Comment j’ai appris à aimer la bombe d’Emile Garçon
Autonomie de travail impressionnante. Des idées de plans, un découpage affirmé et une qualité de mise en œuvre. Mais :
-        On ne comprend pas bien l’histoire (trekking dans forêt, fin étalonnage / explosion)
-        Le titre « Comment j’ai appris à aimer la bombe » en référence à Dr Folamour/Kubrick, suscite des attentes – auxquelles le film ne répond pas (et qu’il ne déjoue pas non plus).
-        Pourquoi la musique ? (datée) Réfléchir à ce besoin (rythmique, etc. ?)
-        Ondes radio / perturbations avant la musique : trop ou pas assez (ensuite, elles sont balayées par la musique – on les oublie)
-        Thème de L’AVENIR ?
-        Attention film anamorphosé (16/9 écrasé)
-        Attention aux costumes et accessoires : Décathlon tjrs à fond (sac quechua) + montre « faucille et marteau »
-         
Propositions pour faire évoluer le fIlm et reprendre le montage : écrire une voix off (même si tu décides de ne pas la mettre dans ton film, elle peut t’aider à réaliser ce qui fait sens, ce qui « fonctionne » et « ne marche pas » dans le montage actuel (comme le téléphone qui se recharge au soleil). Se demander ce que la musique apporte, et ce qu’elle enlève au film (à son atmosphère).
 



Pour les projets à l'étape du scénario ; 
 
Garder en tête les bases de l’écriture de  scénario
N° de séquence / LIEU / INT-EXT + JOUR/NUIT
-        Toujours au présent narratif
-        Ce que le spectateur voit (verra) et entend (entendra) 
-        TJRS se demander : qui fait quoi dans quel endroit.
-        Identifier les personnages dès la 1ere apparition
-        Eviter les verbes de pensée/d’intentions  



Le test : Pour rester énigmatique, devenir suggestif et ne pas tout expliquer : écrire le scénario uniquement avec les réponses. Une personne seule qui reçoit les questions directement « dans sa tête » = comment le faire comprendre ? Enlever les questions pour se demander ce dont témoignent les réponses.
Par ailleurs, écrire deux tests pour réaliser un montage parallèle : le premier « testé » réussit (avoir des amis, valeurs communautaires, positives, énergiques, etc.), l’autre échoue. 
Quelle mise en scène voyez-vous ? 
 

Voyage temporel :  qualités d’écriture à développer
-        Se concentrer sur conversation entre potes qui parlent de leurs voyages temporels (retour de vacances ?), ceux faits et ceux en projets = ceux dont ils ont envie, ceux obligés avec l’école, ceux que leurs parents veulent qu’ils fassent, etc.
-        deux phrases géniales dans la première version = « entre humains ? » et « t’es/t’étais quand ? » qui remplace le « t’es où » des téléphones portables – de l’interrogation « spatiale » à l’interrogation temporelle.
-        enlever le vocabulaire un peu trop typé, et le côté ingénieur/technicien (pas crédible) = aussi pour éviter les problèmes de décor, de costumes, etc.
-        Une question fondamentale : dans ces voyages temporels = on peut-être acteur (influer sur le cours des choses, donc du temps) ou spectateur (observateur passif qui ne peut pas intervenir) ? A vous de choisir, mais il faut qu’on le sente dans votre dialogue, ou que la question ne se pose pas (or elle est fondamentale, on la trouve dans tous les voyages temporels vers le passé)