Les Tisseurs d'encre

Dernièrement, la troupe des joyeux conteurs a imaginé des objets à partir de mots composés. Cela va du gratte bonheur au pousse chat...
Farfelu ? Non, pourquoi ? J'ai moi-même un arbre à croquettes qui fournit à mon chat de quoi se nourrir toute l'année !

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Texte de Marion: 

•     Léa a énormément d'imagination, elle crée beaucoup de machines et d'objets pour s'occuper.

Un jour cette petite fille entra dans sa douche pleine de malheurs et de regrets. Elle se lava et vit son vieux gratte-bonheur, qu'elle utilisa. Dès qu'elle sortit de la douche elle était telle un rayon de soleil, rayonnante !

 

     Les mois passèrent et Léa avait le cœur léger mais elle aurait voulu avoir quelques moments tristes . Elle inventa le couvre-bonheur !  Une invention qu'elle pouvait utiliser dès que bon lui semblait. Il suffisait de le presser dans sa main et on était rempli de malheurs et de regrets, ce qu'elle fit donc !

 

      Quelques temps plus tard, après une dure journée , Léa se coucha tôt, en se glissant dans son lit elle sentit de désagréables miettes et petits bouts de sucre ! Épuisée elle ne changea pas les draps et utilisa le gratte-lit. Il fonctionna  si bien qu'il ne resta rien dès qu'elle finit de l'utiliser . 

 

      Léa a toujours eu un rêve, elle a toujours souhaité des chats mais ses parents n'en voulaient pas. Elle décida de créer la machine-à-chats . Le soir même elle avait un mâle, une femelle et six petits chatons!  Elle les adorait et fut comblée.

 

      Depuis toute petite Léa a toujours aimé la mer et dormir. Elle n'était pas vraiment du genre à faire beaucoup d'activités. Elle inventa donc un grand et long bateau-lit. Il se composait de deux étages et était lumineux le soir, elle l'adorait car elle pouvait y dormir donc sentir en même temps les embruns !

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   Texte de Juliette:

Un jour, un poisson grenouille sautait dans la forêt. Ressemblant à la fois à une grenouille et à un poisson, il pouvait aussi bien nager que sauter. Il se nommait Grillette. Il se sentait souvent seul et décida de partir à la rencontre d’un ami.
En nageant, il aperçut un couvre mouche et un gratte mouche qui valaient une fortune. Il décida de les prendre et il se dit alors :  « Je vais aller à la société protectrice des mouches et j’en adopterai une. Cela me fera une petite compagnie… » Quand il arriva à la SPM, il demanda une mouche qui avait des puces. En effet, pour Grillette, il était logique que quand on possédait un engin qui gratte les mouches, il fallait qu’il serve. Il mit donc sa merveilleuse petite mouche dans son couvre mouche. Il lui offrit son gratte mouche afin que la mouche se fasse gratter vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Tandis qu’il marchait avec son adorable petite bête,(qui se faisait gratter) il sentit une odeur désagréable qui venait de la mouche. Le poisson grenouille ne s’était pas rendu compte lorsqu’il l’avait acheté que la mouche dégageait une drôle d’odeur, mais maintenant cela l’incommodait. Il l’amena dans une laverie et la mit dans un lit à laver. Durant quatre heures, le petit insecte se fit laver par un lit tout en dormant. La mouche sortit de la laverie en sentant la lavande mais toujours avec ses puces. Grillette, fatigué de cette journée, appela un bateau ciel pour rentrer chez lui. Ce drôle d’engin était tout simplement une sorte de nuage qui naviguait dans le ciel.
Grâce à cette rencontre, la vie de Grillette et de la mouche furent transformées et ils passèrent de longues années ensemble : Grillette, toujours ravi de sa compagnie et la mouche, toujours avec son gratte mouche.  

