A partir du Passeur de

 

Tout d’abord, commençons par le commencement: la lecture. J’ai lu Le passeur un dimanche après-midi; je m’ennuyais et me demandais ce que j’allais faire lorsque je le vis, posé sur la table où il trainait depuis que je l’avais acheté une semaine plus tôt. Je le pris, me disant que cela serait toujours mieux que de ne rien faire, et me laissait tomber sur un fauteuil du salon. Je le lus d’une traite, en un peu plus d’une heure et en fût agréablement surprise. Il était bien meilleur que Le Bal que j’avais déjà eus à lire, je n’avais pas eu besoin de sauter les descriptions qui généralement m’énervaient.

L’histoire m’avait emportée et voici pourquoi: Le passeur se passe dans une société utopique où la guerre et les inégalités n’existent pas, pas plus que les couleurs et les sentiments. Jonas va avoir douze ans. Au cours de la cérémonie de décembre, il se verra attribué sa future fonction au sein de la communauté. Après avoir suivie les onze premières cérémonies, c’est à son tour. Jonas devient dépositaire de la mémoire; lui seul connaîtra les souvenirs des  générations   précédentes.   Le   dépositaire   actuel   Le passeur – commence à le former en lui transmettant de « bons » souvenirs. Pendant ce temps, le père de Jonas – un nourricier –, ramène chez eux un bébé – Gabriel – qui a besoin d’attention constante.  Une  nuit,  il  est  couché dans la chambre de Jonas et pour le calmer, Jonas lui transmet     involontairement      puis      sciemment   des souvenirs. Par la suite, le passeur commence a transmettre à Jonas des souvenirs de violences et de guerres. Jonas est attristé et il souffre mais il comprend tout de même l’importance des souvenirs. Il imagine alors un plan avec le passeur pour rendre les souvenirs aux gens. Jonas s’enfuie en emportant Gabriel pour le sauver de l’élargissement (mort). Ils parviennent à traverser la « frontière » de leur « monde » et arrivent sur des montagnes enneigées où ils commencent à mourir de froid. Mais Jonas trouve une luge qu’il a souvent vu en rêve et qui les mène au pied d’une maison.

                Mais outre le souffle du livre qui nous emporte, des passages donnent à réfléchir, parfois même en faisant écho à l’actualité.

                 Jonas a découvert ce qu’était la couleur et en arrive à une conclusion:

« -ce n’est pas juste que rien n’ait de couleur!

-Pas juste?

Le passeur regarda Jonas avec curiosité.

-Explique-moi ce que tu veux dire.

-Eh bien…

Jonas dut s’arrêter pour réfléchir à la question.

-Si tout est pareil, on n’a plus le choix. Je veux pouvoir me lever le matin et faire des choix. Une tunique bleue ou une tunique rouge?

[…]

-C’est le fait de choisir qui compte, n’est-ce pas? Lui demanda le passeur.

Jonas acquiesça. » (pages 125-126)

                C’est un passage intéressant qui retient l’attention.

Tout d’abord, c’est un très premiers passages où l’on  comprend  que  leur   monde   est   sans   couleur,   fade.  Il m’a permis de me rendre compte à quel point le fait de choisir était important; je ne faisait pas attention à la chance que j’avais de pouvoir le faire, trop souvent je  le faisait sans réfléchir, parce qu’il fallait le faire. Cela faisait aussi écho au droit de vote lors des élections municipales. Plusieurs fois, dans des interview à la radio ou à la télé, j’ai entendu des gens dire que le vote ne servait à rien; alors que c’est une chance que nous avons.  Quand nous n’avons pas le droit de choisir nos représentants, nous disons que c’est une dictature, et bien enlever la couleur est une forme de dictature. On enlève ainsi toute forme de choix, mais le plus petit, ce qui fait que plus personne ne sait même ce qu’ai vraiment un choix.

      A ce passage là, je me demande jusqu’où Jonas est-il prêt à aller pour rendre les choix aux gens et s’il le fera, comment? Il sera forcément empêcher par la « Communauté » puisque ce la reviendrait quasiment à détruire la base de son existence.

                Le fait que les gens ne puissent pas choisir, revient à tout leur imposer, y compris le bonheur, la vie et la mort. Cela me rappelle  d’une certaine façon Le bonheur insoutenable d’Ira Levin.

      Le monde dans lequel ses personnages vivent est dirigé par un ordinateur nommé Uni. Dans ce monde au aussi, la guerre et les inégalités n’existent pas. Les personnes âgées sont également tuées; c’est d’une certaine façon une égalité puisque tous meurt au même moment. Mais, ce texte raconte aussi la révolte de Copeau, qui ne veut plus vivre dans un monde ou tout est planifié à l’avance et ou les choix n’existent plus; tout comme dans Le passeur.

