Jour 5 : De Foundiougne à Mbassis

Cette journée est spéciale pour nous puisque c'est le dernier jour où nous partons à la rencontre des écoliers sénégalais. C'est avec beaucoup d'émotion et de nostalgie que nous nous apprêtons à arpenter sur 8 kms le tan (désert) pour cette course contre la montre.

Cette fois-ci, les gazelles foulent le sable sénégalais par groupe avec un départ différé de 4 minutes !!

Une fois de plus, l'accueil réservé dans les écoles est aussi chaleureux que les premiers jours. Une mère d'élève nous remet à chacune une médaille de bois pour féliciter notre exploit et nous remercier de notre venue.

Aux sons des calebasses, les enfants nous prennent les mains et nous organisons ensemble une chaîne humaine, à l'image de notre action solidaire. Les danses ne cessent pas malgré le son de la cloche qui annonce le retour en classe des écoliers. Le temps est alors suspendu !

Avant de rejoindre les enfants dans les classes, nous nous réjouissons de voir une salle attribuée à la bibliothèque (petit clin d'oeil à Mme ROUGET, notre documenaliste). Julie et Céline C. continuent d'honorer le travail des élèves de la classe ULIS, en commentant le dernier abécédaire. Mélaine et Céline M valorisent l'ultime carte du Sénégal très appréciée par l'enseignant, qui est obligé de la dessiner à la craie sur le tableau de classe. Les élèves très heureux de leurs dotations scolaires, arrachent aussitôt une page de leur nouveau cahier et nous font un dessin. Cette classe de CM2 avait la particularité d'accueillir une nouvelle élève originaire de Gambie, qui parle seulement le Wallof et l'anglais. Ainsi Mélaine a pris plaisir à discuter avec Fatoumata, très enthousiaste de pouvoir participer à cette belle aventure.Nous avons eu beaucoup de mal à franchir la porte de la classe, tant les chants et les sourires des enfants étaient chargés d'émotion.

Nous repartirons de cette classe avec leurs merveilleux présents et dans une ambiance très festive !

Comme à chaque fin de course, nous distribuons les dotations supplémentaires aux enfants plus petits et nous grimpons sur une charrette pour rejoindre Foudiougne.

Cette traversée du désert a été très éprouvante pour chacune des gazelles car elle met certes fin à nos souffrances physiques, mais elle nous oblige à croire encore à l'avenir de nos enfants.