1PRO LETTRES (avril 2020)

Par C E (Groupes de plein air, Paris (75)) le 28 juillet 2023, 18:10 - Lien permanent

FRANÇAIS. CRÉER, FABRIQUER : L'INVENTION ET L'IMAGINAIRE.

SÉQUENCE 1. DES VISIONS D'ARTISTES.

Lecture. Quels mondes nous donne à voir l'imaginaire des créateurs ?

Le point. Des visions d'artistes.

Les sources d'inspiration artistique. Le contexte politique, économique, social. Les influences réciproques entre les arts. L'histoire intime de chaque créateur, voire son inconscient.

Les écritures poétiques. Poèmes versifiés avec des strophes, des vers et des rimes. Poèmes en vers libres sans rimes régulières et parfois sans ponctuation. Variété des présentations, mais toujours présence d'images et d'effets sonores.

Les courants artistiques. Le réalisme crée l'illusion du réel. L'impressionnisme suggère des émotions en transformant le réel. Le surréalisme invente un monde né de l'inconscient de l'artiste.

Les visées des artistes. Partager des émotions collectives ou personnelles. Inciter à réagir face au monde réel. Faire rêver ou faire peur et métamorphoser, voire transfigurer la réalité.

Expression. Argumenter sur le rôle de la poésie.

Votre compréhension des avis des poètes. Lisez les avis ci-contre et reformulez au brouillon, avec vos mots, chacun d'eux. Pour..., la poésie permet..., ou empêche...

Votre prise de position. De quel avis êtes-vous le plus proche ? Notez au brouillon l'identité du poète. Exprimez clairement votre position. Elle peut être nuancée ! Personnellement, je pense que...

Votre argumentaire. Les arguments peuvent porter sur les liens de la poésie avec le monde réel, le rêve, la musique... Illustrez les arguments d'exemples de poèmes. N'oubliez pas les sources !

Votre plan. Dans un premier paragraphe, confrontez les avis des poètes. Dans un second paragraphe, exprimez et justifiez votre prise de position. Quant à moi...

Des procédés d'écriture. Pour l'énonciation : utilisez la 3e personne pour la première partie de votre argumentation et " je " pour la seconde. Pour la progression logique de votre argumentation : employez des connecteurs logiques : de plus, en outre, enfin, etc. Pour l'insertion des exemples : n'oubliez pas d'ajouter des parenthèses et des guillemets pour vos citations. Soulignez les titres des oeuvres auxquelles vous faites référence.

SÉQUENCE 2. UN RECUEIL DE POÈMES DE LA RENAISSANCE.

Lecture. Pourquoi la poésie d'autrefois peut-elle encore nous toucher ?

Le point. Sonnets, Louise Labé.

Le sonnet. Poème en 14 vers. 2 quatrains : strophes de 4 vers aux rimes embrassées (a-b-b-a). 2 tercets : strophes de 3 vers, 2 rimes plates (a-a) suivies de 4 nouvelles rimes embrassées (c-d-d-c).

L'inspiration poétique à la Renaissance. Les figures mythologiques. Pétrarque, le maître de la poésie italienne. La thématique de l'amour. La réflexion sur le sens de la vie. La défense de la langue française. La musique.

Le lyrisme. Manière passionnée, poétique et plus généralement artistique d'exprimer ses sentiments intimes.

Des figures de style. Personnification : attribution des propriétés humaines à un animal ou à une chose. Antithèse : rapprochement de deux expressions ou idées opposées. Apostrophe : interpellation. Anaphore : répétition de mot(s) en début de vers.

Expression. Créer un poème illustrant un tableau.

Analysez le tableau. Son titre. Son sujet. Sa composition. Le personnage représenté. Les couleurs et matières privilégiées. L'émotion suggérée.

Choisissez votre forme poétique. En prose ou en vers. Un sonnet : poème composé de 4 strophes - 2 quatrains (strophes de 4 vers) et 2 tercets (strophes de 3 vers). Une ode : poème lyrique composé de 3 strophes, en général formées sur le même nombre de vers. Une ballade : poème lyrique constitué généralement de 3 strophes identiques ponctuées par un refrain.

