le dernier trajet

Dans cet extrait, le narrateur effectue son dernier trajet vers la guillotine. 

Cependant la charrette avançait. À chaque pas qu’elle faisait, la foule se démolissait derrière elle, et je la voyais de mes yeux égarés qui s’allait reformer plus loin sur d’autres points de mon passage.

En entrant sur le Pont-au-Change, j’ai par hasard jeté les yeux à ma droite en arrière. Mon regard s’est arrêté sur l’autre quai, au-dessus des maisons, à une tour noire, isolée, hérissée de sculptures, au sommet de laquelle je voyais deux monstres de pierre assis de profil. Je ne sais pourquoi j’ai demandé au prêtre ce que c’était que cette tour.

— Saint-Jacques-la-Boucherie, a répondu le bourreau.

J’ignore comment cela se faisait ; dans la brume, et malgré la pluie fine et blanche qui rayait l’air comme un réseau de fils d’araignée, rien de ce qui se passait autour de moi ne m’a échappé. Chacun de ces détails m’apportait sa torture. Les mots manquent aux émotions.

Vers le milieu de ce Pont-au-Change, si large et si encombré que nous cheminions à grand’peine, l’horreur m’a pris violemment. J’ai craint de défaillir, dernière vanité ! Alors je me suis étourdi moi-même pour être aveugle et pour être sourd à tout, excepté au prêtre, dont j’entendais à peine les paroles, entrecoupées de rumeurs.

J’ai pris le crucifix et je l’ai baisé.

— Ayez pitié de moi, ai-je dit, ô mon Dieu ! — Et j’ai tâché de m’abîmer dans cette pensée.

Mais chaque cahot de la dure charrette me secouait. Puis tout à coup je me suis senti un grand froid. La pluie avait traversé mes vêtements, et mouillait la peau de ma tête à travers mes cheveux coupés et courts.

— Vous tremblez de froid, mon fils ? m’a demandé le prêtre.

— Oui, ai-je répondu.

Hélas ! pas seulement de froid.

Au détour du pont, des femmes m’ont plaint d’être si jeune.

Nous avons pris le fatal quai. Je commençais à ne plus voir, à ne plus entendre. Toutes ces voix, toutes ces têtes aux fenêtres, aux portes, aux grilles des boutiques, aux branches des lanternes ; ces spectateurs avides et cruels ; cette foule où tous me connaissent et où je ne connais personne ; cette route pavée et murée de visages humains… J’étais ivre, stupide, insensé. C’est une chose insupportable que le poids de tant de regards appuyés sur vous.

Je vacillais donc sur le banc, ne prêtant même plus d’attention au prêtre et au crucifix.

Dans le tumulte qui m’enveloppait, je ne distinguais plus les cris de pitié des cris de joie, les rires des plaintes, les voix du bruit ; tout cela était une rumeur qui résonnait dans ma tête comme dans un écho de cuivre.

Mes yeux lisaient machinalement les enseignes des boutiques.

Une fois, l’étrange curiosité me prit de tourner la tête et de regarder vers quoi j’avançais. C’était une dernière bravade de l’intelligence. Mais le corps ne voulut pas ; ma nuque resta paralysée et d’avance comme morte.

J’entrevis seulement de côté, à ma gauche, au-delà de la rivière, la tour de Notre-Dame, qui, vue de là, cache l’autre. C’est celle où est le drapeau. Il y avait beaucoup de monde, et qui devait bien voir.

Et la charrette allait, allait, et les boutiques passaient, et les enseignes se succédaient, écrites, peintes, dorées, et la populace riait et trépignait dans la boue, et je me laissais aller, comme à leurs rêves ceux qui sont endormis.

Tout à coup la série des boutiques qui occupait mes yeux s’est coupée à l’angle d’une place ; la voix de la foule est devenue plus vaste, plus glapissante, plus joyeuse encore ; la charrette s’est arrêtée subitement, et j’ai failli tomber la face sur les planches. Le prêtre m’a soutenu. — Courage ! a-t-il murmuré. — Alors on a apporté une échelle à l’arrière de la charrette ; il m’a donné le bras, je suis descendu, puis j’ai fait un pas, puis je me suis retourné pour en faire un autre, et je n’ai pu. Entre les deux lanternes du quai, j’avais vu une chose sinistre.

Oh ! c’était la réalité !

Je me suis arrêté, comme chancelant déjà du coup.

— J’ai une dernière déclaration à faire ! ai-je crié faiblement.

On m’a monté ici.

J’ai demandé qu’on me laissât écrire mes dernières volontés. Ils m’ont délié les mains, mais la corde est ici, toute prête, et le reste est en bas.

Commentaires

1. Le 12 avril 2016, 19:17 par prof

A cette époque il était courant d'assister aux exécutions des condamnés. Auriez-vous pu vous joindre à la foule que décrit Victor Hugo?

2. Le 13 avril 2016, 12:25 par Othema_

Non car le temps n'est pas favorable ,on remarque la présence de brume et d'une fine pluie

3. Le 13 avril 2016, 12:29 par Othema_

Malgré son accusation et ses fautes l'accusé a mort reste un être humain alors qu'en effet on note un irrespect des spectateurs de cette horreur en le regardant cruellement et d'un air avide.Ils le considère comme une vraie bête de foire.

4. Le 13 avril 2016, 12:32 par emma&albane

Si le condamné qui se faisait exécuter avait commis un crime atroce on y seraient aller pour soutenir les victimes ( un peut comme une mobilisation) ; mais nous ne sommes pas pour le principes d'aller voir un homme mourir.
Se n'est humain de tuer une vie et encor moins de "fêter" ça mort.

5. Le 13 avril 2016, 12:33 par emma&albane
  • se n'est pas humain
6. Le 13 avril 2016, 12:35 par Othema_

Malgré la cruauté de certains spectateurs on remarque néanmoins l'injustice et l'absurdité de cet acte représenté par des femmes ayant tout de même pitié de lui ,faisant la remarque de son jeune âge.

7. Le 13 avril 2016, 12:35 par Maëlys

Je n'aurait pas pu faire partis de la foule car Victor Hugo décrit la foule comme des spectateurs cruels et avides. Après vu que cela se faisait cette époque je ne sais pas.

8. Le 13 avril 2016, 12:36 par Clémad

non car la foule la considère comme un accusé donc pour eux, il est normal qu'il soit condamné et exécuté sans l'aide de personne.

9. Le 13 avril 2016, 12:36 par prof

Diriez-vous donc que le criminel est plus humain que la foule? Ce serait paradoxal car la foule est composée de gens innocents alors que le criminel a commis un crime...
Qu'en pensez-vous?

10. Le 13 avril 2016, 12:36 par Coralie Oceane M

Nous n'aurions pas pu nous joindre à la foule que décrit Victor Hugo méme si il était courant d'assister aux éxecutions des condamnés.
Nous n'avons pas de précisions sur la nature de sa faute et de sa culpabilitée. Etre présent lors de son execution serait comme encourager la mise à mort d'un innocent. De plus, les moqueries et les rires de la foule rendent inhumain ce geste. Le fait d'y assister comme un spectacle désonore la personne et banalise la mise à mort.

11. Le 13 avril 2016, 12:38 par chocolat blanc

oui parce que comme vous le stipulée dans votre premier commentaire. A cette époque il était normal et courant d'assister à une exécution.
nous aurions pu nous joindre à la foule en criant " à mort !! "
La foule ne ressent aucun sentiment aucune peine aucune pitié pour la personne qui vas bientôt mourir dans une douleur atroce et une atmosphère sanglante et morbide

12. Le 13 avril 2016, 12:38 par carlux

Non, je ne pourrais pas assister à cette condamnation je trouve cette acte inhumain

13. Le 13 avril 2016, 12:39 par Cécé&Stacey

Nous ne pouvons pas nous joindre à la foule que décrit Victor Hugo puisqu'il décrit cette foule péjorativement " ces spectateurs avides et cruels" "je ne distinguais plus les cris de pitié des cris de joie, les rires des plaintes, les voix du bruit ; tout cela était une rumeur qui résonnait dans ma tête comme dans un écho de cuivre" on peut donc remarquer que cette foule est représenté comme des vautours autour de ce condamné qui est représenté comme un morceau de viande.
Ici est représenté une stratégie de renversement où est représenté 2 points de vus humain et inhumain.
Cette foule est représenté comme inhumain puisqu'ils ne ressentent pas de l'empathie envers ce condamné mais nous pouvons voir que 2 femmes ressentent elles, de la compassion "Au détour du pont, des femmes m’ont plaint d’être si jeune."

