Un récapitulatif de ce que nous avons étudié et produit en lien avec cet objet d'étude. Nous l'avons axé sur les personnages de femmes et d'hommes et leurs rapports, dans les extraits de romans et le roman que nous avons lus. Vérifiez dans votre classeur que vous avez bien tous les textes et les notes de cours qui les accompagnent, ainsi que les travaux que vous avez réalisés (ateliers d'écriture, exercices de ponctuation, question de corpus, commentaire, dissertation).
En bonus :
pour mieux se souvenir, des images de personnages correspondant à des mouvements littéraires à travers les siècles (sur lesquels vous pourrez vous appuyer lors de l'examen)
et pour accompagner le roman étudié, une vidéo sur un voyage en transsibérien
Par Aline Reyes (Lycée Camille Pissarro, Pontoise),
le 25 novembre 2017, 15:23 - Leçon
Comme suite à notre réflexion sur la manipulation (avec notamment l'exemple de Médéric qui refuse de se laisser manipuler par Renardet, malgré la position de notable de ce dernier), et en attendant un prochain cours sur le théâtre et le courage de la vérité...
Mes chères Premières, mes chères Secondes, j'ai la grande joie de vous annoncer que nous allons maintenant passer à MOLIÈRE ! Monsieur Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, tel que vous ne le connaissez pas encore !
Et voici, pour entrer en matière, un extrait du magnifique film d'Ariane Mnouchkine, Molière (1978), consacré à la vie de notre plus grand dramaturge. Un film qui dure 4 heures 10, seulement 4 heures 10. Si nous avançons bien dans l'étude de Dom Juan, entre autres, j'espère pouvoir vous le projeter avant Noël, en plusieurs séances. Mais déjà, pour faire connaissance avec l'homme et sa troupe, je vous invite à visionner cet extrait de moins de 3 minutes où nous pouvons le découvrir en train d'essayer de lire à ses comédiens sa première pièce, ou l'une de ses toutes premières pièces - au début, l'Illustre Théâtre (le nom de sa compagnie ambulante) jouait des reprises, puis Molière se mit à écrire. Je vous laisse voir cela, qui vous rappellera peut-être quelque chose...
Voici, en brève vidéo, le passage du film Stalker (1979) de Tarkovski, cité par Michèle Lesbre dans Le canapé rouge (p.37), disant "Tout a un sens, un sens et une cause". Rappelez-vous : la narratrice compare Igor, le mécanicien qu'elle rencontre dans le train, au Stalker, ce personnage qui guide les gens dans la Zone jusqu'à la chambre des voeux. Nous verrons en finissant d'étudier le livre le sens de ce passage, la cause de sa présence dans le texte et comment il donne sens à ce roman.
(Et j'ajoute le trailer du film, réalisé cette année à l'occasion de sa restauration)
Pour ceux qui auraient envie de réécouter le poème accompagné de ses animations,
1) les vidéos visionnées en classe, et d'autres ;
2) des liens pour en savoir plus et vers le texte original, en anglais, ainsi que vers ses traductions par Charles Baudelaire, et par Stéphane Mallarmé. Cette dernière, que nous avons distribuée en classe sur papier, fut publiée en 1875 illustrée par Edouard Manet.
Quelles impressions vous a laissées l'écoute de ce poème ? À la fin de la note, une invitation à vous exprimer, en commentaire ou par le dessin.
"J'aime cet auteur qui est un auteur de l'inquiétude, du doute, mais aussi du désir de l'absolu, et qui disait du roman que c'est la grande mère de la vie, et qui disait aussi que écrire, c'était réaliser l'état poétique en soi."
Michèle Lesbre, l'auteure du roman Le canapé rouge (2007), que nous étudions en Première (P11), évoque en quelques mots Baleine et l'œuvre d'un grand auteur du vingtième siècle, Paul Gadenne.
Après l'avoir écoutée dans la brève vidéo suivante, dites en quoi ce qu'elle dit de la littérature de Gadenne correspond à ce que nous trouvons dans son propre roman, Le canapé rouge.
Rembrandt, "Le Philosophe en méditation", 1632 (peinture à l'huile sur bois, 29x33cm, musée du Louvre)
Sur la table, sous la fenêtre, on devine un livre et une plume dans un encrier ; en haut des marches, il y a un personnage qui monte, qu'on ne voit plus car les siècles ont rendu la peinture trop foncée.
Dans la série "les élèves ont du talent" :-) À la demande "Inventez un nouveau titre pour la nouvelle d'Edgar Poe intitulée Le Portrait ovale (nouvelle lue en lecture cursive), voici les réponses qu'ont apportées les élèves de la classe de Seconde (S3).
Dans la suite de notre réflexion sur le regard, les effets miroirs et l'intermédiaire du portrait - notamment à travers les textes de Flaubert, de Stendhal, de Zola, de Poe, que nous avons lus, et les tableaux de Manet, Gilbert, Magritte, que nous avons vus, voici un extrait du film de Jean-Luc Godard Vivre sa vie. Puis, après une réflexion sur le bon usage de l'art (ou de la littérature) un extrait dansant et musical d'un autre de ses films, Bande à part.
Une réflexion pour nos ateliers d'écriture : la magnifique réponse de David Lynch sur la façon dont, avec son coscénariste Mark Frost, il a écrit l'univers de la mythique série Twin Peaks