Nos peintres en herbe (la plume est leur pinceau) ont décrit ce qu'ils ont voulu en montrant ce qu'ils ont appris lors d'une séance de vocabulaire menée en demi-classe.
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Texte d'Océane: 

Il était alors 6h28 à l'Ile d'Oléron, sur la plage. J'étais venue pour admirer le lever de soleil dont tout le monde parlait dans la ville de mes vacances. Cela avait été long et difficile de rester éveillé la nuit mais j'avais enfin atteint mon objectif. Je pouvais voir la mer d'un bleu azur. La mer auparavant de la couleur d'un ciel d'été dégagé prenait les couleurs magnifiques de cette boule de feu qui nous paraît proche mais qui était très loin de nous. Je contemplais la mer quand un demi cercle lumineux apparut. J'étais fascinée par cet événement se déroulant devant mes yeux. Il était désormais possible d'apercevoir sur la mer en mouvement aussi du orange comme l'ancien présent de Noël autrefois. Le soleil se levait et créait un reflet qu'on aurait pu qualifier de magique. La teinte violette, comme celle d'une campanule, prenait au fur et à mesure le dessus de tout autre couleur. Je voyais au large de la mer quelques taches vertes me faisant penser aux sapins illuminés de toutes les couleurs et brillant comme pour nous rappeler la magie qui nous entoure. Le soleil décrivait une courbe dans le ciel Cette eau coloré m'hypnotisait de plus en plus. Pour finir, la mer reprenait lentement sa couleur initiale.   

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Texte de Juliette:
Ce soir, pique nique sur la plage, nous arrivons en fin de journée. Le soleil brille encore d'une lumière chaude et aveuglante. Il donne à l'eau un reflet nacré. Pendant que nous nous amusons et que les baigneurs commencent à rentrer, le soleil tombe peu à peu dans la mer. Puis le ciel commence à s'assombrir , passant du bleu azur à un bleu plus foncé. Le soleil orangé se reflète sur la mer. Je retourne maintenant sur le sable qui a conservé la chaleur de l'après-midi. Pendant ce temps, le ciel est passé du bleu à un violet améthyste. Le soleil a presque disparu, il est maintenant rouge corail. L'eau est calme, sans vague, d'une couleur zinzolin. Bientôt, il fera nuit. Le soleil aura jeté ses derniers rayons et éclairé d'une lumière douce, ce début de soirée. Je guette le fameux rayon vert que le soleil émet une dernière fois avant de quitter l'horizon. Le soleil a totalement disparu. Le ciel est maintenant bleu marine, la mer est sombre. Le soleil s'est couché, la nuit peut enfin commencer.
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Texte de Paul:

Ce coucher de soleil est jaune, orange à certains endroits. On peut voir qu’il est très lumineux en plein centre, mais lorsque l’on s’en écarte, la luminosité est moins forte, moins puissante. Sa couleur est vive et marquante, presque éblouissante. Il descend, tout doucement, m’éclairant de moins en moins. Le soleil devient orange, voir jaune à certains endroits encore. Sa lumière est de plus en plus faible, puis, il finit par disparaître de l’horizon. Tout ce qui reste de lui, ne sont que ses beaux et puissants rayons jaunes qui se perdent petit à petit sur l’horizon.

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Texte d'Elizabeth:
Je vais vous décrire ma ville en ces glaciales journées d'hiver.
 
Blanc. Blanc comme la neige. Blanc comme la neige qui tombe sans relâche depuis des jours et qui cache l'herbe verte. On ne voit plus ou presque plus nos beaux lauriers. On ne voit plus les belles pensées que nous avions plantées au printemps dernier. En lieu et place des plants de tomates un tapis blanc. Notre sapin rapporté de Haute-Loire il y a cinq ans et planté à coté des rosiers courbe ses jeunes branches sous le poids de la neige poudreuse. Les arbres fruitiers sont nus, ils offrent leurs vaillants squelettes à la froidure. Notre réserve de bois est presque vide. Et il continue de neiger, de neiger... Les pierres et les ardoises que nous avions alignées pour séparer la pelouse de nos plantations sont totalement invisibles. Invisibles. Comme notre jardin. Que dis-je "jardin"! Il n'y a plus de jardin. Plus de jardin à cause de cette neige éphémère. Il suffit d'un pas pour casser cette harmonie blanche et lisse. Cette matière limpide a un pouvoir spécial. Elle peut changer l'apparence des choses à la vue des personnes.  La nuit tombe... Elle tend un voile sombre sur  la ville qui en devient plus inquiétante. Les arbres géants du parc derrière la maison ont l'air maintenant de créatures cruelles et violentes qui n'attendent qu'une victime. Le ciel blanc se recouvre d'une couche grise puis noire sans étoiles. En revanche, la neige brille de minuscules cristaux et cela lui donne un côté mystérieux.
 
Je ne reconnais plus ma ville. Ce n'est plus Rueil-Malmaison. C'est Rueil Blanc. Heureusement, les couleurs de ma maison accueillante et chaleureuse restent les mêmes. Le rouge et l'or qui habillent le sapin de Noël du salon contrastent avec le blanc éclatant du dehors. Le feu qui rougeoie et crépite dans la cheminée devant laquelle est assise ma chatte au pelage tigré me réchauffe et me fait oublier le froid du soir qui tombe. Les banquettes et fauteuils aux couleurs de Noël sont si confortables que m'asseoir dedans un moment chasse toutes mes préoccupations. Les grands arbres du parc voisin nus eux aussi lèvent leurs bras vers le ciel sans pitié qui semble annoncer une nouvelle tempête. On est bien chez soi. Lorsque l'hiver arrive, la ville se métamorphose et offre à ses habitants de nouvelles facettes éblouissantes de beauté. Néanmoins, j'attends avec impatience le printemps et l'été!
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