14. Le 13 avril 2016, 12:39 par Maëlys

Non, ni l'un ni l'autre, car le criminel a commis un crime mais la foule hurle, est cruelle et avides, il veulent le voir mourir c'est comme si ils allaient commettre un meurtre indirectement

15. Le 13 avril 2016, 12:40 par emma&albane

dans cette situation le criminel est plus humain que la foule. C'est vraie que c'est paradoxale mais chaque humain a un coté "sombre" mais ne le ressorte pas de la même façon,
un criminel a souvent une raison précise pour son crime, mais la foule n'a pas de raison particulière pour regarder se jeune homme mourir

16. Le 13 avril 2016, 12:41 par Mélanie

Oui le criminel est plus humain car il subit les regards des spectateurs et il est seul face à toutes ces personnes qui attendent juste le moment de sa guillotine

17. Le 13 avril 2016, 12:41 par chocolat blanc

oui le personnage est plus humain que la foule car c'est lui qui vas se faire exécuter et pas la foule et c'est donc lui qui vas souffrir de douleur.
A cet instant sa vie défile devant ses yeux et il pense a tous les moments positifs et négatifs de sa vie dont son crime .
c'est pour cela qu'il se retrouve dans un sentiment de solitude face a une foule qui ne ressent aucune compassion a son égare

18. Le 13 avril 2016, 12:41 par emma&albane

Nous sommes d'accord avec Maeyls; de laisser cette homme mourir est un crime indirecte

19. Le 13 avril 2016, 12:41 par anissa&kadiatu

Nous pourrions assister à cette condamnation car c'est la curiosité de savoir qu'il va être exécuter qui nous attire.

20. Le 13 avril 2016, 12:43 par emma&albane

La foule n'a aucune pitiée ce n'est pas parce que le condamné a tuer quelqu'un qu'on doit le tuer aussi

21. Le 13 avril 2016, 12:44 par prof

A quels indices percevez-vous l'humanité du narrateur?

22. Le 13 avril 2016, 12:44 par Othema_

de notre coté on pense que les deux sont en faute. Tout dabord le criminel par son acte et la foule par son irrespect ainsi que sa non solidarité entre être humain égaux.Lui ne ressent plus rien et n'entend plus rien tandis que la foule continu de poussé des cris de joie, de cris de pitié , les rires, les plaintes.

23. Le 13 avril 2016, 12:44 par Clémad

on a l'impression que le criminel est plus humain et prendrait la place d'un philosophe alors que les spectateurs prendraient la place de hyènes assistant sans vouloir y intervenir car cela semble plutôt bon d'y assister visuellement que physiquement

24. Le 13 avril 2016, 12:44 par Océane M & Coralie

Le criminel est plus humain que la foule. Le public est cruel et avide il vient juste assister à la mort d'un etre humain comme un animal, le condamné, lui, est plus humain. Il voit les travers de la foule.

25. Le 13 avril 2016, 12:44 par Gabrielle & Sophie

Nous n'aurions pas pu nous joindre à la foule que décrit Victor Hugo car la foule est inhumaine dans le sens où celle-ci fait ressentir son sarcasme.

26. Le 13 avril 2016, 12:44 par morgane

je ne pourrais pas y assister, c'est un acte inhumain quelque soit le crime qui à été comis.

27. Le 13 avril 2016, 12:46 par Mélanie

Le condamné demande pitié au bourreau "Ayez pitié de moi, ai-je dit, ô mon Dieu"
Il tremble de froid mais pas seulement il tremble aussi de peur
" Vous tremblez de froid, mon fils ? m’a demandé le prêtre.
— Oui, ai-je répondu.
Hélas ! pas seulement de froid."

28. Le 13 avril 2016, 12:47 par Maëlys

Le condamné exprime ses sentiments, il est humanisé.
"J’ignore comment cela se faisait.." ; " l’horreur m’a pris violemment." ; "J’ai craint de défaillir " ; " je ne distinguais plus les cris de pitié des cris de joie, les rires des plaintes, les voix du bruit ; tout cela était une rumeur qui résonnait dans ma tête comme dans un écho de cuivre. "

29. Le 13 avril 2016, 12:47 par chocolat blanc

il se sent totalement écrasé par l'inhumanité de la foule car à se moment précis il oubli que lui aussi a commis un crime et est donc de la même façon inhumain.

30. Le 13 avril 2016, 12:48 par Cécé Stacey

Le condamné est plus humain que la foule puisque lui même ressent une souffrance interminable "Mais le corps ne voulut pas ; ma nuque resta paralysée et d’avance comme morte." Puis il veut se faire pardonner à la fin "J’ai pris le crucifix et je l’ai baisé." "J’ai une dernière déclaration à faire ! ai-je crié faiblement."

31. Le 13 avril 2016, 12:48 par Maëlys

Le condamné fait une prière : " — Ayez pitié de moi, ai-je dit, ô mon Dieu ! — Et j’ai tâché de m’abîmer dans cette pensée. "

32. Le 13 avril 2016, 12:49 par carlux

Le narrateur décris chaque émotions du personnage.

33. Le 13 avril 2016, 12:49 par Mélanie

On peut d'abord parler de la réaction de la foule
Ensuite du ressenti du condamné

34. Le 13 avril 2016, 12:49 par Othema_

On trouve que le fait de regarder quelqu'un volontairement se faire tuer a un côté sadique.

35. Le 13 avril 2016, 12:50 par Clémad

pour commencer, le criminel passerait du stade impitoyable à humain, celui ne tremble pas que de froid mais on peut deviner qu'il tremble aussi de peur. Au lieu de se faire exécuter de suite, il lège ses dernières paroles comme toutes personnes exécutées à la foule passive

36. Le 13 avril 2016, 12:51 par morgane

Le prêtre m’a soutenu. -Courage ! a-t-il murmuré.
montre qu'il compati

37. Le 13 avril 2016, 12:51 par chocolat blanc

1ere axe
le sentiment du condamné fasse a la foule

38. Le 13 avril 2016, 12:51 par Gabrielle & Sophie

La foule humanise le narrateur qui est désemparé par ce qu'il lui arrive : "Dans le tumulte qui m’enveloppait, je ne distinguais plus les cris de pitié des cris de joie, les rires des plaintes, les voix du bruit ; tout cela était une rumeur qui résonnait dans ma tête comme dans un écho de cuivre.". Ainsi, on note qu'il ne fait plus la différence entre le moment présent et le futur. De plus, il est humanisé par la foule car c'est à cause de la foule qu'il ressent tous ces sentiments qui sont la peur, l'angoisse qu'il ne peut pas contrôler.

39. Le 13 avril 2016, 12:52 par chocolat blanc

2eme axe
pourquoi la foule est si barbare

40. Le 13 avril 2016, 12:53 par emma&albane

I) Un condamné humanisé par le narrateur
sous partie: .paradoxe avec la foule



II) Inversion des rôles:

   .entre le condamné et la foule
41. Le 13 avril 2016, 12:53 par dero quentin

3eme axe
point de vu du narrateur en vers la foule et le criminel

42. Le 13 avril 2016, 12:54 par kadiatu

Cette foule est représenté comme des animaux sauvages qui ont faim de la cruauté.

43. Le 13 avril 2016, 12:55 par morgane

on pourrait parler de la description qui est très présente du début à la fin.

44. Le 13 avril 2016, 12:55 par Cécé Stacey

Axes de lecture:

  - Une souffrance interminable 
  - Un renversement humain et inhumain 
  - Un pardon inefficace
45. Le 13 avril 2016, 12:55 par Gabrielle & Sophie

1. La mise en avant des sentiments du narrateur
2. Le renversement des rôles
3. Le monde après la mort du condamné

46. Le 13 avril 2016, 12:56 par kadiatu

Axe : Contraste d'une foule cruelle à un personnage démuni

47. Le 13 avril 2016, 12:56 par Clémad

rien ne peut faire en sorte que la situation s'améliore avec les indices négatifs (mort, pluie, mauvais temps, spectateurs cruels) Cela répondrait au champ lexical du temps sinistre
Axe: Une situation sinistre qui n'aide pas le criminel
Axe: Les rôles s'inversent
On a l'impression que la personne exécuté prendrait la place d'une personne et les spectateurs prendraient la place de plusieurs détenues qui l'accueilleraient à leur manière.

48. Le 23 avril 2016, 19:07 par Céline

I- Le récit d'un cauchemar
1-Une atmosphère sombre et lugubre
Tout au long du récit, l'atmosphère devient de plus en plus sombre même sinistre qu'on peut retrouver à la fin de ce texte. On relève une gradation : « au-dessus des maisons, à une tour noire, isolée, hérissée de sculptures, au sommet de laquelle je voyais deux monstres de pierre assis de profil » A la vue des mots noir, monstre en pierre ce crée une atmosphère pesante, horrible de plus la pluie fais contraste semblerai t'il : «et malgré la pluie fine et blanche qui rayait l’air comme un réseau de fils d’araignée », le temps paraît donc obscure au condamné.
On a également l'impression que la mort s’empare de lui. Tout d'abord elle le touche physiquement: « ma nuque resta paralysée et d’avance comme morte. » « Vacillais » et puis s'attaque à ses sens avec une gradation « ne plus voir, à ne plus entendre. » .Pour le condamné tout devient donc noir « je me laissais aller, comme à leurs rêves ceux qui sont endormis »Ainsi il est coupé de la réalité mais distingue en revanche la voix de la foule seulement.
2-Le Rythme du Récit
Le récit est ralentit, comme si on faisait une pause. On relève plusieurs procèdes à sa :
-La focalisation interne, c'est donc le personnage qui nous présente donc ce qu'il voit (point de vue du personnage).
-Le procédés descriptif que ce soit ce qui se passe autour (à l'extérieur), ou ses sentiments. « En entrant » « vers le milieu » « au détour »...Par sa description on pourrait même la vivre.
3-Les éléments fantastiques (qui ramènent à la réalité)
Le condamné ne cesse de se faire ramener à la réalité, on le voit surtout par la guillotine, le bourreau, et le prêtre.
On note l'apparition instantanée du bourreau : Saint-Jacques-la-Boucherie, a répondu le bourreau, alors que la réponse devrait venir du prêtre, c'est le bourreau qui répond à la curiosité concernant cette tour noire.
Le mot boucherie fait peut être référence au Bourreau et son métier.
Concernant le prêtre, ce sont ces questions brèves qui ramènent le condamnés a la réalité comme :
« Vous tremblez de froid, mon fils ? m’a demandé le prêtre. » .Pour finir « une rumeur qui résonnait dans ma tête comme dans un écho de cuivre » qui fait référence au coupé de la guillotine.
II-Une scène Barbare
1) Une foule cruelle et impitoyable

Cette foule est représentée comme des vautours autour de ce condamné personnifié comme du gibier ou spectacle. « La voix de la foule est devenue plus vaste, plus glapissante, plus joyeuse encore », « populace riait et trépignait dans la boue », « je ne distinguais plus les cris de pitié des cris de joie, les rires des plaintes »Ainsi la foule rie et attend que l'exécution prenne fin

2-Un être qui conserve son humanité

A ce niveau, une stratégie de renversement est représenté ou 2 points de vus contraste humain et inhumain.
La foule est inhumaine, elle ne ressent aucune peine ou empathie a l'égard du condamné.
Au contraire le condamné ressent de la peur, du désespoir ce qui différencie un humain d'une personne inhumaine.

