15 février 2021

Océans et continents

27 décembre 2020

Histoire Cm2 : les Lumières

 

Certaines questions ne sont pas dans notre leçon mis c'est juste un entraînement .

 

Histoire CM1 : le néolithique

22 janvier 2020

Réviser les continents et les océans

Voici quelques petits jeux qui t'aideront à réviser pour l'évaluation de géographie .

 

https://world-geography-games.com/fr/monde.html

 

 

20 août 2019

Derniers devoirs

Bonjour à tous ,

j'espère que vous allez bien et que  avez été nombreux à faire le travail proposé ou que du moins vous avez beaucoup lu pendant ces vacances .

Ce sont les derniers devoirs que je vous propose .

 

Dictée :

Peu à peu, le silence s’étendait  sur les fermes isolées et les hameaux perdus au creux des vallons. Bientôt on n’entendait plus que les bruits de la nuit : un souffle de vent à la cime des peupliers, des chevaux qui remuaient dans l’écurie, un chien qui s’agitait au passage des animaux de l’ombre, hiboux ou chauve-souris. Au-dessus des champs et des prairies, quelques étoiles timides se perdaient sur le grand manteau sombre de la nuit. 

 

Lecture

Le Soleil, la Lune et Thalie

Giambattista Basile (1566-1632)

Pentamerone, journée v, conte 5.

Il y avait une fois un seigneur qui eut une fille nommée Thalie. Il fit venir les savants et les devins du royaume pour tirer son horoscope. Ceux-ci tombèrent tous d’accord que l’enfant serait un jour en grand péril à cause d’une écharde de lin. Pour éviter ce malheur, le père défendit qu’il entrât dans la maison ni lin, ni chanvre, ni rien de pareil.

Quand Thalie fut grandelette ; un jour qu’elle était à la fenêtre, elle vit passer une vieille qui filait. Comme elle n’avait jamais vu ni quenouille ni fuseau, elle trouva fort joli ce que faisait la bonne femme. Elle en éprouva même une si vive curiosité qu’elle lui dit de monter, prit la quenouille en main et commença d’étendre le fil.

Par malheur, une écharde de lin lui entra dans l’ongle et elle tomba morte par terre. À cette vue, la vieille dégringola l’escalier. Le pauvre père, en apprenant cette catastrophe, paya d’un baril de larmes ce seau d’amertume. Il fit alors porter sa fille dans un château qu’il avait à la campagne, et l’assit sur un siège de velours, sous un dais de brocart ; après quoi il ferma les portes et, à cause d’une si grande perte, afin d’oublier à tout jamais son infortune, il abandonna pour toujours ce palais.

Or, après un certain temps, il arriva qu’un roi étant à la chasse, un faucon s’échappa et s’envola sur la fenêtre de cette maison. Le roi alla le réclamer et ordonna de frapper à la porte, croyant qu’il y avait du monde. Quand on eut frappé assez longtemps, il fit apporter une échelle de vendangeur, voulant pénétrer lui-même en la maison et voir ce qu’il y avait dedans. Il y monta aussitôt, se promena partout et fut profondément étonné de ne rencontrer âme qui vive.

À la fin, il arriva à la chambre où Thalie était comme enchantée. Au premier coup d’œil, le roi crut qu’elle dormait et il l’appela ; mais il ne put la réveiller, quoi qu’il fît. Comme il s’était épris de sa beauté, il la porta à bras le corps sur un lit 1.., la laissa couchée et s’en retourna à son palais, où il ne tarda pas à oublier toute cette aventure.

Neuf mois après, la jeune fille accoucha de deux jumeaux, un garçon et une fille. Vous auriez dit deux écrins de bijoux. Ils furent élevés par deux fées qui apparurent alors dans le palais et les mirent au sein de leur mère. Une fois, comme ils eurent envie de boire  et qu’ils ne trouvèrent pas les bouts des seins, ils saisirent le doigt et le sucèrent tant qu’ils en tirèrent l’écharde.

Leur mère parut sortir d’un profond sommeil, vit ces bijoux à ses côtés, leur donna à boire et les eut aussi chers que sa vie. Cependant Thalie ne savait pas ce qui lui était arrivé, comment elle était ainsi toute seule dans ce palais avec deux enfants à côté d’elle, ni comment on lui apportait à manger sans qu’elle vît jamais personne.

Or, un jour, le roi se souvint d’elle et, sous prétexte d’une partie de chasse, vint au château. Il la trouva réveillée avec ses deux charmants enfants : il en eut une joie folle. Il révéla à la jeune fille qui il était et de quelle façon les choses s’étaient passées.

Il conçut pour elle une vive tendresse et tous les deux se jurèrent un amour éternel. Le roi resta quelques jours avec elle, puis il la quitta en lui promettant de revenir et de la tirer de là.

De retour dans son palais, il ne fit que parler de Thalie et de ses enfants : aussitôt qu’il se levait, il avait Thalie à la bouche, ainsi que le Soleil et la Lune (ce sont les noms qu’il avait donnés à ses enfants) ; s’il se couchait, il les appelait encore.

Les longues parties de chasse du monarque inspirèrent des soupçons à la reine ; sa manie de réclamer sans cesse Thalie, la Lune et le Soleil lui échauffa bien plus la tête que n’aurait pu le faire le soleil lui-même.

Elle manda donc son secrétaire et lui dit :

— Écoute, mon fils, tu es en ce moment entre Charybde et Scylla, entre la porte et le chambranle, entre le bâton et le pavé. Si tu me révèles de qui mon mari est tombé amoureux, je fais ta fortune ; si tu me le caches, je ne sais si tu es vivant ou mort !

Le compère fut saisi d’un côté par la peur et de l’autre pris à la gorge par l’intérêt, qui est une taie sur l’œil de l’honneur, l’éteignoir de la justice et le cheval déferré de la bonne foi : il répondit à la reine, selon son désir, de pain pain et de vin vin.

Elle lui ordonna donc d’aller dire à Thalie de la part du roi qu’il désirait voir ses enfants : Thalie fut enchantée de les envoyer. Ce cœur de Médée commanda alors au cuisinier de les égorger et de les accommoder à diverses sauces pour les faire manger à son pauvre mari.

Le cuisinier avait l’âme bonne. Lorsqu’il vit ces deux belles pommes d’or, il en eut compassion et les donna à sa femme pour les cacher ; à leur place, il accommoda deux chevreaux de vingt façons. Quand le roi arriva, la reine se fit un plaisir d’envoyer quérir les plats et, voyant qu’il mangeait de grand appétit, elle lui dit :

— Oh ! comme cette fricassée est bonne ! Par l’âme de mes aïeux, comme cette autre est excellente ! 