                Cet extrait m’a d’ailleurs beaucoup plus car il soulève des questions et nous propose de réfléchir sur ce qui pourrait arriver au nom du « bonheur de la société », il nous rappelle également l’importance du choix; tout comme le passeur. J’ai l’impression que je pourrais être emportées par l’histoire; mais ce n’est pas le seul extrait du manuel que j’ai apprécié. Celui de Fahrenheit 451 de Ray Bradbury est bien mais je l’avais déjà lu, aussi je le juge d’avantage sur l’ensemble du roman que  sur  l’extrait.  Il parle  de  l’importance  des sentiments et des livres qui apparaissent comme dangereux car ils véhiculent des idées. Le livre montre le pouvoir qu’ont ces-derniers bien que beaucoup de personnes préfèrent les écrans qui sont des distractions plus simples qui ne demandent aucune restriction et aucun effort, c’est dommage. Fahrenheit 451 m’a touchée car je partage les idées émises par le livre.

     Mais mis à part quelques Jules Verne tel l’île Mystérieuse , une utopie que j’ai pris beaucoup de plaisir à lire, je crois avoir fait le tour de ma culture littéraire sur ce genre –bien pauvre, malheureusement–. Ah non, pas exactement j’ai également lu la trilogie Hunger Games qui m’a vraiment emporté, l’histoire est géniale et on ne peut plus en sortir même en sachant ce qui va se passer; l’auteur fait une critique de la société en créant une utopie (le Capitole) et une dystopie (le district treize) mais la traduction française est atroce et c’est dommage car cela gâche une partie du plaisir de la lecture –je crois que je vais aller les racheter mais en anglais–.

                Voici le peu de culture que je possède sur la science-fiction, autant dire tout de suite que de la bibliographie page 185 je n’ai rien lu, du moins pas encore…

     J’en ai parlé avec ma mère –j’adore discuté avec elle de mes lectures passées et à venir– et elle m’a donné très envie de lire Chroniques martiennes de Ray Bradbury, elle l’avait adoré et j’ai généralement les mêmes goûts qu’elle. Je crois aussi que j’essayerai cet été la Guerre des mondes de H.G. Wells et le bande dessinée La croisière des oubliés d’Enki Bilal et Pierre Christin car les titres m’attirent, ils m’invitent à ouvrir leur couverture pour pouvoir m’emmener voyager dans un autre monde.

                Voici le peu de culture que je possède sur la science-fiction, autant dire tout de suite que de la bibliographie page 185 je n’ai rien lu, du moins pas encore…

. Malgré ce petit programme de lecture pour les vacances,   la  science  fiction  reste   pour   moi   un   domaine quasiment inconnu et qui ne m’attire pas vraiment.

C’était le début de l’entrée dans un monde merveilleux: celui du rêve. Si un livre est réussi, et quelque soit son sujet, je pénètre dans de nouveau dans ce monde: celui des personnages et alors j’ai bien du mal à en sortir. Mais j’ai eu envie il y plusieurs années maintenant de faire une pose avec le merveilleux.

     Aussi ai-je bien aimé Dracula de Bram Stoker mais ses descendants ne le valent pas. Twilight de S. Meyer et Journal d’un vampire de L.J Smith sont bien trop « fleure bleue » et « gnangnan »; d’autant que l’histoire n’avance et se répète toujours en boucle… deux fois, cela commence à faire beaucoup et à trois fois, je ferme le livre définitivement. Ce qui est bien la preuve que le surnaturel n’est pas mon genre préféré.

      Tout ceci fait qu’aujourd’hui je préfère la fantaisie. J’ai adoré des livres comme Harry Potter (J.K. Rowling), Le seigneur des anneaux (J.R.R Tolkien) bien que j’avais été réticente pour les lire. La raison? Tout le monde en disait trop de bien, mais j’ai aussi aimé Les chevaliers d’Enkidiev (A. Robillard) qui sont moins connus très bien construit mais je ne les ai pas tous lu et pourtant j’y passe du temps.

                En voici d’ailleurs la preuve –du temps passé à lire–  avec mes lectures de l’année; et je ne garantie pas l’oublie de certains livres…

     L’année à commencer avec Au bonheur des Dames, un pur chef d’œuvre de Zola qui décrit si bien la nature humaine et les tempêtes dues aux sentiments; j’ai ensuite lu La promesse de l’Aube de Gary qui était bien certes mais qui ne valait pas l’un de ces autres livres sur lequel j’ai enchainé pendant mes vacances: La vie devant soi, magnifique l’amour de Momo pour Madame Rosa et aussi la bêtise humaine du aux religions ou à l’argent… l’amour maternel trop présent dans La promesse de l’Aube, m’a aussi portée à lire Vipère au poing et La mort du petit cheval de Bazin. Comment cette mère peut-elle être aussi dure? Comment? Oui, je sais,  j’ai  bien   compris,  le   chagrin   d’amour,   l’homme rencontré en Inde; le père de Marcel, mais quand même. Quel combat Brasse-Bouillon se retrouve-t-il à mener… Et dire que c’est vrai; qu’une mère puisse infliger cela à ses propres enfants… Horrible.