49. Le 24 avril 2016, 15:13 par Stacey

1) Une atmosphère sombre et lugubre

- Cette atmosphère sombre ne cesse de s’amplifier au cours de l'extrait, il y a d'abord cette tour qui parait étrange " au-dessus des maisons, à une tour noire, isolée, hérissée de sculptures, au sommet de laquelle je voyais deux monstres de pierre assis de profil" puis cette atmosphère sombre est renforcée pas le temps "brume" "pluie" qui n'apporte aucune gaieté.
-L'atmosphère lugubre est mis en valeur par "ma nuque resta paralysée et d’avance comme morte." où le condamné se voit déjà mort. De plus quelques minutes avant sa mort il décide d'écrire quelques volontés, il n'a donc plus les mains liés, ce qui s'apparente à une liberté mais ce n'est pas la réalité puisque la corde l'attend on le voit à la dernière phrase de l'extrait "mais la corde est ici, toute prête, et le reste est en bas".

2) Le rythme ralenti du récit

Le récit s'attarde sur les regards de la foule, du point de vu du personnage envers la foule ce qui ralenti le récit. On à l'impression que le temps se fige sur cette scène ( de regard, de moqueries )

3) Une scène fantastique ( qui ramène à la réalité)

Plusieurs indices nous montre que cette scène est ramenée à la réalité: -indices qui font références a sa "futur" mort, on peut le voir au début du texte " Saint-Jacques-la-Boucherie, a répondu le bourreau", le nom de cette tour ".....Boucherie" fait référence à la mort "découpé". Puis il y a le prêtre " Vous tremblez de froid, mon fils ? m’a demandé le prêtre." le condamné est prêt de la mort, la mort c'est froid de plus quand une personne meurt le corps devient froid même très froid.

C'est en apercevant cette chose sinistre qu'il comprend qu'il n'est qu'à quelques mètres de sa mort et que c'est bien la réalité " Oh ! c’était la réalité !"
II) Une scène Barbare

1) Une foule cruelle et impitoyable

L'auteur représente cette foule comme étant des monstres, des animaux. En effet on peut s'imaginer que le condamné est un morceau de viande et que la foules sont des animaux, il est au milieu de cette foule cruelle. Ces personnes sont représenté comme des Barbare ils crient, ils ne soutiennent pas le condamné, ils ont aucune pitié "je ne distinguais plus les cris de pitié des cris de joie" ils attendent juste que cette scène mortuaire se fasse.

2) Le condamné un maître qui conserve l'humanité

On peut voir dans cette extrait qu'aucune personnes de cette foule est humain puisqu'ils ne ressentent aucune pitié, aucune compassion envers le condamné, ils sont inhumains mais un peu plus loin de cette foule ce sont des femmes qui ont pitié "Au détour du pont, des femmes m’ont plaint d’être si jeune." . Pour le condamné on peut dire de lui qu'il est humain mais nous ne savons rien sur lui, de son crime qu'il a commis. En effet si il à commis un crime grave on pourrait comprendre cette foule et pouvons peut être faire partie de celle ci, C'est bien pour cela que l'auteur ne révèle rien pour qu'on puisse observer les deux points de vus avec la foule et le condamné (humain et inhumain) sans prendre partit de l'un et de l'autre.

50. Le 24 avril 2016, 21:40 par Ema L

I- Le récit d'un cauchemar

1) Une atmosphère sombre et lugubre

Dès le début du texte, on observe une atmosphère assez particulière. En effet, Le narrateur aperçois a l'horizon une "tour noire et isolée" au sommet de laquelle il voit "deux monstres de pierre assis de profil". De plus, on note que le temps n'est pas favorable: "dans la brume, malgré la pluie fine et blanche qui rayait l'air comme un réseau de fils d'araignée" ce qui entoure le narrateur est donc assombri. Cette atmosphère devient de plus en plus lugubre, le narrateur éprouve de "l'horreur" et ses sens semble disparaître:" je commençais à ne plus voir, à ne plus entendre" puis celle-ci est intensifiée avec la phrase: "ma nuque resta paralysée et d'avance comme morte".

2)Le rythme du récit

Le récit se focalise sur ce qui est autour du narrateur: "rien de ce qui se passait autour de moi ne m'a échappé". On note en effet qu'il regarde partout autour de lui comme si il cherchait a occupé son esprit. On remarque beaucoup de descriptions, d'abord celle de la foule: "Toutes ces voix, toutes ces têtes aux fenêtres, aux portes, aux grilles des boutiques, aux branches des lanterne", "cette route pavée et murée de visage humains" puis celle des magasins: "les boutiques passaient, et les enseignes se succédaient, écrites, peintes, dorées".

3)Un scène fantastique qui ramène a la réalité

Le condamné a mort est ramené a la réalité a plusieurs moments du récit. tout d'abord on remarque que le narrateur à froid comme si son corps était déjà prêt a mourir. Ce sentiment est accentué par la question du prêtre: "Vous tremblez de froid, mon fils?". Ensuite on constate que le bourreau ne le rassure absolument pas et en rajoute même une couche avec le nom de la mystérieuse tour noire: Saint-Jacques-la-Boucherie" ce qui nous renvoie au couperet de la guillotine comme si c'était un hachoir et donc a son exécution. Le fait que l'occupation de ses yeux soit "coupée a l'angle d'une place" ne fait qu'accroitre se retour a la réalité ainsi que la présence des adverbes: "Tout à coup", "subitement". On découvre que le condamné "failli tomber la face sur les planches" comme pour lui remettre les idées au clair. Au moment ou le condamné aperçois cette "chose sinistre" qui s'associe a la guillotine, il réalise enfin que c'est la fin et que ce sont les dernières minutes : "Oh! C'est la réalité!"

II- Une scène barbare

1)Une foule inhumaine

Le condamné a mort est représenté comme une bête de foire, il est l'attraction du jour et captive toute l'attention: "Toutes ces voix, toutes ces têtes aux fenêtres, aux portes, aux grilles des boutiques, aux branches des lanternes", "cette foule où tous me connaissent", le poids de tant de regards appuyés sur vous". La foule est exposé ici comme barbare: "ces spectateurs avides et cruels", " la populace riait et trépignait dans la boue". Lorsque que la charrette est arrêté, on constate que la "voix de la foule est devenue plus vaste, plus glapissante, plus joyeuse encore"; On a l'impression qu'ils se réjouissent de cet évènement.

2)Le condamné, seul être a incarner une forme d'humanité

Dans cet extrait, on remarque la confrontation entre humain et inhumain. La foule est inhumaine, elle n'est pas sensible , compatissante et ne ressent absolument aucune pitié vis a vis du condamné alors que le condamné lui est humain c'est la tout le paradoxe. Il éprouve simplement comme toute personne humaine des sentiments. Un sentiment de peine et de désarroi, lui ne veut pas mourir. On note qu'il demande même pitié: "Ayez pitié de moi ai-je dis, ô mon Dieu !" Toutefois on distingue une part d'humanité parmi cette foule cruelle, en effet certaines femmes éprouve de la compassion en vu de son jeune âge: "Au détour du pont, des femmes m'ont plaint d'être si jeune.". Victor Hugo a fait en sorte que l'on ne sache pas la nature du crime du condamné, c'est grâce a ce fait que l'on éprouve de l'empathie pour lui. S'il nous avait révélé son crime, on se serait plus facilement mêlés a la foule.