Et toujours elle lui répétait :

— Mange, c’est du tien que tu manges.

Elle chanta deux ou trois fois cette antienne sans que le roi y prît garde. À la fin, voyant que la musique continuait, il répondit :

— Je le sais, parbleu ! que je mange le mien, puisque tu n’as rien apporté dans cette maison ! Et, se levant en fureur, il s’en fut à une villa peu éloignée pour calmer sa colère.

Cela fit que le ressentiment de la reine ne fut pas entièrement assouvi. Elle manda de nouveau le secrétaire et lui ordonna de faire venir Thalie sous prétexte que le roi désirait la voir. Celle-ci le suivit dans l’espoir de trouver la lumière de sa vie et ne se doutant pas que c’était le feu qui l’attendait.

Quand elle fut arrivée, la reine lui montra une face de Néron et, de sa langue de vipère, lui dit :

— Soyez la bienvenue, madame . Tu es donc cette bonne pièce, cette mauvaise herbe qui m'a pris mon mari ! Tu es cette chienne qui m’a mis la tête à l’envers. Va, tu es venue dans ton purgatoire, où je vais te rendre le mal que tu m’as fait.

Sur ces paroles, Thalie essaya de s’excuser. Ce n’était pas sa faute : tout était arrivé pendant qu’elle dormait. Mais la reine ne voulut entendre à rien : elle fit allumer, dans la cour de son palais, un grand bûcher, et ordonna qu’on y jetât l’infortunée.

Voyant que l’affaire tournait mal, Thalie se mit à genoux devant la reine, et la pria de lui donner seulement le temps d’ôter ses habits. La reine le lui accorda, non par commisération, mais pour faire son profit de ces beaux habits brodés d’or et de perles.

Thalie commença donc de les dépouiller et, à chaque pièce qu’elle ôtait, elle jetait un cri perçant. Elle ôta successivement son corsage et sa robe, puis son jupon, et, quand elle en fut à sa dernière jupe, elle poussa un dernier cri.

Déjà on l’entraînait afin d’en faire des cendres pour la lessive des culottes de Caron, lorsque le roi accourut, vit ce spectacle et voulut savoir toute l’affaire. Il demanda ce qu’étaient devenus ses enfants : sa femme, en lui reprochant sa trahison, lui apprit comment elle l’avait attrapé. À ces mots, le malheureux prince, en proie au désespoir, se mit à dire :

— Ainsi, j’ai été moi-même le loup de mes agneaux ! Oh ! Turque renégate ! quelle chienne d’idée tu as eue là ! Va, tu en porteras la peine et ce n’est pas au Colisée que j’enverrai ta tête de mégère.

En disant ces mots, il ordonna de la jeter dans le bûcher allumé pour Thalie et avec elle le secrétaire qui avait été l’instrument de ce jeu barbare, l’ourdisseur de cette horrible trame. Il voulut qu’on en fit autant au cuisinier par qui il croyait que ses fils avaient été mis en hachis. Celui-ci tomba aux pieds du roi et dit :

— Vraiment, seigneur, pour le service que je t’ai rendu, il serait beau de voir que je n’aurais pas d’autre récompense qu’une fournaise, pas d’autre soutien qu’un poteau, pas d’autre agrément que de m’étendre et me recroqueviller dans tes flammes, pas d’autre avantage que de mêler les cendres d’un cuisinier avec celles d’une reine ; non, ce n’est point la grande récompense que j’attends pour avoir sauvé tes enfants en dépit de ce fiel de chien qui cherchait à faire rentrer dans ton corps ce qui était une partie de ce même corps.

Ces paroles transportèrent le roi qui parut s’éveiller comme d’un rêve, ne pouvant en croire ses oreilles. Enfin, s’adressant au cuisinier, il lui dit :

— S’il est vrai que tu m’aies sauvé mes enfants, sois bien sûr que je te dispenserai de tourner la broche ; je t’attacherai à la cuisine de ce cœur pour tourner mes volontés à ta guise ; je te donnerai une telle récompense que tu seras proclamé heureux par le monde entier.

Pendant que le roi parlait ainsi, la femme du cuisinier, qui vit ce dont son mari avait besoin, amena la Lune et le Soleil à leur père. Celui-ci sourit à tous les trois, y compris la mère, et, tantôt avec l’un, tantôt avec l’autre, les enfants faisaient un moulinet de baisers.

Le roi donna une grosse charge au cuisinier, le nomma gentilhomme de sa chambre et prit Thalie pour femme. Elle jouit d’une longue vie avec son époux et ses enfants, reconnaissant que

À qui a de la chance

Le bien vient même en dormant.

 A quel conte très connu , cette histoire te fait-elle penser ?

 

Calculs :

82 x 50 =       82 x500 =    487 x 3 =       487 x 30 =   487 x 300 =

 

Pose et calcule :

87 456 + 6 258 749 + 564 =

35 217 - 29 874 =

5 478 x 39 =

Combien de fois 358 23 273 ?

Problèmes

 1. Aïcha a 57 images dans sa collection. Son petit frère n’a que 8 images .

Combien lui en faut-il pour en avoir autant qu'Aïcha ?

2. 15 personnes veulent aller dans un parc distant de 20 km. Ils disposent d’une seule voiture. On ne peut pas y faire monter plus de 5 personnes à la fois.

Quelle distance la voiture va-t-elle parcourir pour amener ces 15 personnes au parc ?

Anglais

Pour réviser les nombres

 

de 1 à 20

https://www.youtube.com/watch?v=TeNdOGv1Ccw 

 

et même plus

https://kids.englishforschools.fr/home_ressource/-/view/kOQRDf8Z7gkK/content/compter-jusqu-a-100/10192

 et une petite histoire

 https://www.youtube.com/watch?v=KndSVsY5HWM

 

Bon courage et à bientôt .

 

 

 

 

13 août 2019

Cinquièmes devoirs

Bonjour à tous ,

j'espère que vous allez bien ? Voici donc la suite de vos devoirs .

Dictée

La rue des drapiers portait bien son nom : dans toutes les boutiques et même sur les trottoirs, partout on vendait du tissu. La rue était un immense marché bourdonnant. Les clientes s’arrêtaient, se bousculaient devant les étalages. Elles regardaient et palpaient les étoffes. Elles s’inquiétaient des prix, elles admiraient les soies brillantes. Les vendeurs s’affairaient, mesuraient, coupaient, promettaient les prix les plus intéressants. C’était un monde plein de cris, de couleurs, de mouvements. 