Maîtrisez la versification classique. (Si le poème est versifié). Les vers : alexandrins (12 syllabes), décasyllabes (10 syllabes), octosyllabes (8 syllabes), ou vers libres. Le premier mot de chaque vers sera marqué par une majuscule. Les rimes : répétitions sonores de fin de vers. Elles peuvent être suivies ou plates (a-a-b-b...), alternées ou croisées (a-b-a-b...) ou encore embrassées (a-b-b-a...).

Exprimez vos sentiments. Par des images : comparaisons ou métaphores. Par un lexique des émotions ou des sentiments. Par la construction générale de votre poème (l'ordre progressif de ce que vous allez évoquer et dévoiler). Par certaines pauses ou césures : la ponctuation a souvent un rôle majeur dans un poème. Par un certain rythme (binaire/2 temps, ternaire/3 temps...). Par vos choix pronominaux, je, toi, nous, vous...

SÉQUENCE 3. LA GENÈSE D'UN POÈME.

Lecture. Pourquoi et comment le poète a -t-il créé et fabriqué cette oeuvre ?

Le point. " La Loreley ", de Guillaume Apollinaire.

Genèse d'une oeuvre. Processus de création d'une production artistique, littéraire ou musicale, de sa naissance à sa réalisation finale.

Romantisme. Courant artistique allemand qui se développe en France au XIXe siècle. Goût pour l'exaltation des sentiments, les situations extrêmes, les mythes, contes et légendes des siècles passés.

Modernité poétique. Non-respect des règles strictes des poèmes à forme fixe (ex. : sonnet). Liberté dans la structure et la répartition des strophes, des vers, des rimes, ainsi que dans les images poétiques. Absence de ponctuation.

Représentation/métamorphose/transfiguration. Description d'un personnage dont l'image (représentation) peut évoluer (métamorphose) ou changer radicalement (transfiguration).

Expression. Justifier son goût pour un poème.

Documentez-vous. Notez précisément les sources du poème choisi. Saisissez sur un moteur de recherche l'auteur et le titre de l'oeuvre. Choisissez parmi les sites proposés ceux qui vous semblent appropriés. Recopiez ce qui est intéressant sur l'auteur et le contexte de création du poème. Attention ! Votre prise de notes doit être brève !

Présentez le poème. Dans un premier paragraphe, citez précisément : les titres du poème et du recueil dans lequel il a été publié ; sa date de publication. Puis donnez quelques informations sur son auteur et son contexte de création. Le poème que j'ai préféré est... Il a été publié... Son auteur...

Argumentez votre choix. Dans un deuxième paragraphe, justifiez-vous. Vos arguments peuvent porter sur : le thème du poème : l'amour, la mort, la guerre... Son registre : lyrique, humoristique... Sa forme : poème à forme fixe ou moderne... Les sentiments suscités : amusement, tristesse, colère... Son écriture : images poétiques, effets sonores... Sa ou ses visées : amuser, dénoncer, émouvoir... Attention : avancez au moins trois arguments (contenu, forme, visée). Chacun doit être illustré au minimum par un exemple.

Quelques procédés d'écriture. Exprimez-vous à la première personne : Je... Distinguez par des retours à la ligne les trois paragraphes : présentation, argumentaire, conclusion. Utilisez un lexique spécialisé et élogieux.

Concluez votre justification. Dans un troisième paragraphe, exprimez ce que ce poème vous a appris personnellement et/ou littérairement. Rappelez éventuellement une autre oeuvre que sa lecture vous a suggérée.

SÉQUENCE 4. UN RECUEIL POÉTIQUE CONTEMPORAIN.

Lecture. La poésie peut-elle vraiment aider à mieux vivre ?

Le point. Je voudrais pas crever, Boris Vian.

Les niveaux de langue. Familier : mots et phrases simples ou vulgaires, pour l'oral. Courant : mots et phrases compris par tous, acceptés à l'écrit. Soutenu : mots recherchés et précis, phrases complexes, surtout à l'écrit.

Les registres de l'humour. L'humour noir : comique macabre. L'autodérision : rire et faire rire sur soi. Le burlesque : propos ou situations loufoques. L'absurde : propos ou situations illogiques. L'ironie : moquerie disant le contraire de ce qui est pensé.

L'inventivité langagière. Les néologismes : création de mots. Les jeux de mots : mots détournés de leur sens premier ou vieillis, calembours, mots-valises. Les jeux phonétiques. Les expressions incorrectes.

Bilan.

