coffre, il prit la flûte partit à la recherche d'une souris. D'après la louve, seule la souris était capable de briser leur sort. L'enfant loup retourna dans le labyrinthe et souffla dans la flûte enchantée pour attirer la souris. Il retourna vers la louve avec la souris et la flûte enchantée. La souris les transforma en humain: la louve devint une splendide princesse et l'enfant loup un beau prince.

    Pour remercier la souris, le prince joua de la flûte enchantée et un magnifique fromage apparu. Ils partirent vers la forêt où, grâce à la flûte dont ils jouèrent pour la dernière et troisième fois, ils firent bâtir une belle maison. Ils eurent beaucoup d'enfant et vécurent heureux.

Moralité: on peut avoir besoin d'un plus petit que soi.
Autre moralité: même en étant petit on peut être important.

        Il était une fois dans un lointain pays un petit garçon qui se nommait Garçonnet parce que personne ne pouvait se rappeler de son véritable prénom. Il vivait dans un manoir cédé par ses parent décédés. Il était seul et désespéré car il n'avait personne à qui parler. Il ne sortait jamais de son manoir parce qu'il avait peur du monde extérieur que ses parents lui avaient décrit.
        Un soir, pendant que le jeune garçon dormait paisiblement, le grand sorcier Marabout se faufila dans le manoir sans faire de bruit et lui jeta un sort. A cause de cela, Garçonnet eut deux visages: un honnête et un malhonnête. Le lendemain matin, Garçonnet, pour essayer de conjurer ce maléfice, prit son courage à deux mains et sortit de chez lui. Après de longues recherches il retrouva la trace du sorcier dans la forêt magique où il demanda son chemin à un arbre.
« Bonjour arbre, peux-tu me dire où je suis ?
- Bonjour, tu es dans la forêt magique jeune homme-aux-deux-visages, pourquoi cette question?
- Le sorcier Marabout m'a jeté un sort, regardez-moi! J'ai deux visages! je dois trouver la gentille petite sorcière pour lui demander son parfum enchanteur qui me redonnera mon visage.
- Le méchant sorcier Marabout? demanda l'arbre inquiet.
- Oui, il faut que tu m'aides! Je veux retrouver mon ancien visage! s'exclama le garçon.
- Eh bien, c'est par ici jeune homme, dit le chêne en pointant de sa branche le chemin.
- Merci beaucoup gentil chêne.
- A bientôt ... »
       Le petit garçon avait peur de ce qui allait se passer car c'était la première fois de sa vie qu'il sortait de chez lui, mais du haut de ses douze ans il avait confiance en lui. Il traversa la forêt magique et se sentit plus grand et plus responsable grâce à cette petite traversée. Il sut que se ne serait pas la dernière fois qu'il sortirait et que ses parents l'avaient inquiété sans raison au sujet des dangers de l'extérieur pour qu'il ne sorte pas. Garçonnet avait du mal à comprendre pourquoi ils lui avaient menti alors qu'il leur faisait confiance. « Je ne doit pas penser à cela, mon visage est la priorité pour l'instant, se dit-il. » A cet instant, il arriva devant une belle et petite maison, ce devait être la maison de la gentille petite sorcière. Je vais enfin retrouver mon visage pensa le garçon. Mais tout a coup le méchant sorcier Marabout lui sauta a la gorge en lui disant:
« Tu n'y arriveras pas comme ça! je t'en empêcherai petit ha ha ha ha ha !
- Non! je peux y arriver!
- Si tu bouges, je te jetterai un sort que rien ne pourra défaire! une magie que seul le nombre d'or est capable de conjurer!
- Tu n'en n'es point capable, affirma le garçon, tu ne réussiras pas, tu n'as pas assez confiance en toi pour cela, parce que dans le cas contraire, tu ne serais pas aussi méchant.
- Tu crois ça? eh bien regarde par toi même! »
Le garçon parvint alors à se libérer. Il se mit à crier d'un voix perçante:
« Mais quel sort m'as-tu jeté? tu ne m'as jeté aucun sort Marabout! Aucun! »
Il courut et parvint a la maison de la gentille petite sorcière où il demanda à la sorcière le parfum enchanteur qui pouvait rompre les sorts. Elle lui donna, il en versa quelques goutes sur son visage malhonnête et le sort du sorcier fut rompu. Garçonnet remercia mille fois la gentille petite sorcière et repartit pour une autre belle et longue aventure avec son beau visage.
         Depuis ce jour il ne revint plus jamais au manoir cédé par ses parents. Et c'est comme ça que se finit l' histoire du jeune Garçonnet.