Lecture

Nous continuons de voyager et nous partons pour le Brésil . Ce conte nous explique l'origine du guarana qui est une plante dont les fruits ont un aspect très particulier ... A quoi vous font-ils penser ?

Il y a longtemps de cela, dans les profondeurs de la jungle brésilienne, vivaient deux Indiens – l’homme et son épouse. Ils étaient le couple le plus heureux de la tribu Maués. Ils étaient aimés de tous et travaillaient sans cesse pour le bien-être de chacun. Mais ils souffraient d’une tristesse immense : ils n‘avaient pas enfant.

Le grand dieu indien Tupã, dieu du tonnerre, avait alors pris pitié d'eux et leur avait fait cadeau d’un fils. La naissance de l’enfant avait rendu le couple encore plus heureux et plus prospère. L’enfant avait grandi parmi les autres garçons du village et était devenu fort et intelligent, bon avec l'arc et la flèche, et parmi les meilleurs traqueurs de la tribu.

Et lorsqu’ il n’aidait sa mère dans  les tâches quotidiennes ou qu’il n’accompagnait pas  son père à la pêche ou à la chasse, il s’efforçait d'apprendre les mille et un secrets de la jungle. D’ailleurs, le garçon savait presque tout au sujet des animaux : plusieurs juraient qu'il pourrait parler aux singes, chanter avec les oiseaux de forêt et même faire danser les serpents.

Toutefois ,il y avait une chose qu'il n'avait jamais apprise : l’existence de Jurupari, l'esprit mauvais qui menaçait au cœur de la jungle. C’est que les aînés le croyaient trop jeune pour entendre les histoires terribles qu’on racontait à son sujet.

La réputation du garçon était devenue si grande  que même Jurupari en avait entendu parler. L'esprit mauvais était devenu furieux en voyant qu'un si jeune garçon était ainsi respecté par tous : humains et animaux. C’est alors que le désir de vengeance avait germé dans son cœur .

Un jour, le garçon adoré de la tribu était parti seul, comme il lui arrivait souvent, afin de cueillir des fruits  pour sa mère. Il était monté dans un grand arbre à pain dont les fruits sont aussi gros que deux poings. Pour les manger, on les coupe en tranches épaisses que l'on fait cuire sur un feu de charbons. Le dedans devient blanc, tendre comme  la mie du pain frais.

Jurupari avait vu sa chance : il s’était transformé en serpent d’apparence inoffensive. Le garçon ne s’était pas inquiété à la vue de ce grand reptile qui descendait le long des branches et qui se rapprochait de lui. C’est là que le serpent l’avait mordu à la cheville pour lui injecter son venin mortel.

Entièrement paralysé, l’enfant n’avait pu se retenir à la branche et était tombé de l'arbre.

Au crépuscule, ne voyant pas leur fils revenir à l' heure habituelle, ses parents s’étaient inquiétés et les hommes de la tribu avaient organisé une recherche. Peu de temps après, ils avaient retrouvé le corps de l’enfant sous l'arbre géant.

D'abord les aînés ne pouvaient pas le croire car ils savaient que le garçon connaissait tout à propos des serpents de la jungle. Mais, après avoir échangé et discuté pendant un moment, un des aînés en avait déduit que ce ne pouvait qu’être Jurupari qui avait trompé l’enfant.

La tribu entière, et les tribus voisines, avaient beaucoup pleuré la mort du jeune garçon. Même le grand dieu indien Tupã avait été profondément attristé. Si bien que de puissants grondements de tonnerre avaient été entendus à des kilomètres  à la ronde alors qu’il n'y avait aucun nuage dans le ciel. La mère du garçon avait  compris le message que le dieu envoyait à la tribu. Le dieu tonnerre voulait leur dire qu’il partageait leur chagrin  et soulager leur peine . Tupã demandé à  la mère de planter en terre les yeux de son fil et il lui promit qu’il en naîtrait une plante unique.

Les mois avaient passé, les parents avaient longtemps pleuré sur la tombe de leur enfant puis, par une radieuse matinée, une très belle plante y avait poussé, dont les petits fruits ressemblaient aux yeux du garçon. C'est ainsi qu’est né le guarana qui, en langue Tupi, veut dire « l’arbre de vie » qui apporte la santé et le bonheur.

Depuis, dans certains villages le long de l’Amazonie au Brésil, les Indiens mastiquent le fruit ou le font sécher pour le réduire en poudre, comme on le fait pour le café, et le boivent et on raconte que certains vivent jusqu’à un âge très avancé.

Mathématiques

Calculs :

84 x 30 =   ; 58 x 6 = ; 94 x 200 =

Pose et calcule :

458 + 65 854 + 452 964 +3 =

12 547 - 9 7653 =

587 x 480 =

Combien de fois 853 dans 23 031 ? Fais ton répertoire ; écris la formule .

Problèmes

1.

Un pâtissier range 78 madeleines dans des boîtes. Dans chaque boîte, il met six madeleines .

Combien de boîtes remplira-t-il ? Combien restera-t-il de madeleines ?

2.

Jeanne habite à 300 mètres de l’école.

Elle fait le trajet 2 fois par jour , 4 fois par semaine .

Quelle distance parcourt-elle en une semaine ?

 

Anglais

Une petite histoire en anglais ...

https://www.anglaisfacile.com/exercices/exercice-anglais-2/exercice-anglais-51692.php

 

une petite révision des couleurs

https://www.youtube.com/watch?v=DfRXpUzAlG8

 

une petite révision des jours :

https://www.youtube.com/watch?v=4EJFOt_mIzo

 

Travaillez bien .

A la semaine prochaine .

 

 

07 août 2019

Quatrièmes devoirs

Bonjour à tous ,

comme il ne fait plus très beau , vous serez peut-être contents de trouver vos devoirs ...

Dictée

Les serpents

Ils ont un corps allongé, sans pattes, et se déplacent en rampant. Leur vue n'est pas très bonne, ils n'ont pas d'oreilles. C'est avec leur langue qu'ils perçoivent le monde qui les entoure. Les serpents changent souvent  de peau. On dit qu'ils muent. Ils sont presque tous carnivores. Certains s'entourent autour de leur proie pour l'étouffer puis ils l'avalent toujours en commençant par la tête.

Les femelles pondent des œufs.