Constituez votre corpus. Feuilletez votre manuel ou d'autres ouvrages sur lesquels vous avez travaillé. Consultez des sites spécialisés sur le classement thématique de poèmes ou sur les auteurs eux-mêmes. Attention ! Notez bien au brouillon les sources des poèmes choisis et où vous les avez trouvés.

Rédigez la table des matières. Elle comprend l'identité des auteurs, les titres des poèmes entre guillemets, les titres des recueils en italique et la date de première publication. Elle se présente sous la forme d'une liste paginée. Les poèmes sont éventuellement numérotés.

Introduisez chaque poème. Rédigez quelques lignes seulement. Présentez très rapidement l'auteur. Situez le poème dans le recueil. Recopiez à la fin du texte les sources.

Saisissez les textes. Consacrez une page par poème. Utilisez la même typographie et la même couleur, mais en les différenciant pour les titres des poèmes, les textes, les sources. Si vous le souhaitez, vous pouvez illustrez certaines oeuvres... mais n'oubliez pas les sources !

Réalisez la première de couverture du recueil. Choisissez une illustration qui vous plaît. Insérez-la sur votre page. Notez éventuellement son thème. N'oubliez pas d'écrire votre nom et votre classe. Puis... comparez vos créations !

Pour le plaisir de découvrir & de débattre. Le " Palais idéal " du facteur Cheval : un véritable chef-d'oeuvre ?

Accompagnement Consolidation.

Lexique. Le lexique spécialisé de la peinture.

Les sources de l'oeuvre. Elles donnent souvent les informations suivantes : l'identité du peintre, le titre du tableau, sa date de création, les matériaux et supports utilisés, sa taille, le lieu de son exposition permanente ou temporaire.

Son genre. Le genre d'une oeuvre picturale désigne la catégorie dans laquelle on la classe. Il a donc un lien direct avec le sujet peint.

Son courant pictural. Le courant pictural d'une peinture représente le mouvement artistique auquel elle appartient. On le met souvent en relation avec un courant littéraire.

Ses caractéristiques et techniques. Les caractéristiques et techniques d'une peinture concernent son support, les matériaux utilisés et l'organisation de ses éléments. Elles sont souvent en lien avec le genre, le sujet et le courant pictural du tableau.

Stylistique. Les formes et registres poétiques.

Les poèmes en vers libres. Avec des vers, mais sans strophes, ni mètre, ni rimes imposées. Souvent sans ponctuation.

Les poèmes à forme fixe. Le rondeau : 3 strophes ; 2 types de rimes. Le sonnet. L'ode : strophes et mètre identiques : rimes régulières.

Les autres formes poétiques. Le calligramme : dessin avec des phrases représentant le même thème. Le poème en prose : des phrases, des paragraphes, un texte court.

Les registres poétiques. Lyrique : sur la nature, l'amour, le temps... pour émouvoir. Polémique : dénonciation pour faire réagir et agir. Épique : valorisation de situations, de personnes. Humoristique : jeux de mots, pour s'amuser ou se moquer.

Stylistique. La créativité lexicale.

Néologisme. Mot nouveau inventé quand il est utilisé pour la première fois dans une langue.

Mot-valise. Mot composé de morceaux non signifiants de deux ou plusieurs mots.

Détournement de sens. Fait de donner à un mot un sens qu'il n'a pas.

Verlan. Procédé argotique consistant à inverser les syllabes de certains mots, parfois en modifiant les voyelles.

Stylistique. Des images poétiques.

La comparaison. L'outil de comparaison (comme, tel que, semblable à, ainsi que...) permet de rapprocher le comparé (ce que l'on compare) au comparant (ce à quoi on le compare).

La métaphore. Comparaison sans outil de comparaison. Attention ! Certaines métaphores sont construites sans le comparé qui doit alors être deviné. Seul le comparant est conservé.

L'allégorie. Exprime une idée, une notion abstraite grâce à une représentation concrète (personnage, objet...) en utilisant souvent un symbole.

La personnification. Attribue des caractéristiques humaines (paroles, gestes, comportements...) à une chose ou un animal.

Stylistique. Les effets de musicalité.

Le rythme. La ponctuation. Les coupures fortes : césures. Les enjambements : la fin d'un vers ne coïncide pas toujours avec le syntaxe (phrase ou partie d'une phrase). Les rejets ou contre-rejets : mots rejetés et isolés en début ou fin de vers.

