Le dernier jour d'un condamné: La Solitude qui s'accentue par les personnages autour du prisonniers+Metaphore

Notre groupe travaille sur la Solitude des personnages concernant son entourage.(Céline,Morgane,Justine)

 

Partie sur la Solitude :

 

Pour rendre la solitude du personnage plus intense, Victor Hugo met en scène plusieurs procèdes pour y remédier.

1) Le rôle des personnages est très important : Certains accentue sa Solitude en revanche d'autre font preuve de bonté à son egard.

Le rôle de sa femme et de sa mère: Pas décrite physiquement et mentalement  

Passage : Ainsi, après ma mort, trois femmes sans fils, sans mari, sans père ; trois orphelines de différente espèce ; trois veuves du fait de la loi.

J’admets que je sois justement puni ; ces innocentes, qu’ont-elle fait? (chap.9)

Il reste seul.

 

Sa fille(Marie) : Une petite fille de trois ans, douce, rose, frêle, avec de grands yeux noirs et de longs cheveux châtains. (chap.9)

Passage : Elle ne se souvient pas de son père et dit qu’il est mort !

Ah ! Vous ne savez donc pas ? Il est mort. (chap.43)

Le père est abattu car sa seul véritable raison de vivre est sa fille.

— Regarde bien, ai-je répété. Comment, tu ne sais pas qui je suis ?

— Si, a-t-elle dit. Un monsieur. (chap.43)

Il perd sa fille, son espoir.

Le Prêtre : Impassible devant le condamnes, impressions de discours habituels pour chaque condamné.

Passage : — Mon fils, m’a-t-il dit, êtes-vous préparé ?

Je lui ai répondu d’une voix faible :

— Je ne suis pas préparé, mais je suis prêt.

Cependant ma vue s’est troublée, une sueur glacée est sortie à la fois de tous mes membres, j’ai senti mes tempes se gonfler, et j’avais les oreilles pleines de bourdonnements.

Pendant que je vacillais sur ma chaise comme endormi, le bon vieillard parlait. C’est du moins ce qu’il m’a semblé, et je crois me souvenir que j’ai vu ses lèvres remuer, ses mains s’agiter, ses yeux reluire. (chap.21)

Le directeur de la prison : Aimable et très gentil, il a même appelé le condamné « Monsieur »

Passage : Le directeur de la prison lui-même vient de me rendre visite. Il m’a demandé en quoi il pourrait m’être agréable ou utile, a exprimé le désir que je n’eusse pas à me plaindre de lui ou de ses subordonnés, s’est informé avec intérêt de ma santé et de la façon dont j’avais passé la nuit ; en me quittant, il m’a appelé monsieur ! (chap.19)

Huissier : Assez Polis, c’est celui qui l’informe concernant son rejet de pourvois mais ne semble pas intéressé par le condamné.

Passage : – Tenez, cher monsieur, ne vous fâchez pas ; une prise de tabac, et ne me gardez pas rancune.

– N’ayez pas peur ; je n’aurai pas longtemps à vous la garder.

En ce moment sa tabatière, qu’il me tendait, a rencontré le grillage qui nous séparait. Un cahot a fait qu’elle l’a heurté assez violemment et est tombée tout ouverte sous les pieds du gendarme.

– Maudit grillage ! S’est écrié l’huissier.

Il s’est tourné vers moi.

– Eh bien ! Ne suis-je pas malheureux ? Tout mon tabac est perdu !

– Je perds plus que vous, ai-je répondu en souriant.

Il a essayé de ramasser son tabac, en grommelant entre ses dents :

– Plus que moi ! Cela est facile à dire. Pas de tabac jusqu’à Paris ! C’est terrible ! (chap.22)

Les geôliers : Le traite comme une chose/animal mais pas tous les geoliers

Passage : Les geôliers, les guichetiers, les porte-clefs- je ne leur en veux pas – causent et rient, et parlent de moi, devant moi, comme d’une chose. (chap.5)

Ce bon geôlier, avec son sourire bénin, ses paroles caressantes, son oeil qui flatte et qui espionne, ses grosses et larges mains, c’est la prison incarnée, c’est Bicêtre qui s’est fait homme (chap.20)

 

La foule : Représenter comme des carnassiers, voulant assister à un spectacle.

Passage : Tout ce peuple rira, battra des mains, applaudira. Et parmi tous ces hommes, libres et inconnus des geôliers, qui courent pleins de joie à une exécution, dans cette foule de têtes qui couvrira la place, il y aura plus d’une tête prédestinée qui suivra la mienne tôt ou tard dans le panier rouge. Plus d’un qui y vient pour moi y viendra pour soi.

Pour ces êtres fatals il y a sur un certain point de la place de Grève un lieu fatal, un centre d’attraction, un piège. Ils tournent autour jusqu’à ce qu’ils y soient. (chap.45)

— Qui veut des places ?

Une rage m’a pris contre ce peuple. J’ai eu envie de leur crier :

— Qui veut la mienne ? (chap.48)

— Le voilà ! le voilà ! a crié la foule. Il sort ! Enfin ! (chap.49)

Le Bourreau : Ne fais attention qu’à sa guillotine.

Passage : Bonjour, monsieur Samson ! criaient des enfants pendus à des grilles.

Un valet l’a suivi.

— Bravo, Mardi ! ont crié de nouveau les enfants.

Ils se sont assis tous deux sur la banquette de devant.

C’était mon tour. J’ai monté d’une allure assez ferme. (chap.48)

 Cet exécrable bourreau ! il s’est approché du juge pour lui dire que l’exécution devait être faite à une certaine heure, que cette heure approchait, qu’il était responsable, que d’ailleurs il pleut, et que cela risque de se rouiller. (chap.48)

 

 

« Journaliste » : Ne sert pratiquement à rien

Passage : Un jeune homme, près de la fenêtre, qui écrivait, avec un crayon, sur un portefeuille, a demandé à un des guichetiers comment s’appelait ce qu’on faisait là.

 La toilette du condamné, a répondu l’autre. (chap.48)

 

 

2) La Métaphore du Dépouillement:Caracteriser par la Redinguote.

Le condamné se fait voler sa redingote (veste), le seul vêtement qui lui tenait à cœur par un autre condamné (friauche)  comme si une partit de lui-même c’est fait arracher.

Passage : Ce vieux scélérat, il m'a pris ma redingote, car je ne la lui ai pas donnée, et puis il m'a laissé cette guenille, sa veste infâme. De qui vais-je avoir l'air ? » (chap.24)