Lecture

Vous allez retrouver votre vieil ami Nasreddin ...

Une question de lumière

Un jour, un homme trouve Nasreddin Hodja en pleine nuit, à quatre pattes, cherchant quelque chose dans le halo de lumière d'un lampadaire.

— As-tu égaré quelque chose ? lui demande-t-il.

— Oui, j'ai perdu mes clés, répond Nasreddin.

— Et où les as-tu laissées tomber ?

 — Là-bas, dit Nasreddin, en désignant un porche obscur.

— Mais alors pourquoi les cherches-tu ici, alors que tu les as perdues ailleurs ? C'est stupide !

 — Pas tant que ça ! répond Nasreddin, je préfère les chercher là où il y a de la lumière !

 

L'omelette

Nasreddin Hodja du temps qu’il était aubergiste à la campagne, voit arriver un jour une troupe brillante de chasseurs à cheval. C’est un grand seigneur et sa suite.

— Holà, aubergiste, une collation ! Nous avons l’estomac vide. Nasreddin leur prépare une omelette qu’ils mangent avec appétit.

— Combien te dois-je ? demande le seigneur au moment de repartir.

— Trente dinars, Excellence.

— Par Allah ! Trente dinars pour une omelette ! Les œufs sont donc bien rares par ici.

— Non, Excellence, ce ne sont pas les œufs qui sont rares par ici, ce sont les gens riches.

Un conseil d'ami

— Quelle est la chose la plus précieuse au monde ? l'interrogent les amis de Hodja.

— C'est facile ! Un conseil d'ami n'a pas de prix, répond Nasreddin.

— Et la chose qui a le moins de valeur ?

— C'est aussi un conseil d'ami, répond-il à nouveau.

Voyant ses amis étonnés, il ajoute l'explication suivante :

— Le conseil d'un ami peut s'avérer sans prix s'il est suivi. Par contre, il est sans valeur si on n'entient pas compte.

Le soleil ou la lune ?

On n’aimait bien embarrasser Nasreddin Hodja avec des questions oiseuses ou carrément impossibles à résoudre. Un jour, on lui demande :

— Nasreddin, toi qui es versé dans les sciences et les mystères, dis-nous quel est le plus utile du  soleil ou de la lune.

— La lune sans aucun doute. Elle éclaire quand il fait nuit, alors que ce stupide soleil luit quand il fait jour.

Le lac et le seau

Nasreddin Hodja et un de ses amis sont assis un soir au bord du lac d'Aksehir. L'homme a déjà entendu le Hodja dire de nombreuses inepties et il commence à en avoir assez :

— Enfin, Nasreddin, tu exagères! La réalité existe, tout de même.

— Certes, concède le Hodja, mais elle est très relative...

— Du tout, elle est absolue !

— Donne-moi un exemple d'une telle réalité, insiste Nasreddin.

— Eh bien, je ne sais pas... Tiens, tu ne vas quand même pas prétendre qu'on pourrait mettre toute l'eau de ce lac immense dans un seau .

— Eh bien, si, justement ! Cela dépend de la taille du seau . 

 

Et voici une petite histoire de Nasreddin que tu pourras écouter :

https://www.youtube.com/watch?v=YOQXj2v6M6w

 

Mathématiques

Calculs :

635 x 100 =  ; 56 x 60 = ; 37 x 500 =

 

32 + 584 965 + 32 584 954 + 325 =

63 952 - 56 847 =

358 x 670 =

Combien de fois 487 dans 149 512 ?

Problèmes :

  1. Un épicier doit ranger 132 bouteilles vides dans des caisses de 20 bouteilles.

Combien lui faut-il de caisses ? Combien de bouteilles ne seront-elles pas rangées ?

 

  1. 4 objets identiques sont pesés ensemble. En tout ils pèsent 92g.

Combien pèse chacun de ces objets ?

 

  1. Combien de bulbes de jacinthes y a-t-il dans 100 sachets de 25 bulbes ?

 

Anglais

Une petite histoire en anglais que tu connais déjà mais essaie de retrouver des mots que tu connais .

https://www.anglaisfacile.com/exercices/exercice-anglais-2/exercice-anglais-51747.php

 

et une autre vidéo pur revoir du vocabulaire

 

https://www.youtube.com/watch?v=zuG-4sMuAOw

 

 

Bon courage à tous . A la semaine prochaine .

 

29 juillet 2019

Troisièmes devoirs

Bonjour à tous ,

j'espère que vous profitez toujours bien de ces vacances et que la chaleur de la semaine dernière  ne vous a pas trop fatigués .

Nous reprenons donc les devoirs après cette petite interruption . N'hésitez pas à laisser un commentaire si vous avez des questions .

Dictée N°3

Le lézard

Le lézard a une tête triangulaire qui se termine par une bouche très fendue d’où sort parfois une langue fourchue. Il a deux narines, deux yeux placés de côté recouverts de paupières mobiles. Les oreilles sont derrière les yeux.

Des écailles recouvrent tout le corps.

Le lézard mue et cela lui permet de grossir. Il a quatre pattes courtes terminées par cinq doigts munis de griffes. Il se déplace en rampant.

 

Lecture

Poissons et pêcheurs

Jerome Klapka Jerome (1859-1927)

Sur le chemin du retour, nous nous arrêtâmes dans une petite auberge au bord de l’eau, pour nous reposer, entre autres choses.

Nous allâmes nous asseoir dans le salon. Il y avait là, fumant une longue pipe en terre, un vieux bonhomme avec lequel nous liâmes conversation.

Il nous dit que la journée avait été belle et nous lui répondîmes que la veille aussi il avait fait beau, puis nous prédîmes en chœur qu’il continuerait de faire beau le lendemain, et George ajouta que la moisson promettait d’être belle. 

Après quoi, il nous arriva de dire que nous étions étrangers au pays et que nous repartions le lendemain matin.

Il s’ensuivit un silence au cours duquel nous laissâmes nos regards errer dans la pièce. Ils finirent par se poser sur une vitrine de verre poussiéreuse accrochée très haut au-dessus de la cheminée et qui contenait une truite. Cette truite me fascina tant elle était énorme. Je l’avais d’abord prise pour une morue.