La métrique. Le nombre de syllabes qui composent un vers : alexandrins (12 syllabes) ; décasyllabes (10 syllabes) ; octosyllabes (8 syllabes).

Les sonorités. L'allitération : répétition d'un son consonne. L'assonance : répétition d'un son voyelle.

Les rimes. Retour d'un son en fin de vers. Rimes féminines : rimes en " e " muet. Rimes masculines : tous les autres sons à la rime. Certaines répétitions lexicales participent aussi parfois de la musicalité d'un texte.

Fonctionnement de la langue. Les phrases et les vers.

Les phrases. Avec une majuscule au début et un signe de ponctuation forte à la fin : ? !. Les phrases non verbales : avec un nom ou un adjectif " noyau ". Les phrases verbales : avec un ou plusieurs verbes conjugués ou non. Les phrases sont simples (une proposition) ou complexes (plusieurs propositions). la construction des phrases contribue au rythme et à l'interprétation des textes.

Les vers. Selon les strophes : sixain (6 vers), quintil (5), quatrain (4), tercet (3), distique (2). Avec toujours une majuscule au début, mais parfois sans ponctuation. Un vers peut ne représenter qu'une partie de phrase. Un mot dans un vers peut se rapporter à un autre mot d'un autre vers. Un groupe de mots peut être coupé sur deux vers. Ce sont des enjambements.

Co-intervention.

Dire le métier. Débattre des innovations professionnelles. L'innovation technique.

Lire et écrire le métier. Réaliser un catalogue d'objets imaginaires. Des écrits commerciaux.

Lire et écrire le métier. Lire et confronter des notices techniques. Des notices techniques.

Écrire le métier. Créer le dictionnaire amoureux de son métier. Les articles d'un dictionnaire amoureux.

Escape game. Panique aux enchères !

FRANÇAIS. LIRE ET SUIVRE UN PERSONNAGE : ITINÉRAIRES ROMANESQUES.

SÉQUENCE 5. PAROLES DE ROMANCIERS.

Lecture. Quelles relations se créent entre écrivains et personnages ?

Le point. Paroles de romanciers.

L'effet-personnage. Une coopération se produit souvent entre personnage, lecteur et auteur. Le personnage, être fictif, se donne à voir comme une " personne " à laquelle s'identifient à la fois son créateur et le lecteur.

Le sujet-lecteur. À partir de son vécu et de références communes avec le personnage, le lecteur comble mentalement ce que l'histoire ne raconte pas explicitement et il se crée ainsi sa propre histoire.

Les types de personnages. Les personnages réalistes : leur contexte social ou historique, leur conduite créent une illusion de réel. Les créatures et les personnages imaginaires (contes, fantastique, science-fiction) n'ont pas de lien avec le monde réel ou s'en écartent par leurs pouvoirs.

La fiction. Création imaginaire d'une oeuvre artistique, littéraire ou cinématographique établissant un pacte de lecture entre le créateur et son public qui accepte, le temps de la lecture ou du spectacle, de la croire possible.

Expression. Témoigner en vidéo d'une rencontre avec un personnage.

Situez la rencontre avec le personnage. Précisez le nom de l'auteur(e), le titre de son oeuvre en début de présentation. Racontez à quel moment et dans quelles circonstances la découverte s'est effectuée. Exposez le début de l'intrigue, le fil rouge de l'histoire. Nommez et présentez le ou les personnages jugés essentiels.

Dégagez l'intérêt du personnage. Caractérisez le personnage physiquement et moralement. Indiquez son rôle, son originalité. Interprétez ce que ce personnage dit d'une époque, d'une société, d'un comportement, d'un destin, d'une morale.

Exprimez les effets sur vous. Impliquez-vous personnellement en exprimant ce que le personnage vous a apporté, de quelle manière il vous a plu. Expliquez ce qui vous a fait réfléchir, voire changer, dans votre manière d'être. Caractérisez ainsi l'effet-personnage rencontré.

Exercez vos qualités orales. Préparez à l'écrit les points importants qui vont être abordés. Entraînez-vous à répéter avant d'enregistrer votre prestation (avec un camarade par exemple). Travaillez votre mise en voix (articulation, hauteur de voix). Répétez votre gestuelle, les expressions de votre visage pour vous montrer convaincant(e).