51. Le 25 avril 2016, 20:52 par soline

I- Le récit d'un cauchemar
1-Une atmosphère sombre et lugubre
Tout on long du récit on remarque une progression d'une l'atmosphère angoissante. Comme on peut le remarquer, le temps accentue encore plus cette sombre atmosphère puisque il y a présence de brume et aussi d'une fine pluie. L’atmosphère devient lugubre, elle est caractérisée par le mot "horreur" surtout quand on le qualifie de vraies bête de foire. Il y a une sorte de gradation entre « ma nuque resta paralysée et d’avance comme morte. »Et « ne plus voir, à ne plus entendre. » il y a une évolution dans le portrait physique du personnage. De plus avec l'enfermement de celui-ci l'idée de la mort est souvent évoquée, il ne peut penser à autres choses que sa propre mort. Malgré cela il ne voit que le soleil, ce soleil qui est souvent décrit et omniprésent dans le roman comme pour faire contraster avec le côté obscur et froid de la mort.
2) Le rythme du récit
Le récit se ralenti on peut penser qu'il manque une sorte d'épisode a cette histoire, la foule est pleine de moquerie est apparaît donc comme cruels et sans cœur. La foule se délecte de cette sentence.
3) Une scène fantastique qui ramène a la réalité
Cette scène est ramenée à la réalité par le rôle que chacun des personnages amènent, on peut aussi constater que la mort est souvent évoquée dans le texte par des thermes comme guillotine, cellule et aussi l’atmosphère lugubre, il y a aussi le bourreau qui est très intriguant qui s’accentue avec la tour noire. Lorsque le narrateur parle de froid, cela fait penser directement à la mort puisque quand on meurt, le corps change de température petit a petit, il passe du chaud au froid comme cette scène. Lorsque le condamné remarque qu’elle chose de sinistre il prononça « oh ! C’était la réalité » la il comprend qu’il vit ses derniers instant et que tu es finie.
II- Une scène barbare
1) Une foule inhumaine
On peut constater une foule barbare qui est cruelle et avide mais on remarque qu’avec la cruauté de certains spectateurs il y a néanmoins une injustice et une absurdité dans cet acte. La foule est représentée avec une telle animosité qu’on se demande comment on peut en avoir autant. Personne empathie pour le condamné, tout le mondes rigolent « je ne distinguais plus les cris de pitié des cris de joie, les rires des plaintes »
2) Le condamné, seul être à incarner une forme d'humanité
Le prisonnier vient de faire son testament. Il pense aux personnes qu’il laisse derrière lui : sa mère, se femme et sa petite fille. C’est pour cette dernière qu’il s’inquiète le plus. Il nous parle du traitement inhumain réservé à ces condamnés. Il préfère plutôt la mort que les travaux forcés. On remarque un contraste entre la foule qui est cruelle avec de l’animosité et le condamné qui est très humain avec ce qui lui arrive est face a toute les moqueries.
Le personnage est désemparée "Ayez pitié de moi ai-je dis, ô mon Dieu !"
Il devrait être plus clément face au verdict de cet homme sachant qu'il a pas commis un crime grave.

52. Le 27 avril 2016, 12:39 par Melodie

Je suis d'accord avec Ema L, sur le point ou le condamné et humanisé et la foule est cruelle avec de l'animosité, on pourrai voir que leur rôle sont inversé, le condamné devrai être cruelle, avoir de la rancœur sur la foule, mais au contraire on dirai que le condamné visite les lieux " Mon regard s’est arrêté sur l’autre quai, au-dessus des maisons, à une tour noire". On peut remarqué une atmosphère sombre et lugubre "dans la brume, et malgré la pluie fine et blanche qui rayait l’air comme un réseau de fils d’araignée" , et le condamné ne veux pas mourir "Ayez pitié de moi" , puis la foule est représenté comme des animaux "toutes ces têtes aux fenêtres, aux portes, aux grilles des boutiques, aux branches des lanternes". A la fin, le condamné s’apitoie sur son sort, la fin pour lui est tout prêt puis il dis "le reste est en bas" pour désigner qu'il ira en enfer. (en bas : l'enfer)

53. Le 28 avril 2016, 15:15 par Sophie

I/ Le récit d’un cauchemar
1. Une atmosphère sombre et lugubre

La description de l’environnement du condamné correspond à la création d’une atmosphère à la fois sombre et lugubre. Les lieux à la fois inquiétant et funèbre, ici, c’est un vaste espace tragique. Au cours de cet extrait, la scène devient de plus en plus morbide, ce que l’on peut remarquer avec cette gradation : « une tour noire, isolée, hérissée de sculptures, au sommet de laquelle je voyais deux monstres de pierre assis de profil. ».
Le récit atteint un sommet dramatique car le temps s’amenuise et comme un compte à rebours, les minutes passent jusqu’au moment fatidique. De même, les acclamations de la cohue créent un malaise insupportable. C’est donc le dernier jour du condamné d’où le titre du livre Le dernier jour d’un condamné puisqu’ici l’auteur évoque ses derniers instants.
Ici, la pluie est mentionnée pour le transfert du condamné à l’échafaud où celle-ci se fait emprisonnante, elle raye : « l’air comme un réseau de fils d’araignée ». Le « froid » qu’il ressent n’est pas seulement dû à la pluie : « je me suis senti un grand froid. » mais aussi celui de la mort dont il est sous l’emprise : il « tremble » et finit par « vaciller sur le banc ».

2. Une scène fantastique menant à la réalité

L’apparition du fantastique au sein de cet extrait est marquée par l’impossibilité de penser à sa propre mort.
Au cours de ce récit, cette impossibilité de croire en ce qui lui arrive revient comme un refrain. Ainsi dans cet extrait, lors de son trajet sur la charrette : « je me laissais aller, comme à leurs rêves ceux qui sont endormis.».
Le condamné se trouve dans une situation unique et est contraint d’affronter sa mort qui approche de plus en plus avec le temps mais on a l’impression que la foule temporise le voyage jusqu’à la place de Grève. La situation du condamné à mort peu sembler si extraordinaire que son esprit vacille.
La scène est décrite avec une telle précision que nous, lecteurs, la vivons en même temps que le condamné. Dans ces conditions, la réalité qui paraît aussi simple que le fait d’être en vie ou d’être mort devient floue. Donc comme le fantastique est présent dans ce récit, cela veut dire que la réalité est elle-même décrite fantastique.

II/ Une scène barbare
1. Une foule inhumaine, cruelle, animée d’une joie macabre

Au cours de ce chapitre, commence l’ultime voyage du condamné dans la « charrette » mortuaire pour sa destination menant au supplice à travers les rues de Paris, noires de monde où les gens se bousculaient. De la charrette qui le conduit à l’échafaud, le narrateur voit « la populace (qui) riait et trépignait dans la boue».
Le narrateur est pétrifié de peur et d’une épouvante qui le saisit « violemment » et qui ne cesse de s’amplifier. C’est autant celle de l’échafaud vers lequel il «chemine à grand’peine » que celle de la foule hurlante et rassemblée sur « cette route pavée et murée de visages humains… ». Car les parisiens se pressent sur son passage, s’amusent et se bousculent pour mieux voir, il est donc exposé à leur curiosité morbide : «C’est une chose insupportable que le poids de tant de regards appuyés sur vous.» comme si chaque individu rôdait depuis longtemps autour du lieu fatal où se jouera son destin dont on peut apparenter la mise à mort à une mise en scène.

2. Le condamné, seul à incarner une forme d’humanité

Cette traversée des rues de Paris est décrite au point de vue interne du narrateur car nous ne connaissons que ce que le personnage connaît ainsi que ses pensées, ses sentiments. Cela permet de faire ressortir l’irrémédiable solitude et la peur du condamné.
Le personnage du condamné n’est pas présenté comme un héros intrépide affrontant courageusement la mort. Victor Hugo veut nous partager ce que l’on peut ressentir dans de telles circonstances.
Les représentants de la société appartiennent à trois catégories : les gens de la justice, les gens de l’église et la foule. Parmi eux, le prêtre est l’aumônier de la conciergerie qui accompagnera le narrateur jusqu’au pied de l’échafaud tout au long de la marche à la mort jusqu’à la place de Grève. Sa présence représente la consolation et le dernier espoir du condamné qui n’a plus rien à espérer, il apporte un réconfort moral mais sa présence est en réalité désespérante. D’abord, les « cahots » de la charrette l’empêchent de se recueillir : « Mais chaque cahot de la dure charrette me secouait. » puis le prêtre, normalement chargé de soutenir le condamné ne sait comment le réconforter : « Vous tremblez de froid, mon fils ? », c’est un bref échange qui prend fin comme le confirme cette réplique du narrateur : « Hélas ! pas seulement de froid.».
Le moment le plus pathétique pendant cet ultime voyage est lorsque le narrateur, tremblant de peur sur la charrette, saisit le crucifix et s’écrie : « Ayez pitié de moi, ai-je dit, ô mon Dieu ! ». Il ne prête même plus « d’attention au prêtre et au crucifix », il se retrouve abandonné de tous et manifestement le narrateur ne peut qu’en être déçu car la seule personne pouvant la consoler ne sait probablement plus ce que veut dire « consoler ». A force d’avoir vu des condamnés, le prêtre a sans doute perdu la capacité de compassion et de consolation.

54. Le 28 avril 2016, 18:04 par Emma K

I) Le récit d'un cauchemar

     1)Une atmosphère sombre et lugubre

Tout au long de l'extrait on remarque que l’atmosphère est de plus en plus sombre, funèbre et même angoissante, Pour commencer on remarque la présence de pluie et de brume. "dans la brume, et malgré la pluie fine et blanche" "La pluie avait traversé mes vêtements." On relève une gradation " au-dessus des maisons, à une tour noire, isolée, hérissée de sculptures, au sommet de laquelle je voyais deux monstres de pierre assis de profil. " qui montre que l'atmosphère est de plus en plus sombre et lugubre. On aperçoit aussi une comparaison "(...) comme un réseau de fils d’araignée" qui rappel l'atmosphère lugubre du récit.
De plus on constate des lieux étrange "vastes espaces tragique" qui exprime le deuil, la douleur et une sombre tristesse.
On note l'utilisation du champ lexical de la terreur avec les mots "horreurs" " avides" et "cruels"
Je suis d'accord avec Céline quand elle dit que la mort s'empare de lui .

