Au crépuscule, un soir, je me promenais dans la forêt de Bérwitch avec mon chien. Mais, depuis un moment, Balto semblait bizarre, il aboyait très fort comme s’il ressentait quelque chose  de singulier. D’un coup il me mordit et partit en courant, disparaissant comme englouti par une brume épaisse comme je n’en avais jamais vue.

En essayant de le rattraper, j’esquivais les arbres morts de la forêt, et d’un seul coup, je m’arrêtai. Il n’y avait plus que des souches mortes. Au milieu de cette désolation, se trouvait un petit étang sombre et macabre, derrière lequel on apercevait un château angoissant. Mon intuition me dit que Balto se trouverait peut-être à l’intérieur de cette sinistre bâtisse. Le cœur glacé, je toquais à la porte.

Un homme m’ouvrit la gigantesque porte, son ombre inquiétante me paralysait. L’homme me laissa entrer. Une fois à l’intérieur, je me sentis oppressé par les murs lugubres du manoir. Mais juste à ce moment-là, une petite boule de poils me lécha le mollet droit, et c’était mon chien, mon très cher Balto.