SÉQUENCE 6. UNE AMOUREUSE AU XVIII^e SIÈCLE.

Lecture. Que nous apprend cet itinéraire romanesque sur la passion ?

Le point. Manon Lescaut, Abbé Prévost.

Roman d'apprentissage sentimental. Récit qui raconte une relation amoureuse avec ses joies et dangers. Le lecteur se forme à l'aide de modèles et contre-modèles.

Fiction et narration. La fiction est l'histoire racontée. La narration est la manière de la raconter : énonciation, point de vue, choix d'écriture...

Héroïnes et héros positifs et négatifs. Un personnage doté de grandes qualités, qui agit pour le bien d'autrui, est positif. Un personnage décalé, amoral, qui utilise à mauvais escient ses qualités, est négatif.

Identification et distanciation. Le lecteur s'identifie s'il se reconnaît dans un personnage, une situation. Le lecteur peut aussi douter d'un personnage et le mettre à distance.

Expression. Défendre ou condamner Manon ?

Choisissez votre thèse. Distinguez : le plaidoyer, qui vise à défendre une personne, une cause. Son ton est pathétique ; le réquisitoire, qui accuse, attaque une personne. Son ton est polémique, ironique. Formulez clairement votre thèse. Je choisis de défendre..., de condamner... Appuyez-vous sur les critiques ci-contre et vos notes de lecture (portraits des héros, scènes qui illustrent votre thèse...).

Préparez votre argumentaire. Pour le plaidoyer, listez les excuses que vous trouvez à Manon. Pour le réquisitoire, exprimez les reproches que vous lui faites. Formulez et ordonnez vos arguments : ceux qui font appel à la raison, pour convaincre ; à l'émotion, pour émouvoir ; à la morale...

Rédigez votre discours. Votre plan : une accroche en introduction : le résumé de votre thèse et une formule forte à la fin de votre discours. Vos citations : justifiez-les. Votre expression écrite : lexique adapté au plaidoyer (positif) et au réquisitoire (négatif) ; syntaxe claire, phrases courtes ; liens logiques pour lier vos paragraphes : addition, cause...

Usez de procédés rhétoriques. Les interpellations : apostrophe, question oratoire, interjection... Un ton adapté : pour le plaidoyer : bienveillance, empathie (je soutiens, je comprends...) ; pour le réquisitoire : indignation et colère (je dénonce, je critique...). La clarté de l'élocution et la gestuelle, si vous lisez votre texte devant la classe.

SÉQUENCE 7. UN OUVRIER COMBATTANT AU XIX^e SIÈCLE.

Le point. Germinal, Émile Zola.

Histoire/histoire. L'Histoire (avec un H majuscule) correspond à la connaissance du passé de l'humanité. Une histoire (avec un h minuscule) est un récit portant sur des événements et des personnages réels ou imaginaires.

Réalisme. Mouvement littéraire et artistique du XIXe siècle, visant la description précise et détaillée de la société, des lieux, de l'époque, d'où découle un effet de réel.

Paroles des personnages. Elles dynamisent un récit et contribuent à l'effet de réel. Elles peuvent être rapportées au style direct (dialogue) ou au style indirect.

Monologues intérieurs. Ce sont les pensées des personnages, souvent exprimées au style indirect libre.

Expression. Faire le portrait d'une personnalité historique engagée.

Choisissez une personnalité. Prenez connaissance des personnalités historiques engagées proposées. Sélectionnez celle que vous souhaitez présenter ou faites une autre proposition.

Documentez-vous. Effectuez des recherches sur la personnalité retenue, dans les encyclopédies ou sur des sites Internet, en notant les sources utilisées. Prenez des notes, mais évitez de recopier ou de faire du copier-coller et privilégiez le résumé et la reformulation.

Faites des liens avec le roman. Notez les points communs entre la personnalité historique choisie et les personnages du roman Germinal. Ils peuvent porter sur l'époque et les faits historiques, la nature des revendications, les modalités d'action, les valeurs ou contre-valeurs...

Rédigez le portrait. Organisez votre présentation écrite en suivant un plan structuré. Développez les informations les plus importantes à mémoriser sur la personnalité retenue : vous ne pouvez pas tout dire, il faut donc sélectionner l'essentiel ! Relisez votre texte, en étant attentif à l'orthographe, à la syntaxe et au vocabulaire choisi.