– Ah! fit le vieux bonhomme, suivant la direction de mon regard, c’est une belle bête, pas vrai?
– Exceptionnelle, murmurai-je; et George demanda à notre interlocuteur s’il avait une idée de son poids.
– Dix-huit livres et demie ( soit plus de huit kilogrammes ) , répondit notre ami, en se levant pour prendre son veston à la patère. Oui, poursuivit-il, cela fera seize ans le trois du mois prochain que je l’ai pêchée. Je l’ai prise juste sous le pont avec un vairon pour appât. On m’avait dit qu’elle se trouvait par là; je m’étais promis de l’avoir, et je l’ai eue. On n’en voit plus beaucoup de cette taille à présent. Bonne nuit, messieurs, bonne nuit.

Et il sortit, nous laissant seuls. 

Nous ne pûmes dès lors plus détacher nos yeux de ce poisson. C’était vraiment un beau spécimen. Nous restions là à le contempler, lorsque le voiturier des lieux, qui venait de s’arrêter à l’auberge, apparut à la porte du salon, une pinte de bière à la main, et se mit lui aussi à regarder le monstre.

– Sacrée belle truite, commença George, se tournant vers lui.
– Ah! vous pouvez le dire, monsieur, répondit l’homme. Il avala une gorgée de sa bière, puis ajouta: Vous n’étiez sans doute pas ici, messieurs, quand elle a été prise.
– Non, lui répondit-on. Nous sommes étrangers au pays.
– Ah! fit le voiturier, alors vous ne pouvez pas savoir. Cela fera bientôt cinq ans que je l’ai prise.
– Oh! c’est donc vous qui l’avez prise? demandai-je.
– Oui, monsieur, juste au-dessous de l’écluse – du moins là où était l’écluse à l'époque – un vendredi après-midi; et le plus remarquable, c’est que je l’ai prise à la mouche. J’étais allé pêcher le brochet, voyez-vous, et je ne m’attendais pas du tout à une truite. Quand je vis ce mastodonte au bout de ma ligne, j’ai failli en tomber à la renverse. Vous vous rendez compte, une truite de vingt-six livres ( soit douze kilogrammes ) ! Bonne nuit, messieurs, bonne nuit. 

Cinq minutes plus tard, un troisième individu entra et nous raconta comment il l’avait prise au petit matin, avec un minuscule barbeau pour appât. Il nous quitta à son tour et un homme d’une cinquantaine d’années à l’air grave et impassible fit son apparition dans la pièce et alla s’asseoir près de la fenêtre.

Nous restâmes silencieux un moment, mais à la fin George se tourna vers le nouveau venu et lui dit:

– Veuillez pardonner à deux étrangers du pays, et j’espère que vous excuserez la liberté que nous prenons, mon ami et moi, mais nous vous serions très obligés de nous raconter comment vous avez pris cette truite.
– Mais qui donc vous a dit que je l’avais prise? s’écria-t-il, étonné.

Nous lui répondîmes que personne ne nous l’avait dit, mais que nous avions l’intuition qu’il était l’heureux auteur de cet incomparable exploit.

«Ça alors! vous m’étonnez, jeunes gens, dit-il en riant, car, voyez-vous, vous avez deviné juste: c’est bien moi qui l’ai prise.»

Et de nous conter par le menu comment il avait bataillé pendant une demi-heure pour la ramener et comment elle avait cassé sa canne! Il ajouta qu’en rentrant chez lui, il l'avait pesée avec soin, et que la balance avait accusé trente-quatre livres ( soit quinze kilogrammes ) .

Après qu’il fut parti, le patron entra. Nous lui rapportâmes les diverses histoires que nous avions entendues au sujet de sa truite. Il s’en amusa fort, et nous rîmes tous trois de bon cœur.

«Quels farceurs, ce Jim Bâtes et ce Joe Muggles, ce M. Jones et ce vieux Billy Maunders, d’aller vous raconter qu’ils l’ont prise! Ah! ah! ha! elle est bien bonne! s'écria le brave homme, riant de plus belle. Non, mais vous les voyez m’en faire cadeau pour l’exposer dans mon salon, si c’étaient eux qui l’avaient prise! Ah! Ah! Ah!»

Et il nous raconta la véritable histoire du poisson. Il apparaissait qu’il l’avait attrapé il y a fort longtemps, alors qu’il était encore tout gosse, et pas du tout par habileté, mais grâce à cette chance inexplicable qui semble toujours favoriser un gamin qui fait l'école buissonnière et s’en va pêcher par un après-midi ensoleillé, avec un bout de ficelle noué à l’extrémité d’une branche d’arbre.

Il nous affirma que cette truite lui avait épargné la fessée en rentrant chez lui, et que son maître d’école lui-même avait déclaré que ça valait bien la récitation de la règle de trois et les exercices réunis.

Sur ce, le patron fut demandé à l’office et il nous laissa à la contemplation de son trophée.

C’était vraiment une truite extraordinaire. Plus nous la regardions, plus elle nous émerveillait.

Elle passionnait tellement George qu’il grimpa sur une chaise pour la voir de plus près.

Mais la chaise bascula, et George se raccrocha désespérément à vitrine, qui céda et tomba avec fracas, George et la chaise avec elle.

– Tu n’as pas abîmé le poisson, au moins? m’écriai-je en me précipitant.
– J’espère que non, répondit George, se relevant avec précaution et regardant autour de lui.

Hélas! La truite gisait en mille morceaux – je dis mille, mais il n’y en avait peut-être que neuf cents. Je ne les ai pas comptés.

C’était curieux tout de même qu’une truite empaillée se brisât de cette façon.

Oui, assurément, c’eût été des plus étranges, s’il se fût agi d’une truite empaillée, mais ce n’était pas le cas.

Cette truite était en plâtre de Paris.

 

Mathématiques

Ecris en chiffres :

trois-cent-vingt-et-un-millions-cinq-cent-mille-cinq

Ecris en lettres

54 048 084

Calculs

87 x 200 =     ; 654 x 40 =  ; 65 x 80 =

Pose et calcule

65 + 68 521 + 478 987 =

54007 - 39 874 =

745 x 804 =

Combien de fois 96 dans 45 900 ?  Fabrique ton répertoire , tu peux utiliser ta calculette .

Problèmes :

1. Lorsque Jeanne, Zoé et Léa se pèsent ensemble, la balance indique 85kg. Jeanne pèse 27kg et Zoé 30kg.

Combien pèse Léa?

2. Un cycliste va de chez lui à Vallet. A l’aller, après 30km, il s’arrête chez un ami.Puis il parcourt 4km jusqu’à Vallet et revient chez lui par le même chemin.

Quelle distance a-t-il parcourue ?