    2) Le rythme du récit

Le récit est ralentit comme si le temps s’arrêtait grace a des descriptions.
On remarque une description de la foule "toutes ces voix, toutes ces têtes aux fenêtres, aux portes, aux grilles des boutiques, aux branches des lanterne" "cette route pavée et murée de visage humains".

     3)Une scène fantastique ( qui ramène à la réalité)

Le condamné ne cesse de se faire ramener à la réalité, on le voit surtout par la guillotine, le bourreau, et le prêtre. Le bourreau ne cesse d'intervenir comme au moment ou le condamné pose une question au prêtre et c'est le bourreau qui repond "Je ne sais pourquoi j’ai demandé au prêtre ce que c’était que cette tour.
— Saint-Jacques-la-Boucherie, a répondu le bourreau." On aborde souvent le sujet de la mort avec la "guillotine" "la cellule" "Hélas ! pas seulement de froid." A ce moment le prete veut dire qu'il ne tremble pas seulement de peur mais aussi de peur. Le pretre ramene le condamné a la réalité.
II) Une scène barbare

    1)Une foule inhumaine, cruelle, animée d’une joie macabre

La foule na pas l'air de se préocuper beaucoup de condamné
En effet l'auteur fait passer la foule pour des gens cruels avec aucune pitié "ces spectateurs avides et cruels" " je ne distinguais plus les cris de pitié des cris de joie, les rires des plaintes"
On a l'impression d'assister à une scène de psychopathes qui sont heureux d'assister à la mort de quelqu'un. "la voix de la foule est devenue plus vaste, plus glapissante, plus joyeuse encore"

55. Le 28 avril 2016, 22:44 par Emma K

2) Le condamné, seul être à incarner une forme d'humanité
Enfin on remarque un contraste entre deux points de vus : la foule est inhumain tandis que le condamné lui est humanisé
En effet on voit que la foule n'a aucune pitié aucune compassion et pas d'empathie envers le condamné. Néanmoins quelque femmes ont pitié "Au détour du pont, des femmes m’ont plaint d’être si jeune."
Le condamné lui est humanisé. On le remarque grave a ces émotions, il montre ces sentiments, il ne veut pas mourir il va jusqu'a demandé pitié a cette foule inhumaine "Ayez pitié de moi ai-je dis, ô mon Dieu"
De plus je suis d'accord avec Ema L quand elle dit que Victor Hugo a fait en sorte que l'on ne sache pas la nature du crime du condamné, c'est grâce a ce fait que l'on éprouve de l'empathie pour lui. S'il nous avait révélé son crime, on se serait plus facilement mêlés a la foule.

56. Le 29 avril 2016, 08:55 par prof

Bravo à Céline, Stacey, Ema, Soline, Sophie, Emma et Mélodie. Bra-vo.
De très bonnes analyses que vous enrichissez au fur et à mesure des commentaires envoyés.

A toute la classe : voilà comment je vous suggère de travailler : copier/ coller dans votre commentaire la ou les phrases qui vous paraissent pertinentes puis mettez entre parenthèses le nom de l'élève et complétez ensuite cette remarque soit en la précisant, soit en ajoutant des citations soit en analysant plus précisément les éléments étudiés.

Quelques pistes pour enrichir vos analyses... Il me semble que la métaphore de la toile d'araignée que l'on trouve au début du texte suggère l'impression d'un piège dans lequel le condamné se trouve enfermé. Qu'en pensez-vous?
Je pense également que le rythme du récit est intimement lié à la précision des détails : "chacun de ces détails m'apportait sa torture". Comment le récit met-il l'accent sur ces détails? Essayez de commenter le rythme des phrases, le choix des verbes et les compléments circonstanciels de temps, bref tous les procédés qui contribuent à rendre ce trajet interminable.
Dernière piste (pour l'instant...) pour bien prendre en compte la souffrance du narrateur , il faut observer l'évolution des verbes de perception.
A vous de me dire ce que vous en pensez...

57. Le 29 avril 2016, 09:26 par prof

Je vous propose de partir de ce commentaire. A vous de l'enrichir. Copiez le et ajoutez vos remarques en précisant votre nom comme je le fais dans le texte suivant :

I) Le récit d'un cauchemar
A) Une atmosphère sombre et lugubre.
Dès le début du texte, on observe une atmosphère assez particulière. En effet, Le narrateur aperçoit à l'horizon une "tour noire et isolée" au sommet de laquelle il voit "deux monstres de pierre assis de profil". De plus, on note que le temps n'est pas favorable: "dans la brume, malgré la pluie fine et blanche qui rayait l'air comme un réseau de fils d'araignée" ce qui entoure le narrateur est donc assombri.(Ema L). De plus on constate des lieux étranges "vastes espaces tragiques" qui exprime le deuil, la douleur et une sombre tristesse. (Emma K). (en quoi ces lieux semblent-ils tragiques?) Le « froid » que le condamné ressent n’est pas seulement dû à la pluie : « … je me suis senti un grand froid. » mais aussi celui de la mort dont il est sous l’emprise : il « tremble » et finit par « vaciller sur le banc ». (Sophie) L’atmosphère devient lugubre, elle est caractérisée par le mot "horreur". Il y a une sorte de gradation entre « ma nuque resta paralysée et d’avance comme morte. »Et « ne plus voir, à ne plus entendre. » il y a une évolution dans le portrait physique du personnage. De plus avec l'enfermement de celui-ci l'idée de la mort est souvent évoquée, il ne peut penser à autres choses que sa propre mort. (Soline). Ses sens semblent disparaître:" je commençais à ne plus voir, à ne plus entendre" puis celle-ci est intensifiée avec la phrase: "ma nuque resta paralysée et d'avance comme morte".

B) Un trajet interminable (ralentissement du rythme du récit) (prof)
Le narrateur est pétrifié de peur et d’une épouvante qui le saisit « violemment » et qui ne cesse de s’amplifier. (Sophie) On a l'impression que le temps se fige sur cette scène (Stacey).On relève plusieurs procèdes qui le confirment. La focalisation interne, c'est donc le personnage qui nous présente donc ce qu'il voit (point de vue du personnage). (à démontrer (prof)) Les procédés descriptifs que ce soit ce qui se passe autour (à l'extérieur), ou ses sentiments. « En entrant » « vers le milieu » « au détour »...Par sa description on pourrait même vivre. (Céline) (on peut améliorer la formulation de cette phrase (prof))

C) Une réalité insoutenable
Plusieurs indices nous montrent que cette scène est ramenée à la réalité indices qui font références à sa "future" mort, on peut le voir au début du texte " Saint-Jacques-la-Boucherie, a répondu le bourreau", le nom de cette tour ".....Boucherie" fait référence à la mort "découpé". Puis il y a le prêtre " Vous tremblez de froid, mon fils ? m’a demandé le prêtre." le condamné est prêt de la mort, la mort c'est froid de plus quand une personne meurt le corps devient froid même très froid. (Stacey). La situation du condamné à mort peu sembler si extraordinaire que son esprit vacille.
La scène est décrite avec une telle précision que nous, lecteurs, la vivons en même temps que le condamné. Dans ces conditions, la réalité qui paraît aussi simple que le fait d’être en vie ou d’être mort devient floue. (Sophie)

II) Une scène barbare

A) Un spectacle macabre (prof)
L'auteur représente cette foule comme étant des monstres.(Stacey). Peut-être peut-on établir un lien entre cette foule et les deux monstres de pierres assis de profil (prof). les parisiens se pressent sur son passage, s’amusent et se bousculent pour mieux voir, il est donc exposé à leur curiosité morbide : «C’est une chose insupportable que le poids de tant de regards appuyés sur vous.» comme si chaque individu rôdait depuis longtemps autour du lieu fatal où se jouera un destin dont on peut apparenter la mise à mort à une mise en scène. (Sophie) (TB TB TB la notion de mise en scène, à développer absolument!! prof)