SÉQUENCE 8. UNE FAMILLE EN INDOCHINE AU XX^e SIÈCLE.

Lecture. Peut-on s'affranchir de son histoire familiale tout en lui restant fidèle ?

Le point. Un barrage contre le Pacifique, Marguerite Duras.

Les cadres spatio-temporels de l'intrigue. Ils concernent le lieu et l'époque de l'histoire. Ce sont des repères essentiels qui participent à l'illusion romanesque et à l'implication du lecteur. Ils contribuent au registre réaliste de l'histoire.

Les références à la grande Histoire. Elles sont fréquentes dans les romans réalistes et se manifestent par des noms de lieux authentiques, des situations inventées mais vraisemblables, éventuellement des personnalités ou des faits historiques. Elles participent au plaisir de la lecture pour le lecteur qui découvre un lieu, une époque...

Les temps de l'histoire et de la narration. Le temps de l'histoire est, comme dans la vie, chronologique, du début jusqu'à la fin. Mais la narration de l'écrivain(e) en respecte pas toujours ce temps linéaire. Il (elle) peut effectuer des retours en arrière ou suggérer ce qui peut arriver plus tard.

Expression. Créer une nouvelle couverture de roman.

1re de couverture : interprétez les choix des éditeurs. Identifiez les informations et les codes graphiques : à quels lecteurs chacune de ces couvertures s'adresse-t-elle ? Observez les illustrations : que représentent-elles ? Quel rapport s'établit avec le titre ? Quel aspect du roman semblent-elles privilégier ?

1re de couverture: choisissez votre composition. Choisissez une image qui attire le regard (objets ou lieux symboliques, photos de Marguerite Duras, de sa famille, etc.) : jouez avec le cadrage et les plans, les formes, les effets de lumière pour susciter des attentes sur le contenu du roman. Sélectionnez une typographie et un code couleur en accord avec les sous-genre(s) et thèmes du roman : évitez les codes très connotés pour ne pas suggérer des pistes de lecture erronées (policier, science-fiction...).

4e de couverture : sélectionnez votre extrait. Choisissez dans la séquence une phrase (ou un court extrait) qui vous semble représentative du roman. Veillez à ce que cet extrait ait un sens pour lui-même et aiguise la curiosité des lecteurs : il doit donner envie d'ouvrir le livre...

4e de couverture : rédigez votre jugement critique. Cherchez à convaincre de lire le roman : précisez le(s) sous-genre(s) au(x)quel(s) il se rattache, ce qu'il permet de découvrir ou ce à quoi il fait réfléchir, la manière dont il donne vie aux personnages, les émotions qu'il suscite, les valeurs qu'il défend, etc. Employez un vocabulaire mélioratif et au plus près du contenu : vous exprimez un avis personnel positif, mais vos arguments sont au service du texte.

Réalisez la couverture sur ordinateur. Choisissez un logiciel de traitement de textes ou de diaporama. Vous pouvez adapter un de leurs modèles.

Bilan.

Pour le plaisir de lire & de débattre. " Comment Wang-fô fut sauvé ", Marguerite Yourcenar.

Accompagnement consolidation.

Lexique. Le lexique spécialisé sur les fictions romanesques.

Les types de fictions romanesques. Les sagas (en plusieurs volumes). Les romans (en un seul livre). LEs nouvelles, contes, légendes (récits courts).

Les procédés de la narration. Le narrateur est un personnage. Emploi du " je ". C'est un témoin ou acteur des faits. Le narrateur est " effacé ". Emploi de " il/elle ". Il n'intervient pas dans l'histoire. Récit après ou pendant les faits.

Les sous-genres et thèmes romanesques. Réaliste : en lien avec le monde réel. Fantastique : intrusion du surnaturel. Anticipation et science-fiction : mondes imaginaires, souvent situés dans le futur. Contes et légendes : mondes atemporels avec des créatures irréelles dans un univers merveilleux. Autobiographique : vraie vie de l'auteur avec des éléments inventés.

Lexique. Le lexique spécialisé sur les personnages.

Comme des personnes réelles. Dans les romans réalistes, ils ressemblent à des personnes réelles avec une identité, une famille, un statut social, un métier, des sentiments, des projets...

