Ma Naissance dans ce jeu tentant : "La Cité"
Par Léa le 19 février 2013, 08:29 - La "naissance" dans la Cité
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Ce
soir là, je ne trouvais pas le sommeil. Aucune de mes
malicieuses techniques pour m'endormir ne fonctionna. J'avais passé
la soirée à la campagne chez mon arrière grand-mère, une petite
dame si tendre et gentille. Mes parents s'étaient absentés, je
devais donc passer la nuit, ici, accompagnée de mes frères et
sœurs. Étant donné que je ne parvenais pas à fermer les yeux, une
envie soudaine de regarder la télévision me prit. Mais, en
l'allumant, derrière elle, une vieille boîte toute poussiéreuse
s'y trouvait, appelée "La Cité". Je lus "jeu pour
ordinateur révolutionnaire en réalité augmenté". Très
passionnée de technologie depuis longtemps et ne trouvant toujours
pas le sommeil, la tentation d'essayer ne manquait pas. J'enfilai les
gants puis posai délicatement le casque sur ma tête pour enfin
mettre les lunettes sur mes yeux finalement peu fatigués.
Je
tombai directement en face de mon champ de Cyprès favori placé près
de chez ma grand-mère, ce dernier ressemblant très fortement au
tableau préféré de celle-ci signé Van Gogh. Me trouvant dans ce
champ magnifique, je courais effleurant doucement chaque légère
branche jaunâtre, tout cela me faisait penser à mon poème fétiche
: Sensation d'Arthur Rimbaud...de si jolis vers que j'admirais tout
particulièrement. Par ce soir d'été, le soleil tombait lentement,
la couleur corail du ciel mélangée au bleu était époustouflante,
quelques arbres demeuraient ici-bas, une forêt se trouvait en
arrière-plan, peu de nuages se tenaient là ce
soir-là. Des fleurs résidaient dans ce lieu
majestueux. Le "roi" était sans aucun doute, ce grand
arbre, aux immenses feuilles, placé devant moi. Au sol,
une épine me caressa, la douleur d'icelle s'en ressentit, j'avais
mal. Étais-je aspirée dans un jeu ou bien dans la vraie vie? La
question me trotta longuement dans la tête...
Sensation d'Arthur Rimbaud
Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l’herbe menue :
Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l’amour infini me montera dans l’âme,
Et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, heureux comme avec une femme.