B) Le condamné, figure paradoxale de la victime (prof)
Cette traversée des rues de Paris est décrite au point de vue interne du narrateur car nous ne connaissons que ce que le personnage perçoit, ses pensées, ses sentiments. Cela permet de faire ressortir l’irrémédiable solitude et la peur du condamné. (Sophie). Enfin on remarque un contraste entre deux points de vue : la foule est inhumaine tandis que le condamné lui est humanisé En effet on voit que la foule n'a aucune pitié aucune compassion et pas d'empathie envers le condamné. Néanmoins quelque femmes ont pitié "Au détour du pont, des femmes m’ont plaint d’être si jeune."
Le condamné lui est humanisé. On le remarque grâce a ses émotions, il montre ces sentiments, il ne veut pas mourir il va jusqu'à demander pitié à cette foule inhumaine "Ayez pitié de moi ai-je dis, ô mon Dieu". (Emma)Les représentants de la société appartiennent à trois catégories : les gens de la justice, les gens de l’église et la foule. Parmi eux, le prêtre est l’aumônier de la conciergerie qui accompagnera le narrateur jusqu’au pied de l’échafaud tout au long de la marche à la mort jusqu’à la place de Grève. Sa présence représente la consolation et le dernier espoir du condamné qui n’a plus rien à espérer, il apporte un réconfort moral mais sa présence est en réalité désespérante. D’abord, les « cahots » de la charrette l’empêchent de se recueillir : « Mais chaque cahot de la dure charrette me secouait. » puis le prêtre, normalement chargé de soutenir le condamné ne sait comment le réconforter : « Vous tremblez de froid, mon fils ? », c’est un bref échange qui prend fin comme le confirme cette réplique du narrateur : « Hélas ! pas seulement de froid.».
Le moment le plus pathétique pendant cet ultime voyage est lorsque le narrateur, tremblant de peur sur la charrette, saisit le crucifix et s’écrie : « Ayez pitié de moi, ai-je dit, ô mon Dieu ! ». Il ne prête même plus « d’attention au prêtre et au crucifix », il se retrouve abandonné de tous et manifestement le narrateur ne peut qu’en être déçu car la seule personne pouvant la consoler ne sait probablement plus ce que veut dire « consoler ». (Sophie)

58. Le 29 avril 2016, 14:42 par __Faustine

I) Le récit d'un cauchemar
A) Une atmosphère sombre et lugubre.
Des le début la perception de détruire quelque chose apparaît " La charrette avançait. A chaque pas qu'elle faisait, la foule se démolissait.."
Ensuite le milieu du Pont dit encombré insiste sur l’atmosphère étrange et sombre du chemin qu'ils prennent. Cette atmosphère s’amplifie lorsque le détenu se renferme sur lui-même " Alors je me suis étourdit moi-même pour être aveugle et sourd à tout" En étant "aveugle" le personnage se retrouve dans un monde noir.

"fatal quai", "cette route pavée et murée de visage humains" donne une sensation d'un cauchemar, la métaphore de mur faite par des visages donne une atmosphere lugubre.

Le renfermement donné par "Dans le tumulte qui m'enveloppait" ou encore 'Tout à coup la série de boutique qui occupait mes yeux.." apporte cette sensation de ne plus pouvoir y échapper jusqu'à "s'est coupé à l'angle de la place". A ce moment là on comprend que c'est la fin.

B) Un trajet interminable (ralentissement du rythme du récit)
La focalisation interne, c'est donc le personnage qui nous présente donc ce qu'il voit (point de vue du personnage). (à démontrer (prof)) Cet extrait est écrit à la première personne du singulier "j'ai par hasard jeté un œil" " j'ai pris le crucifix et je l'ai baisé" "Je vacillait donc sur le banc"

C) Une réalité insoutenable
Je n'ai rien trouvé à ajouter

II) Une scène barbare
A) Un spectacle macabre
L'auteur représente cette foule comme étant des monstres.(Stacey). Peut-être peut-on établir un lien entre cette foule et les deux monstres de pierres assis de profil (prof). les parisiens se pressent sur son passage, s’amusent et se bousculent pour mieux voir, il est donc exposé à leur curiosité morbide : «C’est une chose insupportable que le poids de tant de regards appuyés sur vous.» comme si chaque individu rôdait depuis longtemps autour du lieu fatal où se jouera un destin dont on peut apparenter la mise à mort à une mise en scène. (Sophie) (TB TB TB la notion de mise en scène, à développer absolument!! prof)

B) Le condamné, figure paradoxal de la victime (prof)
Cette traversée des rues de Paris est décrite au point de vue interne du narrateur car nous ne connaissons que ce que le personnage perçoit, ses pensées, ses sentiments. Cela permet de faire ressortir l’irrémédiable solitude et la peur du condamné. (Sophie). Enfin on remarque un contraste entre deux points de vue : la foule est inhumaine tandis que le condamné lui est humanisé En effet on voit que la foule n'a aucune pitié aucune compassion et pas d'empathie envers le condamné. Néanmoins quelque femmes ont pitié "Au détour du pont, des femmes m’ont plaint d’être si jeune."
Le condamné lui est humanisé. On le remarque grâce a ses émotions, il montre ces sentiments, il ne veut pas mourir il va jusqu'à demander pitié à cette foule inhumaine "Ayez pitié de moi ai-je dis, ô mon Dieu". (Emma)Les représentants de la société appartiennent à trois catégories : les gens de la justice, les gens de l’église et la foule. Parmi eux, le prêtre est l’aumônier de la conciergerie qui accompagnera le narrateur jusqu’au pied de l’échafaud tout au long de la marche à la mort jusqu’à la place de Grève. Sa présence représente la consolation et le dernier espoir du condamné qui n’a plus rien à espérer, il apporte un réconfort moral mais sa présence est en réalité désespérante. D’abord, les « cahots » de la charrette l’empêchent de se recueillir : « Mais chaque cahot de la dure charrette me secouait. » puis le prêtre, normalement chargé de soutenir le condamné ne sait comment le réconforter : « Vous tremblez de froid, mon fils ? », c’est un bref échange qui prend fin comme le confirme cette réplique du narrateur : « Hélas ! pas seulement de froid.».
Le moment le plus pathétique pendant cet ultime voyage est lorsque le narrateur, tremblant de peur sur la charrette, saisit le crucifix et s’écrie : « Ayez pitié de moi, ai-je dit, ô mon Dieu ! ». Il ne prête même plus « d’attention au prêtre et au crucifix », il se retrouve abandonné de tous et manifestement le narrateur ne peut qu’en être déçu car la seule personne pouvant la consoler ne sait probablement plus ce que veut dire « consoler ». (Sophie)

59. Le 01 mai 2016, 03:59 par Pearl

Tout au long du récit l’atmosphère devient de plus en plus sinistre, il s’assombrit aux yeux du condamné qui nous fait sentir la noirceur de ce dernier chapitre. Tout ce qu’il décrit appartient au champ lexical de l’enfer « tour noire isolée » qui peut faire pensée à la maison du diable, « hérissée de sculpture, deux monstres de pierres » comme les gardes de cette demeure diabolique. Cette « pluie fine qui rayé l’air comme un réseau de fil d’araignée » montre que même en etant en dehors de sa cellule aux barreaux incassables, celle-ci la suit et elle est accompagnée d’une brume ce qui ne lui permet pas de voir grand-chose, comme lorsqu’il était enfermé dans ces quatres murs.
Le condamné marque cette scène par tous les détails par la précision qu’il donne du trajet « la charrette avançait » « en entrant sur le pont au change » « vers le milieu de ce pont change » « au détour du pont » « nous avons pris le fatal quai » le mot fatal montre que l’évènement à suivre sera son destin c’est-à-dire que son destin est d’être guillotiné devant ce peuple. Ces passages ralentis sont des moments cruciaux du récit car ils intensifient son trajet vers la mort.
Le condamné ne veut pas regarder devant lui "j'ai par hasard jeté les yeux à ma droite en arrière" "mon regard s'est arrêté sur l'autre Quai" le condamné regarde tout sauf droit devant lui car il sait que devant lui ses pensées deviendraient horrifiantes. Il essaie de renoncer à cette pensée de la mort, mais tout lui rappel.
Il y a une sorte d'ironie lors ce que le condamné demande au prêtre qu'est-ce que c'est que cette tour? et le bourreau réponds "Saint-Jacques la boucherie" cela peut faire penser à la guillotine, à la viande qu'on coupe, mais surtout à la lame tranchante qui coupera sa tête. Il était attentif à tout ce qu'il l'entourait à sa gauche à sa droite mais pas devant lui "rien de ce qui se passait autour de moi ne m'a échappé". Il était conscient de ce supplice et cela le torturait "chacun de ces détails m'apportait sa torture". Mais cet homme tente de s'évader de la réalité car elle est bien trop lourde pour lui "je me suis étourdi moi-même pour être aveugle pour être sourd à tout excepté au prêtre" .Cette situation s'apparente à un coma, l'on a l'impression que tout est faux et que toutes les voies l'aide à se réveiller à le ramener à la réalité. "je vacillais sur le banc" et "la charrette allait" c'est comme si il était emportée par une vague, un courant vers la mort qu'il ne pouvait pas arrêter. Face à cette réalité bien cruelle autour de lui il rêve en regardant au loin les boutiques pour ne plus être angoisser par ce qu'il l'attend, par ce qu'il entend et parce qu'il voit "je me laissais aller, comme à leurs rêves ce qui sont endormis". L'enchaînement des actions entre "l'angle d'une place" "la charrette s'est arrêté subitement" "j'ai failli tomber" marque bien le fait qu'il ne peut pas rêver car il est en face d'une réalité cauchemardesque, qu'on le réveil pour la mort. Le condamné ne prononce pas le mot guillotine il le remplace par une chose sinistre et cette chose montre bien que c'est la réalité que dans peu de temps il sera guillotiné "Oh! C'était la réalité".
L'auteur parle de la foule comme si c'était un objet, il paraît comme étouffé par cette foule. Au début on a l’impression que la foule est compatissante avec cette homme, ressent de la peine « des jeunes femmes m’ont plaint d’être si jeune ». Le condamné est comme une proie en cage en face de loups impitoyables et sans pitié. « Toutes ces voix, toutes ces têtes aux fenêtres, aux portes, aux grilles des boutiques, aux branches des lanternes ; ces spectateurs avides et cruels ». Cette foule paraît inhumaine, méchante, mauvaise et vicieuse « cette foule ou tous me connaissent et où je ne connais personne » à ce moment on a l’impression que les rôles sont inversés un homme innocent contre tous ces coupables, le lecteur ne connaissant pas son crime ne peut que compatir avec le condamné cela parait comme une sorte d’injustice irréversible. « Cette route murée et pavée de visages humains » montre l’insistance de ces inconnus qui le tiraillent d’un regard persistant « une chose insupportable que le poids de tant de regards appuyés sur vous. » La foule crée autour de lui un mouvement bruyant et désordonnée qui fais croire à un enfermement, emprisonné par des monstres qui se réjouissent à l’idée de le voir se faire couper la tête « le tumulte qui m’entourait » « les cris de pitié des cris de joie, les rires des plaintes, les voix du bruit » cette foule macabre, funeste fait preuve d’une cruauté insoutenable à l’égard de cette homme au destin tragique. La joie de tout un peuple « Il y avait beaucoup de monde, et qui devait bien voir » face à son malheur rend cette dernière scène touchante « la populace riait et trépignait ». Cela fait mal de voir à quel point personne ne fait preuve de compassion face à cet homme.
Cet homme est humanisé car chaque personne en cette situation ferait ses dernières prières, se tournerait vers Dieu « Ayez pitié, ai-je dit, ô mon Dieu ! » Aurait peur, serai horrifié « l’horreur m’a pris violemment » et n’oserai pas parler de ce qui lui arrivera et serrerai son chapelet fort contre lui afin de se rassurer « Je pris le crucifix et je l’ai baisé ». Chacun de nous aurai tout fais pour essayer de ne pas y penser en s’évadant de la réalité en essayant de penser à quelque chose de meilleur ne serai ce qu’un instant, aurai tremblé de peur « Vous tremblez de froid mon fils ? », ou alors on serai totalement paralysé par la peur de mourir « mon corps ne voulut pas ; ma nuque resta paralysée » « Je me suis arrêté, comme chancelant déjà du coup. ».
Le prêtre humanise aussi la pièce car c’est la seule personne proche de lui qui semble avoir de l’empathie comme nous pour cet homme « Vous tremblez de froid mon fils ? », et le soutient « Courage ! ».
Lui se retrouve seule écrivant ces dernières pensées et sera guillotinée pour un crime dont l’on ne connait toujours pas l’origine face à une foule aux sourires machiavéliques sans cœur.
Cet inconnu au crime inconnu mourra sans que l’on prenne connaissance de son crime, l’on ressent de l’empathie mais doit-on vraiment en ressentir face à un crime que l’on ne connaît pas ?