     Ensuite, il y a eu le concours de lecture des incorruptibles. J’ai donc lu Ce qu’ils n’ont pas pu nous prendre, Le huitième continent, Swing à Berlin, L’anniversaire et pour finir Dans la nuit rouge et blanche; mais entre nous, le plus réussi est le premier que j’ai lu: Ce qu’ils n’ont pas pu nous prendre, le livre touche au cœur. Son message: l’amour et l’espérance peuvent nous sortir de toutes les pires situations, rien n’est jamais perdu tant que ces deux choses existent encore, c’est Magnifique. Et à part Dans la nuit rouge et blanche, où le surnaturel gâche un peu toute l’histoire; les autres sont réussis et agréables à lire; mais je ne sais pas, il leurs manque quelque chose.

     En même temps, j’ai aussi réussi à lire Gatsby le magnifique de Fitzgerald. Incroyable, il nous emporte dans les années folles avec son récit tout en couleur. Il soulève également des questions sur l’argent et le bonheur.

     Mes vacances de Noël m’ont vue également lire la trilogie des Hunger Games de Collins; un bon moment mais l’histoire est –comme je l’ai dit plus haut– un peu gâchée par la traduction, c’est très dommage; ainsi que Le bal de Némirovsky. Je n’en dirais pas grand-chose car il y peu à en dire si ce n’est qu’il ne m’a procuré les plaisirs habituels de la lecture et que je l’ai trouve trop enfantin.

     Je crois me souvenir que c’est à la rentrée que nous avons lu Antigone en classe, j’ai bien aimer et je regrette de ne pas avoir eu un carnet de lecture dessus plutôt que sur Le bal. Par la suite j’ai lu Une vie de Maupassant qui d’ailleurs failli être un carnet de lecture; mais il ne m’a pas plu, c’est personnages m’ont paru trop fade, sans finesse ce qui n’a pas du tout été le cas de ceux de Bel-ami. Ah Bel-ami! Quel chef d’œuvre! Les personnages, nous pourrions les retrouver dans des gens connus et pourtant Maupassant ne pouvait les connaître  et  pourtant,  tant  de  vérité  sur  leur Persuasion. Je les ai lu durant les vacances de février et je n’ ai que rarement pu apprécier pareil échantillons de personnages et pourtant certaine chose ont changé depuis leur écriture –vers 1800–. Ces romans représente un véritable combat entre les sentiments et les coutumes de la bonne société.

     Dans quelques jours, les vacances allaient être finies mais j’en profitais tout de même pour commencer Le sphinx des glaces de Verne. Et voilà, je me retrouvais emportée sur les mers du Sud à la recherche d’un navire disparu quinze ans plutôt dans les glaces et de ses possibles survivants; tout cela se servant Des aventures d’Arthur Gordon Pym d’Allan Poe.

     En rentrant, j’ai lu un roman policier: Meurtre en Soutane de Higgins Clark. Brou! A vous donner froid dans le dos cette école-abbaye, décor d’une lutte pour l’argent et le pouvoir…

     Voilà, j’ai presque fini, il e me reste que Le passeur de Lowry grâce auquel j’ai passé un très bon moment et L’adieu à la femme sauvage de Coulonges. C’est un récit poignant qui parle de la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Comment une la vie d’une petite fille allemande –Johanna– bascule après le bombardement de Dresde. Elle perd sa sœur et sa mère en devient folle –une femme sauvage–, c’est tout le périple de Johanna pour arriver à dire adieu à sa mère pour mieux la retrouver en suite; et avec pour fond la fin de la guerre et les représailles envers les allemands – quel qu’ils soient – et dont nous ne parlons pas assez.

     Je vais maintenant commencer L’adieu aux armes d’Hemingway.

                Un peu plus haut j’ai dit que j’avais passé un bon moment avec Le passeur. Je voudrai y revenir en parlant du travail du au carnet de lecture qui l’a suivi.

     J’aime bien son principe mes je dois dire que c’est plutôt long à réaliser. Je passe beaucoup de temps dessus alors que je me dis qu’un questionnaire classique en classe pourrait faire le même résultat mais avec beaucoup moins de travail avant. D’un autre côté j’aime les recherches à faire en rapport avec le texte; et c’est pour moi un moment de partage avec ma mère: pour les recherche et les liens, elle peut m’aider et me rappel d’autres livres que j’ai lu dans lesquels je pourrai trouver ce que je cherche. Je parle aussi de certains passages marquant avec elle et j’adore cela. Mais je le fait avec tout ce que je lis. En bref, je trouve que c’est un peu long, du coup je ne fais plus que cela mais d’un autre côté j’aime faire les recherche et le mieux c’est quand je parle avec ma mère: à chaque fois elle trouve des livres que je pourrais lire après et m’en parle. C’est du bonheur en perspective. Par contre je peux comprendre que certains n’aiment pas vraiment par ce que si ma mère n’était pas là l’inconvénient des heures de travail me paraitrait beaucoup plus important.