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Texte de Léia:

   Il était une fois, un petit garçon nommé Olivier, qui jouait dans un jardin avec ses frères. Quand soudain il trouva un gratte-bonheur. L'objet n'étant pas très compliqué, il réussit à faire venir le bonheur en le grattant.
   En effet, quelques minutes plus tard, il trouva un porte-grenouille avec un couvre-chat glissé à l'intérieur.
En arrivant chez lui, il déposa la couverture sur son chat et mit sa grenouille dans le porte-grenouille car il décida qu'il était temps de la relâcher.
   En débouchant devant l'étang après un long chemin dans les sous-bois, il découvrît un poisson-lit. Il déposa sa petite grenouille sur le lit, qui se trouvait à fleur-d'eau, afin qu'elle se repose un peu.
   En rentrant chez lui, il découvrit un bateau-en-ciel, comme c'était une toute nouvelle attraction qui permettait d'aller au-dessus des nuages, il voulut immédiatement l'essayer. Malheureusement, il lui manquait deux euros. Le contrôleur, très gentil, le laissa quand même passer.
Du haut du bateau, Olivier put voir toute sa ville et bien d'autres choses encore. En redescendant il pensa même à rapporter un bout de nuage pour sa mère. 
   De retour chez lui, il conta toute ses aventures à sa famille.
En allant se coucher, il se dit que ce serait probablement la meilleur journée de sa vie.

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Texte d'Antoine

"Un garçon pas comme les autres"
Leur professeur leur avait demandé d'écrire une rédaction en y insérant cinq mots inventés. Un jeune garçon prit alors son stylo et écrivit un beau récit.
Dans celui-ci, il y inséra son mot «couvre chat». Les élèves le décrivaient comme le meilleur ami des animaux.
Puis ce jeune garçon fit entrer les mots «bateau bonheur» et «poisson grenouille». Il avait une imagination débordante.
Enfin il mit les mots «porte mouche» et «machine à lit».
Quand je pense que la semaine prochaine, leur professeur leur demandera quel métier ils voudraient faire plus tard ; ce garçon répondra forcément qu'il voudra être ingénieur en électroménager et inventer des ustensiles pour animaux... Ou peut-être vétérinaire !

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Texte d'Agathe :

Il était une fois un poisson-mouche nommé Moubulle. Il se trouvait affreusement laid avec sa tête de mouche et son corps de poisson si bien qu’un jour, il décida de travailler afin de gagner de l’argent. Quand il sera un petit peu plus riche, il se fera refaire le visage entièrement et essaiera de trouver des amis. Il choisit de s’initier dans le métier de pâtissier. Mais le pâtissier de la ville refusa. Il entra dans un bureau de tabac pour tenter sa chance en jouant à un jeu. Il demanda :«Qu’avez-vous pour quelqu’un qui a envie de devenir riche ? ». Le marchant lui répondit qu’il avait des tickets pour la machine à bonheur qui ne coûtaient pas cher du tout. Moubulle les acheta et s’y rendit immédiatement. Devant lui, se trouvait une machine de plusieurs mètres de hauteur qui devrait lui porter chance. Il y entra. Après de longues minutes, il ressortit et rentra chez lui. En chemin, il trouva un billet de cent dollars. Il déclara : « Cette machine est un miracle ! ». Heureux, Moubulle s’installa dans son porte-lit afin de dormir quelques heures.

Le lendemain, il se rendit chez un chirurgien qui lui répondit qu’il ne pouvait rien faire pour lui. Désespéré, le poisson-mouche retourna à son domicile. Il alla prendre une douche dans son lave-homme mais l’eau était extrêmement froide. Il n’avait vraiment pas de chance ce jour-là. Peut-être que la machine à bonheur porte chance pour une seule journée. Une demi-heure plus tard, la voisine de Moubulle vint prendre de ses nouvelles. Il tomba tout de suite sous le charme de cette dame. Le poisson alla lui acheter un merveilleux gratte-lit pour que sa voisine puisse se faire masser autant qu’elle veut. Après ce cadeau, la voisine, qui aimait aussi le poisson, s’installa chez Moubulle et ils vécurent heureux jusqu’à la fin de leurs jours.