Anglais

Si tu suis ce lien , tu découvriras un conte en anglais . Tu ne comprendras pas beaucoup de mots  bien sûr  et c'est normal. Mais grâce aux images , tu comprendras l'histoire  et tu t'habitueras encore plus à écouter la langue anglaise .

https://www.anglaisfacile.com/exercices/exercice-anglais-2/exercice-anglais-94562.php

 

et une petite chanson

 

https://www.youtube.com/watch?v=luZCTiSvvoo

 

Bon courage à tous .

 

A la semaine prochaine .

 

 

 

 

16 juillet 2019

Devoirs : deuxième livraison

 Bonjour à tous ,

j'espère que vous passez de bonnes vacances et que vous vous reposez bien .

Voici la suite des devoirs que vous pouvez faire .

 

Dictée N°2

Dans les bois

J'aime me promener dans les bois. Les oiseaux construisent leur nid dans les arbres. Au printemps, ils pondent des œufs. Les lièvres s'enfuient pour échapper aux chasseurs. Les hérissons dorment la journée et cherchent de la nourriture pendant la nuit, leurs piquants les protègent. Les biches et les cerfs se poursuivent pour jouer.

Et moi, je ramasse des feuilles, des noisettes, des glands et des noix. En automne, les feuilles tombent des arbres et je les fais sécher.

Lecture

Il était une fois un vieil homme oui avait trois fils. Les deux aînés étaient intelligents, mais le troisième était un sot: on l'appelait Emilien-le-bon-à-rien. Les deux aînés travaillaient, Emilien, lui, restait toute la journée allongé sur le poêle à ne rien faire. Un jour, ses deux frères s'en allèrent à la foire. Leurs femmes appelèrent Emilien:
- Emilien, va chercher de l'eau.

Mais il leur répondit du haut de son poêle :

- Je n'en ai pas envie...
- Emilien, tu ferais mieux d'y aller, sinon tes frères ne te rapporteront rien de la foire.
- Bon, d'accord, j'y vais.
Emilien descendit de son poêle, enfila ses bottes, s'habilla, prit des seaux et une hache et s'en alla à la rivière. Là il creusa un trou dans la glace, y plongea les seaux, les posa, puis il regarda dans le trou. Tout à coup il aperçut un brochet. D'un seul geste il l'attrapa:

- J'en ferai une bonne soupe !

Mais soudain le brochet se mit à parler:
- Emilien, rejette-moi à l'eau, je te rendrai service.
Mais Emilien se mit à rire :
-Comment peux-tu me rendre service... Non, je vais t'emporter chez moi et je dirai à mes belles-sœurs de te faire cuire. Et nous mangerons une bonne soupe de poisson.
A nouveau le brochet se mit à le supplier:
- Emilien, Emilien, rejette-moi à l'eau, je ferai tout ce que tu voudras.
- D'accord, mais prouve-moi d'abord que tu ne cherches pas à me tromper, alors je te relâcherai.
Alors le brochet lui demanda:

- Emilien, Emilien, dis-moi ce que tu désires.
- Je veux que mes seaux s'en aillent tous seuls à la maison, sans que l'eau se renverse...
Et le brochet de lui répondre :

- Souviens-toi de mes paroles, lorsque tu voudras quelque chose, il te suffira de répéter:
«De par la volonté de messire Brochet et selon mon bon plaisir.»
Et Emilien répète:

- De par la volonté de messire Brochet et selon mon bon plaisir, mes seaux, retournez tout seuls à la maison...
A peine eut-il prononcé ces mots que les seaux remontèrent   sur la berge. Emilien remit le brochet à l'eau et suivit ses seaux. Les seaux traversèrent le village et les gens s'étonnèrent. Quant à Emilien, il marchait derrière eux en riant... Les seaux rentrèrent tous seuls dans l'isba et s'installèrent sur le banc; quant à Emilien, il s'allongea à nouveau sur son poêle.

    Au bout de quelque temps, ses belles-sœurs lui dirent:
- Emilien, pourquoi restes-tu couché? Tu ferais mieux d'aller couper du bois.
- Je n'en ai pas envie...
- Si tu ne va pas couper du bois, tes frères ne te rapporteront rien de la foire.
Cela ne disait rien à Emilien de descendre de son poêle. Mais il se souvint alors du brochet et prononça à mi-voix:
- De par la volonté de messire Brochet et selon mon bon plaisir, que ma hache aille couper du bois et que les bûches rentrent  dans l'isba et se placent dans le poêle...
La hache bondit de sous le banc et s'en alla dans la cour où elle se mit à couper du bois. Quant aux bûches, elles s'en revinrent  dans l'isba et se placèrent dans le poêle. Au bout de quelque temps, les belles-sœurs d'Emilien lui dirent à nouveau:
- Emilien, nous n'avons plus de bois, va en chercher dans la forêt.
Mais lui leur répondit du haut de son poêle :

- Et vous alors ?
- Quoi, et nous?... Est-ce notre travail d'aller chercher du bois dans la forêt?
- Je n'en ai pas envie, moi...
- Eh bien, tu n'auras pas de cadeau.
Rien à faire. Emilien dut descendre de son poêle. Il enfila ses bottes, s'habilla, prit la hache et une corde, sortit dans la cour et s'installa sur son traîneau :
- Allons, les femmes, ouvrez le portail ! Mais ses belles-sœurs lui répondirent :
- Eh ! Tu deviens fou ! Te voilà assis dans ton traîneau sans même avoir attelé le cheval.
- Je n'ai pas besoin de cheval.
Les belles-sœurs ouvrirent donc le portail et Emilien prononça à mi-voix :
- De par la volonté de messire Brochet et selon mon bon plaisir, mon traîneau, va-t'en dans la forêt...
Le traîneau partit tout seul si vite, si vite, qu'un cheval n'aurait pu le rattraper.
Pour se rendre dans la forêt, il fallait traverser la ville. Là le traîneau renversa beaucoup de monde. Les gens se mirent à crier: «Retenez-le, attrapez-le!» Mais Emilien accéléra l'allure. Il arriva enfin dans la forêt:
- De par la volonté de messire Brochet et selon mon bon plaisir, que ma hache coupe du bois bien sec, que les bûches se rangent d'elles-mêmes dans le traîneau et qu'elles se ficellent toutes seules...
La hache se mit à couper du bois bien sec, quant aux bûches, elles s'installèrent d'elles-mêmes dans le traîneau et se ficelèrent  avec la corde. Puis Emilien ordonna à la hache de lui tailler un bon bâton si gros, si lourd qu'on ait peine à le soulever. Puis il s'assit sur le chargement de bois:
- De par la volonté de messire Brochet et selon mon bon plaisir, mon traîneau, retourne à la maison...
Et le traîneau se dirigea vers la maison d'Emilien. Emilien traversa à nouveau la ville où il avait renversé beaucoup de monde en passant, mais là, on l'attendait déjà. Les gens se saisirent d'Emilien et se mirent à l'injurier et à le battre. Emilien vit bien que les choses allaient mal tourner et prononça à mi-voix :
- De par la volonté de messire Brochet et selon mon bon plaisir, mon bâton, frotte-leur les côtes...
Le bâton bondit et se mit à frapper. Les gens se dispersèrent; Emilien, lui, s'en revint à la maison et s'installa à nouveau sur le poêle. Au bout de quelque temps le roi entendit parler des agissements d'Emilien, et il ordonna à un officier d'aller le chercher et de le ramener au palais. L'officier arriva, entra dans l'isba où vivait Emilien et demanda:
- C'est toi Emilien-le-bon-à rien?

