"Le Portrait ovale" d'Edgar Poe retitré par les élèves
Par Aline Reyes (Lycée Camille Pissarro, Pontoise) le 04 novembre 2017, 14:54 - Art et Littérature - Lien permanent
Dans la série "les élèves ont du talent" :-) À la demande "Inventez un nouveau titre pour la nouvelle d'Edgar Poe intitulée Le Portrait ovale (nouvelle lue en lecture cursive), voici les réponses qu'ont apportées les élèves de la classe de Seconde (S3).
Chercher un autre titre pour une œuvre lue est une très bonne façon de réfléchir à son sens. De même que le fait de trouver un titre aux différentes parties d'un texte, cette opération, bien pensée, est une excellente base pour le développement de la réflexion, que ce soit à l'oral ou à l'écrit. Voici (relevés au fil des copies, non classés et parfois suivis de l'explication donnée par l'élève) les titres trouvés par les élèves de S3, à l'écrit, après une simple lecture cursive de cette nouvelle d'Edgar Poe traduite par Charles Baudelaire (qu'on peut relire ICI) :
La Vie et la Mort ; Le Faux-Semblant ; L'ignorance ("car le peintre en ignorant sa femme l'a perdue") ; La jeune fille à la rare beauté ; Le portrait fou ; Le portrait qui absorbait la vie ; La sombre histoire d'un peintre ; En vérité, c'est la vie elle-même ; Le château, le tableau et la jeune femme ; La femme du portrait ; Le peintre a donné vie à sa toile ; L'histoire et le charme du portrait ovale ; La vie elle-même ; Une longue histoire de vie ; L'immortalité dans l'univers d'un château mystérieux ; La Peinture ou la Vie ; Une mort silencieuse ; Le triste Portrait ; Le Peintre de la vie ; Mauvaise passion ("car le peintre préfère quelque chose de matériel avec la peinture plutôt que sa magnifique femme qu'il va finir par perdre") ; Nature morte ; L'égoïsme du peintre ; L'œuvre et la réalité ; La Peinture vivante ; Ce qui est réel et ce qui ne l'est pas ; Toujours profiter au jour le jour ; L'étrange portrait ; Le faux existe ; La folie du peintre ; La femme qui avait tout donné à son peintre ; L'histoire d'un garçon tombé amoureux d'une fille ; Le portrait descriptif ; Le portrait dévitalisant ; L'histoire d'une vie ; La peinture meurtrière
...
Connaissez-vous d'autres peintures d' Edvard Munch ou d'autres nouvelles d'Edgar Poe ?
Cela vous rappelle-t-il d'autres choses ? Allez-y, les commentaires sont ouverts !
Commentaires
Un indice : connaissez-vous la célèbre peinture de ce peintre, Munch, intitulée "Le Cri" ? Si oui, qu'en pensez-vous ?
Oui je connais le Cri de Munch car je l’ai étudié en 4e !
J’avais dégagé quelques idées de ce tableau d’ailleurs :
Un sentiment d’instabilité se dégage de celui-ci à cause du mouvement du paysage dû à la manière dont le peintre a peint c’est-à-dire des vagues et des courbes.
On remarque également que toutes les couleurs sont mélangées ce qui créer une impression de flou.
On pourrait dire que c’est un paysage fantastique qui bouge.
Pour le personnage on remarque son effroi et son désespoir.
On peut conclure qu’il y a un lien entre le paysage et les sensations du personnage.
Je trouve d’ailleurs que dans le baiser de la mort du même peintre on retrouve un peu le même mouvement, la même manière de peindre c’est-à-dire des vagues et des courbes pour les cheveux de la femme.
On peut retrouver également les sentiments qui se dégagent notamment dans celui-ci la mort avec la tête du squelette.
Cette peinture peut s’intituler " Tout est éphémère" dans le sens que nous ne sommes pas éternel et que la mort nous rattrapera.
Bonsoir à tous
Ce tableau me rappel très fortement le "cris" 1893 de Eduard Munch , c'est un tableau que j'ai étudier en troisième pour l'histoire des arts.
cette oeuvre a pour titre "tout est éphémère" qui veux dire que tout chose a une fin ( une durée limitée ). comme dans se tableau nous pouvons voir que la jeune fille été belle , peu être même intelligente. Mais que au final il ne reste plus rien de son corps et de sa beauté a par ses os.
Ce tableau nous montre que nous sommes rien sur terre, nous vivons pour mourrir et non vivre éternellement.. que toutes bonnes choses à une fin et pourquoi il faut profiter de la vie à fond, avant de mourir sans n'avoir réalisé nos rêves.
Bonjour,
Dans les titres relevés, je pense que le plus approprié serait « le portrait qui absorbait la vie ». On remarque bien que la femme représentée se fait « absorber » via ses cheveux, par le crane, qui signifie la mort. L’auteur a surement voulu nous faire comprendre que l’être humain n’est pas éternel et peu importe qui nous sommes nous finirons par « être absorber » aussi (mourir).
Ce tableau me rappelle beaucoup une autre oeuvre très connue de E. Munch; Le Cri. Comme "le Baiser de la Mort", "le Cri" aborde le thème de la mort. Pourtant ici on pourrait avoir l'impression que l’allégorie de la mort absorbe l'âme vivante d'un personne. Il pourrait représenter la mort de manière générale.