60. Le 01 mai 2016, 15:05 par Coralie

I- Le récit d’un condamné
a) L’atmosphère sombre et lugubre
On remarque que tout au long de l’extrait, l’ambiance est sombre dès le début et s’amplifie jusqu’à la fin de celui-ci. On voit que une des premières chose que le condamné voit est une tour, seule, isolée, hérissée de sculptures, deux monstres de pierre au sommet, ici les sculptures donnent l’impression de saturation, de plus la pierre qui est une matière lourde et amplifie cet effet, la tour est seule et isolée, ce qui créer une atmosphère sinistre et sombre.
S’ajoute aussi le temps de la scène, « dans la brume » « pluie fine », tout dans celle-ci est fait pour que l’atmosphère soit sombre et lugubre.

b) Une scène fantastique qui mène à la réalité
Plusieurs éléments ramène le condamné à la réalité, il y a tout d’abord les « instruments » qui lui rappelle sa mort imminente comme « guillotine » « cellule » bourreau », pour accentué encore plus la réalité, le prêtre ne s’efforce pas à rappeler au condamné que celui-ci vas mourir, on le voit lorsqu’il dit « hélas ! Pas seulement de froid »
On sait que dès que l’ont meurt notre corps devient froid, la température chute, ici on constate que le narrateur à fait en sorte que l’ont comprennent que le condamné est déjà en quelque sorte mort avant même que celui-ci le soit réellement.

II- Une scène barbare
a) Une foule cruelle et impitoyable
Dans ce récit, la foule est déchaînée, effectivement, les spectateurs cris de joie, rient, font du bruit, ils sont tous là à observer et à attendre la mort du condamné. Les spectateurs ne sont pas humains, ont pourraient les comparer à des animaux, car aucun ne compatis, ils sont tous rassemblé comme une sorte de grand troupeau.
b) Le condamné un être qui conserve une sorte d’humanité
On voit un contraste entre la foule qui est cruelle et qui ne porte aucune compassion pour le condamné. Et le condamné qui lui avant sa mort pense à tous ce qu’il laisse dernière lui, cet à dire, ses proches, et en particulier sa mère. Ce personnage est désemparé car il essaie de faire en sorte que la foule est pitié de lui « ayez pitié de moi » mais rien n’y fait.

61. Le 01 mai 2016, 15:46 par Anissa

Je suis d'accord avec le commentaire de Pearl . L'auteur nous décrit le quotidien d'un condamné à mort. Ses dernières heures . Les actes sont décrits avec précision. le récit est sombre et lugubre . On peut lire toute la peur et les doutes du condamné mais aussi ses espoirs les plus perdus. On ne perçoit pas toujours la violence dans l'action mais plus dans les sentiments, les sensations, les impressions. J'ai trouvé le récit troublant . L'utilisation du "je" du présent en font une sorte de monologue. Le condamné nous parait seul contre tous il nous donne l'impression que le monde s'abat sur lui de plus Victor Hugo réussit a le faire passé du statut de condamné et celui de victime pour nous ressentons de la compassion envers lui.

62. Le 01 mai 2016, 16:06 par Mélanie

I) Le récit d'un condamné
1) Une atmosphère sombre et lugubre
Dans le texte on remarque que la foule est le point de départ de l'atmosphère car on remarque qu'elle est inquiétante

"À chaque pas qu’elle faisait, la foule se démolissait derrière elle, et je la voyais de mes yeux égarés qui s’allait reformer plus loin sur d’autres points de mon passage."

Ensuite son regard se pose sur l'autre côté du quai, il essaye de fur l'instant présent

" j’ai par hasard jeté les yeux à ma droite en arrière. Mon regard s’est arrêté sur l’autre quai, au-dessus des maisons, à une tour noire, isolée, hérissée de sculptures, au sommet de laquelle je voyais deux monstres de pierre"
On remarque aussi qu'il pleut se qui donne un autre détail de l'atmosphère lugubre.

2) Une scène fantastique qui mène à la réalité
On remarque que chaque détail le ramène à la réalité comme la pluie qu'il décrit comme des fils d'araignée qui tombent.
il pose une question au prêtre et c'est le bourreau qui répond. Plusieurs mots font revenir la réalité (elle s'accentue)

II)une scène barbare
1) Une foule cruelle et impitoyable
Les spectateurs crient de joie, ils sont impatient de le voir au milieu de tous

"Je ne distinguais plus les cris de pitié des cris de joie, les rires des plaintes, les voix du bruit"

63. Le 01 mai 2016, 16:17 par Maëlys

Je suis d'accord avec le commentaire de Coralie, pour le I) a) l'atmosphère est lugubre, la mort est présente tout au long de l'extrait, et le sentiment d'insécurité s'amplifie.
Pour le b) La foule disparaît pour se reformer plus loin, comme une vague, les métaphores qui remplace la "guillotine" sont de plus en plus forte au fur et a mesure de l'extrait.

II) a) La foule est décrite comme cruelle. Elle veut voir le personnage mourir, elle est déchaîner. Elle fait preuve d'animosité.

b) tout au long de l'extrait on a le point de vue interne du personnage, ca l'humanise. On se met à sa place.

64. Le 01 mai 2016, 20:35 par Océane M

I- Le récit d'un cauchemar
a) une atmosphère sombre et lugubre
Dès le début du récit les conditions météorologiques ne sont pas favorable et annoncent le drame qui se prépare.
On remarque qu'il y a de la brume représentant l'avenir flou du personnage, une "pluie fine et blanche qui rayait l'aie comme un réseau de toile d'araignée". Le narrateur est prisonnier de son cauchemar comme un insecte dans la toile d'une araignée.
Le narrateur nous décrit une foule de détails, tout les éléments sur lesquels se ^posent sont regard. "rien de ce qui se passait autour de moi ne m'a échappé. Chacun de ses détails m'apportait sa torture."
Ces passages ralentis sont des moments cruciaux du récit car ils intensifient son trajet vers la mort ( de Pearle)
La route qui mène a la mort est longue est difficile on note "nous cheminions a grande peine", le "cahot de la dure charrette", " la charrette c'est arrêtée subitement"
b) une scène fantastique
On nous parle de la tour Saint-Jacques-la-Boucherie qui, de par son nom évoque l'atmosphère lugubre et l'ambiance morne. Elle renvoie aux animaux qu'on conduit a l'abattoir.
Le narrateur est comme dans un cauchemar. On nous parle d'une "tour noire" qui peu faire référence aux tour du dragon dans les comptes. De plus tous se succèdent rapidement a ses yeux et "tout a coup la série des boutiques qui occupait mes yeux c'est coupée à l'angle d'une place". La réalité le rattrape, la guillotine semble l'attendre.
II- Une scène barbare
a) une foule inhumaine
La foule a un comportement aberrant. On note "la foule de démolissait derrière elle, et je la voyais de mes yeux égarés qui s'allait réformer plus loin sur d'autres point de mon passage";, comme un nid qu'on détruit mais qui va se reformer plus loin. La foule peut aussi designer le prêtre car lui aussi a une part de cruauté. Il demande a un condamne a mort "Vous tremblez de froid mon fils" est ce un manque de tact ou un véritable signe de cruauté ?
La foule est représentée comme barbare "je ne distinguait plus le cris de pitié des cris de joie, les rires des plaintes, les voix du bruit"
La foule est pleine d'animosité et avide elle veut la mise a mort ! "la vois de la foule est devenu plus vaste, plus glapissante, plus joyeuse encore". Plus la mort approche plus la foule semble heureuse.
b) le condamnée incarne l'humanité
Le condamné pense a sa famille jusqu'au dernier moment contrairement a la foule qui n' plus e sentiments.