Et lui, de son poêle :
- Qu'est-ce qu'il te faut?
- Dépêche-toi de t'habiller, je t'emmène chez le roi.
- Je n'en ai pas envie, moi...

L'officier se mit en colère et le gifla. Emilien dit alors à mi-voix :
- De par la volonté de messire Brochet et selon mon bon plaisir, va, mon bâton, frotte-lui les côtes...
Le bâton bondit et se mit à frapper l'officier. Celui-ci eut beaucoup de mal à se sauver. Le roi s'étonna de ce que son officier n'ait pu avoir raison d'Emilien et il lui envoya son plus grand dignitaire :
- Amène-moi Emilien-le-bon-à-rien, sinon je te ferai trancher la tête.

    Le dignitaire acheta des raisins secs, des pruneaux, des pains d'épice, et il s'en alla vers l'isba où habitait Emilien. Il entra et demanda aux jeunes femmes ce que préférait Emilien.
- Emilien aime bien qu'on lui parle gentiment, qu'on lui promette de splendides vêtements, alors il fait tout ce qu'on lui demande.
Le grand dignitaire donna les raisins secs, les pruneaux et les pains d'épice à Emilien et lui dit :
-Emilien, pourquoi restes-tu allongé sur ton poêle? Allons trouver le roi.
- Mais je suis installé bien au chaud...
- Emilien, chez le roi on te nourrira bien, on te donnera à boire. Allons, viens avec moi.
- Je n'en ai pas envie, moi...
- Emilien, le roi t'offrira des vêtements splendides, une toque en fourrure et des bottes.
Emilien réfléchit longuement, puis répondit:
- Bon, d'accord, pars devant, moi, je te suivrai.
Le général s'en alla. Emilien resta encore quelque temps allongé, puis il dit:
- De par la volonté de messire Brochet et selon mon bon plaisir, va, mon poêle, allons chez le roi...
On entendit alors un énorme craquement, le toit trembla, un mur s'abattit et le poêle sortit dans la rue et prit la route vers le palais du roi.Le roi, qui regardait par la fenêtre, s'étonna:
- Quel est donc ce phénomène ?

Le grand dignitaire lui répondit :
- C'est Emilien qui vient te voir, monté sur son poêle.

Le roi sortit sur le perron :
- Qu'est-ce donc, Emilien, on se plaint beaucoup de toi? Tu as renversé beaucoup de monde.
- Et pourquoi se sont-ils jetés sous mon traîneau?
Au même instant la fille du roi, la princesse Marie, se mit à sa fenêtre et regarda Emilien. Emilien l'aperçut et prononça à mi-voix:
- De par la volonté de messire Brochet et selon mon bon plaisir, que la fille du roi tombe amoureuse de moi...
Et il dit encore :
- Mon poêle, retourne à la maison...
Le poêle fit demi-tour et s'en retourna. Il rentra dans l'isba et se remit à sa place. Et Emilien restait toujours allongé. Au palais du roi, ce n'étaient que cris et larmes. La princesse Marie se languissait d'Emilien, elle ne pouvait vivre sans lui. Elle demanda à son père qu'il la donne pour épouse à Emilien. Le roi, fort affligé, ordonna à son grand dignitaire:
- Allons, ramène-moi Emilien mort ou vif, ou je te ferai trancher la tête.
Le grand dignitaire acheta des vins délicieux et des mets divers. Il alla trouver Emilien et le régala. Emilien but, mangea et, ivre, alla se coucher. Mais le grand dignitaire l'installa dans un chariot et le conduisit chez le roi.Le roi ordonna alors qu'on apporte un grand tonneau cerclé de fer. On y installa Emilien et la princesse Marie. Le tonneau fut scellé et jeté à la mer. Au bout d'un certain temps Emilien s'éveilla. Il se retrouva dans l'obscurité et fort à l'étroit :
- Où suis-je donc? On lui répond:
- Quel malheur, quel désespoir, cher Emilien ! On nous a enfermé dans un tonneau qu'on a jeté à la mer.
- Mais qui es-tu, toi?
- Je suis la princesse Marie.

Emilien dit alors:
- De par la volonté de messire Brochet et selon mon bon plaisir, que des vents violents amènent le tonneau sur un beau rivage couvert de sable doré...
Des vents violents se mirent à souffler. La mer s'agita. Le tonneau fut jeté sur un rivage couvert de sable doré. Emilien et la princesse Marie sortirent du tonneau.
-Mon cher Emilien, où allons-nous vivre? Il faudrait que tu construises une petite isba.
- Je n'en ai pas envie, moi...
Alors la princesse le supplia, le supplia et Emilien finit par s'écrier :
- De par la volonté de messire Brochet et selon mon bon plaisir, qu'un palais de pierre au toit doré se construise ...
A peine eut-il prononcé ces mots qu'apparut un palais de pierre au toit doré. Le palais était entouré d'un jardin plein de fleurs où chantaient des oiseaux. La princesse Marie et Emilien entrèrent dans le palais et se mirent à la fenêtre.
- Mon cher Emilien, ne pourrais-tu donc devenir un beau jeune homme?
Emilien ne réfléchit pas longtemps:
- De par la volonté de messire Brochet et selon mon bon plaisir, que je devienne un beau jeune homme, le plus beau qui existe.