Comme des symboles. Ils incarnent souvent des valeurs (idées positives) ou contre-valeurs (idées négatives) sur les plans humain, social, politique... C'est pourquoi ils deviennent des symboles.

Comme des acteurs de l'intrigue. Ils occupent différents statuts selon leur pouvoir d'action et la force de leurs pensées. Le(s) héros ou l'(les) héroïne(s) font avancer l'histoire et influent sur les autres personnages. Les personnages secondaires aident les héros ou leur font obstacle en participant à l'action. Les figurants n'influent pas sur l'intrigue, mais contribuent à la contextualisation des faits.

Fonctionnement de la langue. Les enrichissements d'une description et d'un portrait.

Les expansions grammaticales du nom. L'adjectif qualificatif, complété parfois par un adverbe : une toute petite maison. Le complément du nom (et de l'adjectif) introduit par à, de, en, avec, sans... La proposition subordonnée relative introduite par un pronom relatif (qui, que, quoi, dont, où...).

Les expressions imagées. Elles renforcent le caractère implicite (connoté) de la description. La comparaison lie le comparé et le comparant par un terme comparatif. La métaphore rapproche le comparé et comparant sans mot outil. La personnification donne au comparant un comportement humain.

Fonctionnement de la langue. Les indices de temps et de lieu dans un roman.

Des indicateurs grammaticaux. Des adverbes ou locutions adverbiales : demain, autrefois, bientôt, de loin. Des prépositions : après, devant. Des conjonctions de subordination de temps : quand, lorsque. Des pronoms relatifs ou interrogatifs de lieu ou de temps : où, au moment où. Des pronoms personnels de lieu : en, y.

Des indices de contextualisation implicites. Ils datent et localisent indirectement l'époque et le lieu de l'histoire par des références à des manières de vivre, de s'habiller, de parler, d'écrire.

Des formes nominales. Des noms propres de lieu et d'époque. Des groupes nominaux circonstanciels.

Des repères chiffrés. Des dates et des heures.

Leurs significations. Ils précisent une durée. Ils marquent une fréquence. Ils indiquent une succession. Ils renseignent sur le climat, le moment de la journée, etc.

Fonctionnement de la langue. Les temps verbaux et leurs valeurs dans la narration.

Le passé composé. Situe un fait, une pensée dans le passé par rapport au moment de l'énonciation. Forme composée : auxiliaire être ou avoir + participe passé. Effet de proximité.

Le passé simple. Temps du passé à une forme simple. Forme composée : passé antérieur. Action ou pensée bornée dans le temps. Faits soudains et rapides. Effet plus littéraire.

L'imparfait. Temps du passé à une forme simple. Forme composée : plus-que-parfait. Pensée ou action non bornée dans le temps et parfois répétitive. Descriptions et portraits.

Le présent. Forme simple. Présent d'énonciation : pour des paroles ou des pensée. Présent de vérité générale : pas de valeur temporelle. Présent de narration : pour le passé simple. Effet de mise en relief.

Fonctionnement de la langue. Les paroles et pensées des personnages.

Le discours direct. Un verbe de parole introduit souvent les propos suivi de :. Les pensées sont signalées par des guillemets et les paroles par des tirets. Les paroles sont énoncées aux 1re et 2e personnes avec des effets d'oralité (lexique familier, construction de phrases). Des incises énoncées par le narrateur permettent de connaître les interlocuteurs.

Le discours indirect. Le narrateur énonce les paroles ou pensées des personnages à la 1re ou 3e personne. Les paroles ou pensées sont insérées dans une phrase complexe : une principale + une subordonnée introduite par que, si, quand, où... (qui rapporte les paroles). Les temps verbaux sont ceux utilisés dans la narration.

Le discours indirect libre. Il rapporte les pensées des personnages : ponctuation expressive (!, ?), marques de l'oral (lexique familier, construction de phrase), sans guillemets et tirets. Ce sont des monologues intérieurs, intégrés au récit. Les temps et les pronoms personnels sont ceux de la narration.

Co-intervention.

Lire et écrire le métier. Présenter une personnalité importante de son métier. Une notice biographique.

Écrire le métier. Enquêter sur le parcours d'un professionnel. La restitution d'une enquête.

Dire le métier. Témoigner d'une expérience professionnelle enrichissante. Les apprentissages en entreprise.

Écrire le métier. Imaginer une fiction en milieu professionnel. Les étapes d'un récit.