On parle d'une "tour noire, isolée", le noir evoque la mort.
65. Le 01 mai 2016, 22:49 par Salma

Je suis d'accord avec le commentaire de Ema L comme Mélodie quand elle dit que le condamné est "gentil" alors que la foule est cruelle quand par exemple il l'enferme dans ce qu'ils appelleront "sa chambre" et qu'ils (les gardiens) sont "choqué" de sa demande pour le lit comme s'il pouvait s'etrangler avec le matelat. Il parle a sa fille dans ses pensée oú il lui raconte toutes ces petites choses qui font que sa condanation n'est pas logique, il est tres humaniste vis à vis de son unique enfant qui vas se retrouver à moitié orpheline

66. Le 18 mai 2016, 15:01 par prof

I) Le récit d'un cauchemar
A) Une atmosphère sombre et lugubre.
Dès le début du texte, on observe une atmosphère assez particulière. En effet, Le narrateur aperçoit à l'horizon une "tour noire et isolée" au sommet de laquelle il voit "deux monstres de pierre assis de profil". De plus, on note que le temps n'est pas favorable: "dans la brume, malgré la pluie fine et blanche qui rayait l'air comme un réseau de fils d'araignée" ce qui entoure le narrateur est donc assombri.(Ema L). Tout ce qu’il décrit appartient au champ lexical de l’enfer « tour noire isolée » qui peut faire penser à la maison du diable, « hérissée de sculpture, deux monstres de pierres » comme les gardes de cette demeure diabolique. Cette « pluie fine qui raye l’air comme un réseau de fil d’araignée » montre que même en étant en dehors de sa cellule aux barreaux incassables, celle-ci la suit et elle est accompagnée d’une brume ce qui ne lui permet pas de voir grand-chose, comme lorsqu’il était enfermé dans ces quatre murs (Pearl). Ces lieux étranges, "vastes espaces tragiques" expriment le deuil, la douleur et une sombre tristesse. (Emma K). Le « froid » que le condamné ressent n’est pas seulement dû à la pluie : « … je me suis senti un grand froid. » mais aussi celui de la mort dont il est sous l’emprise : il « tremble » et finit par « vaciller sur le banc ». (Sophie) L’atmosphère devient lugubre, elle est caractérisée par le mot "horreur". Il y a une sorte de gradation entre « ma nuque resta paralysée et d’avance comme morte. »Et « ne plus voir, à ne plus entendre. » il y a une évolution dans le portrait physique du personnage. Cette atmosphère s'intensifie lorsque le détenu s'enferme en lui-même " Alors je me suis étourdit moi-même pour être aveugle et sourd à tout" En étant "aveugle" le personnage se retrouve dans un monde noir. De plus avec l'enfermement de celui-ci l'idée de la mort est souvent évoquée, il ne peut penser à autres choses que sa propre mort. (Soline). Ses sens semblent disparaître:" je commençais à ne plus voir, à ne plus entendre" puis celle-ci est intensifiée avec la phrase: "ma nuque resta paralysée et d'avance comme morte".

B) Un trajet interminable
Le narrateur est pétrifié de peur et c'est l'épouvante qui le saisit « violemment », cela ne cesse de s’amplifier. (Sophie) On a l'impression que le temps se fige sur cette scène (Stacey).On relève plusieurs procèdes qui le confirment. Le point de vue interne en est un premier exemple. Cet extrait est en effet écrit à la première personne du singulier "j'ai par hasard jeté un œil" " j'ai pris le crucifix et je l'ai baisé" "Je vacillais donc sur le banc" . Le condamné porte une attention particulière à tous les détails de la scène « la charrette avançait » « en entrant sur le pont au change » « vers le milieu de ce pont change » « au détour du pont » « nous avons pris le fatal quai ». Le texte suit la progression du personnage. Ces passages ralentis sont des moments cruciaux du récit car ils intensifient son trajet vers la mort. On ne perçoit pas toujours la violence dans l'action mais plus dans les sentiments, les sensations, les impressions. [relevez des exemples dans le texte]

C) Une réalité insoutenable
Plusieurs indices nous montrent que cette scène fantastique ne cesse de renvoyer le personnage à la réalité de son châtiment. Ces indices font référence à sa "future" mort, on peut le voir au début du texte " Saint-Jacques-la-Boucherie, a répondu le bourreau", le nom de cette tour ".....Boucherie" fait référence à la mort ". Puis on remarque la question du prêtre " Vous tremblez de froid, mon fils ? m’a demandé le prêtre." le condamné est prêt de la mort, la mort c'est froid de plus quand une personne meurt le corps devient froid. (Stacey) L'image de la guillotine hante ainsi le trajet : on la devine à la fin du texte : "Tout à coup la série des boutiques qui occupait mes yeux s’est coupée à l’angle d’une place" La situation du condamné à mort peu sembler si extraordinaire que son esprit vacille. La scène est décrite avec une telle précision que nous, lecteurs, la vivons en même temps que le condamné.

II) Une scène barbare

A) Un spectacle macabre (prof)
L'auteur représente cette foule comme étant des monstres.(Stacey). Peut-être peut-on établir un lien entre cette foule et les deux monstres de pierres assis de profil? (prof). La foule est pleine d'animosité et avide de sang elle veut la mise à mort du condamné. "la voix de la foule est devenue plus vaste, plus glapissante, plus joyeuse encore". Plus la mort approche plus la foule semble heureuse. les parisiens se pressent sur son passage, s’amusent et se bousculent pour mieux voir, il est donc exposé à leur curiosité morbide : «C’est une chose insupportable que le poids de tant de regards appuyés sur vous.» comme si chaque individu rôdait depuis longtemps autour du lieu fatal où se jouera un destin dont on peut apparenter la mise à mort à une mise en scène. (Sophie)Pour la foule, cette exécution est un simple spectacle, tout son comportement traduit la joie que l'on peut ressentir à voir un spectacle de rue.

B) Le condamné, figure paradoxale de la victime (prof)
Cette traversée des rues de Paris est décrite au point de vue interne du narrateur car nous ne connaissons que ce que le personnage perçoit, ses pensées, ses sentiments. Cela permet de faire ressortir l’irrémédiable solitude et la peur du condamné. (Sophie). Enfin on remarque un contraste entre deux points de vue : la foule est inhumaine tandis que le condamné lui est humanisé. En effet on voit que la foule n'a aucune pitié aucune compassion et pas d'empathie envers le condamné. Néanmoins quelque femmes ont pitié "Au détour du pont, des femmes m’ont plaint d’être si jeune." Elles rappellent au lecteur à quel point cette condamnation est inhumaine.
Le condamné lui est humanisé. On le remarque grâce a ses émotions, il montre ses sentiments, il ne veut pas mourir il va jusqu'à demander pitié à Dieu "Ayez pitié de moi ai-je dis, ô mon Dieu". (Emma)Les représentants de la société appartiennent à trois catégories : les gens de la justice, les gens de l’église et la foule. Parmi eux, le prêtre est l’aumônier de la conciergerie qui accompagnera le narrateur jusqu’au pied de l’échafaud. Sa présence représente la consolation et le dernier espoir du condamné qui n’a plus rien à espérer, il apporte un réconfort moral mais sa présence est en réalité désespérante. D’abord, les « cahots » de la charrette l’empêchent de se recueillir : « Mais chaque cahot de la dure charrette me secouait. » puis le prêtre, normalement chargé de soutenir le condamné ne sait comment le réconforter : « Vous tremblez de froid, mon fils ? », c’est un bref échange qui prend fin comme le confirme cette réplique du narrateur : « Hélas ! pas seulement de froid.». Ainsi, ni le peuple, ni la justice, ni la religion ne peuvent venir en aide au condamné.
Le moment le plus pathétique pendant cet ultime voyage est lorsque le narrateur, tremblant de peur sur la charrette, saisit le crucifix et s’écrie : « Ayez pitié de moi, ai-je dit, ô mon Dieu ! ». Il ne prête même plus « d’attention au prêtre et au crucifix », il se retrouve abandonné de tous et manifestement le narrateur ne peut qu’en être déçu car la seule personne pouvant la consoler ne sait probablement plus ce que veut dire « consoler ». (Sophie) Le condamné nous parait seul contre tous il nous donne l'impression que le monde s'abat sur lui. Victor Hugo réussit à le faire passer du statut de condamné à celui de victime pour nous ressentions de la compassion envers lui. Il révèle ainsi que la peine de mort est un acte barbare.