Et Emilien devint si beau, si beau... qu'on ne peut ni le dire, ni le décrire. Le roi justement était à la chasse. Soudain, il aperçut un palais là où auparavant il n'y avait rien.
- Quel est le malappris qui, sans ma permission, a osé construire un palais sur mes terres?
Et il envoya demander à qui appartenait ce palais. Les envoyés accoururent près de la fenêtre et demandèrent à qui appartenait ce palais. Emilien leur répliqua:
- Dites au roi qu'il vienne me rendre visite, et je lui répondrai moi-même.
Le roi vint donc lui rendre visite. Emilien l'accueillit, le fit entrer dans le palais et l'installa à table. Ils se mirent à festoyer. Le roi mangea, but et s'étonna:
- Qui es-tu donc, brave jeune homme ?
-Te souviens-tu d'Emilien-le-bon-à-rien? J'étais venu chez toi, monté sur mon poêle, et toi, tu as ordonné qu'on m'enferme dans un tonneau avec ta fille, et tu nous as fait jeter à la mer. C'est moi, Emilien. Si je veux, je peux incendier et dévaster tout ton royaume.

Le roi fut fort effrayé et se mit à demander pardon :
- Epouse ma fille, Emilien, prends mon royaume, mais ne me fais pas mourir !
On organisa alors un festin magnifique. Emilien épousa la princesse Marie et gouverna le pays.

Voici la fin de mon récit. Qui l'a écouté a bien fait.

 

Mathématiques

Ecris ce nombre en lettres :

123 000 023

Calculs:

315 236 963  + 65 897 410 =

65 043 - 56 987 =

947 x 608 =

Combien de fois 356 dans 215 028 ? N'oublie pas d'écrire la formule .

Sans poser     748 x10 =   ; 52 x 20 =   ; 37 x 300 = 

Problème :

J’ai une encyclopédie en 24 volumes qui représentent en tout 3 576 pages.

Combien y a-t-il de pages dans un volume ?

N'oublie pas de réviser les tables . ( voir le lien dans le billet "premiers devoirs" ) .

Voici une nouvelle petite vidéo pour réviser l'anglais :

 

https://www.youtube.com/watch?v=RHTNJ9ezwb0

 

Bon courage . A la semaine prochaine .

 

09 juillet 2019

Premiers devoirs

Bonjour à tous ,

voici donc les premiers devoirs que vous pouvez faire ;

 

Dictée

Quel caractère !

La taupe s’active en général quatre heures, puis dort trois heures pour digérer tout ce qu’elle avale. Elle a très mauvais caractère. La femelle taupe met au monde quatre ou cinq petits. Leur mère les allaite pendant environ un mois. A un mois et demi, ils sont déjà grands et leur mère les chasse. Alors, chacun prend son indépendance et part en quête d’une prairie inhabitée.

 

Lecture

Pourquoi la hyène est-elle rayée ?

 

Autrefois, il y a fort longtemps de cela, la hyène était très amie avec le lièvre. C'était une amitié bien étrange : rusée, la hyène trompait le lièvre chaque fois que l'occasion se présentait et le brave lièvre la laissait faire. Ne voulant pas de querelles, il préférait ne rien dire.
Souvent, nos deux amis allaient ensemble à la pêche. Patient et silencieux, le lièvre restait pendant des heures au bord de l'eau. Aussi attrapait-il bien plus de poissons que la turbulente hyène qui n'arrêtait pas de courir sur la berge au point que ses poissons arrivaient à s'échapper, même avec la ligne. Malgré cela, la hyène n'était jamais perdante. A tout moment, elle dérobait au lièvre son poisson, de sorte que celui-ci pêchait  surtout pour elle. Un jour, il en eut assez :
"Je passe mon temps à pêcher, mais en fin de compte, c'est toi qui manges tout le poisson. "
"Il est bien possible que je mange un peu plus de poissons que toi, mais je suis aussi plus grande que toi. Tu n'arriverais même pas à manger tout ce poisson et il finirait par se gâter ( = pourrir) ", rétorqua la hyène.
"La question n'est pas là. Je peux le faire fumer et le poisson fumé ne se gâte pas. "
"D'accord, nous allons fumer le poisson ", accepta la hyène s'imaginant qu'elle arriverait bien à voler le poisson fumé.
Le lièvre était brave, mais pas stupide. Il ramassa sa pêche et s'en alla sur l'autre berge.
La hyène fit la grimace :
"Surtout ne t'endors pas : on risquerait de venir voler ton poisson ! "
Sur ce, ils se quittèrent. A la tombée de la nuit, la hyène appela le lièvre :
"Hé, lièvre ! as-tu fini de fumer ton poisson ? "
Le lièvre ne répondait pas.
"Ne t'endors pas, sinon un voleur te prendra toute ta pêche ! "
Sans rien dire, le lièvre déposa une broche en fer dans le feu. La hyène traversa doucement la rivière et s'approcha à pas de loup du lièvre et de ses poissons. Le lièvre fit mine de dormir. Lorsque la hyène s'empara d'un poisson, il bondit sur ses pieds, attrapa la broche et rossa ( = frappa)  la hyène avec le bout chauffé à blanc. Sans dire un mot, celle-ci s'enfuit à toutes jambes. Arrivée de l'autre côté de la rivière, elle appela à nouveau le lièvre :
"Hé, lièvre ! n'as-tu pas vu un voleur ? "
"Un voleur est venu, mais je l'ai corrigé ", rit le lièvre.
"Je sais. J'ai senti les coups jusqu'ici. Avec quoi l'as-tu battu ? "
"Avec une broche chauffée à blanc. "
Depuis ce temps, la hyène porte des rayures que la broche chauffée à blanc laissa sur son dos.
Mathématiques :
Ecris en chiffres : 
douze-millions-deux-mille-sept-cent-quarante-huit

Calculs

32 014 + 654 + 896 325 =

56 021 - 47 089 =

635 x 67 =

Combien de fois 487 dans 30 681 ? Utilise ton répertoire ou fabrique-le .Ecris la formule .

Problèmes :

Lors d’une étape du Tour de France, le peloton, composé de 173 coureurs âgés de 21 à 42 ans, se rend d’Amiens à Caen en passant par Rouen. La distance d’Amiens à Rouen est de 120 km, celle de Rouen à Caen est de 130 km. Calculer la longueur de l’étape.

Pour t'entraîner sur les tables de multiplication et en calcul mental : tu peux aller sur ce site :

https://calculatice.ac-lille.fr/spip.php?rubrique2

Dans exercices , demande Cm1 et choisis ce que tu veux faire .

 

Pour l'anglais , tu peux réécouter ce qui est sur le blog .

 

A la semaine prochaine .