Voici quelques poèmes narratifs. Les élèves devaient y exprimer leurs sentiments personnels (ils allaient commencer l'étude de poèmes lyriques).

Cette première approche est plutôt pas mal, non?

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Poème de Julie:

Reviens parmi nous...
Un ami très cher s'est éloigné,
Il est dans un endroit peuplé de rêves.
Il est là, tout près de nous,
Mais ne répond pas à nos voix qui l'appellent !
Il voudrait revenir pour sécher nos pleurs.
Mais il ne sait comment sortir de ce malheur,
Car une lumière blanche l'emmène vers ailleurs.
Il dort au creux de ces draps blancs,
On ne peut imaginer qu'il ne reviendra pas,
Que notre amitié pour lui ne le retiendra pas !
Nous prions pour que tu restes là !
Bats toi et reste parmi nous.
Tu n'as que 43 ans,
Le même âge que mes parents
Résiste, reviens nous que nous puisqu'on revoir,
Ta joie et ta si bonne humeur qui nous rendaient heureux .

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Poème de Daphné:


Je me souviens de ton rire.
Et toi, te souviens-tu de ce temps, où on était encore petit, et qu'on riait à s'en couper le souffle? 
Ce temps me manque, j'aimerais sourire avec toi, rigoler, juste une dernière fois.
Mais bon, tout cela n'est qu'un rêve, te revoir, entendre ta voix une dernière fois, que tu reviennes juste le temps d'un adieu, juste un rêve.
Je n'ai que quelques vastes souvenirs de toi, mais ton sourire, lui, reste à jamais.

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Poème de Gabriel:


Un affreux cauchemar

J’étais là dans une pièce sombre et vide

 Le sol était froid, l’atmosphère m’était nuisible

J’étais attaché, enchaîné, ne pouvant plus bouger

Au pied d’un grand pilier.

 

Elle apparut, c’était une bête énorme.

Aux yeux rouge sang, aux griffes et aux formes

Extravagantes c’était une bête diabolique

Mais soudain elle prit un air maléfique.

 

Elle grogna comme un lion puis sauta avec ses griffes,

 Sur moi dans une action qui n’avait rien d’inoffensif.

Mon cœur battait  la chamade et mes mains

Etaient moites, j’ai bien cru que c’était la fin.

 

Mais heureusement, je me suis réveillé,

Maintenant c’est fini, je suis soulagé.

C’était un affreux cauchemar ?

J’espère ne plus en faire plus tard.

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Poème d'Océane: 


Ce fut en ce samedi malheureux,

Que j'ai dû te dire adieu.

Quatre années se sont écoulées,

Mais mes larmes ont continué.

La douleur et le manque sont toujours là,

Pour me rappeler que tu ne l'es pas!


J'ai vu les larmes de ma mère,

Dévalant ses joues car lui manquait son père.

J'ai profité des moments seul,

Pour pleurer et essayer de faire mon deuil.

Tu n'auras pas connu mes sœurs!

Pourquoi es-tu parti? Maintenant je pleure!

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Poème de Vincent: 


Une nuit, j’ai rêvé.

J’étais dans une pièce vide,

Seul comme d’habitude,

Mais, plus peiné car la veille c’était Noël.

Je regardais autour de moi et je fus étonné de voir autant d’aliments.

J’en voyais tellement que cela m’a écœuré

J’ai changé de salle et j’ai vu des macarons.

Il y en avait de toutes les couleurs.

D’orange à bleu roi, d’ivoire à brun,

En passant par le cassis et le citron.

C’était beau !

J’étais excité à l’idée de tous les goûter.

Pour une fois cela m’a plu d’être tout seul,

Car je pouvais tout manger.

J’ai eu faim et je me suis réveillé.

J’ai couru jusqu’à la cuisine pour dévorer des abricots.

Malheur! Le garde-manger était vide, j’étais colérique et je voulais crier.

Mais je suis allé me recoucher, accablé par ma découverte,

Et j’ai dormi

Dans mon grand lit.

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Poème de Lucie: 


J’arrive encore à me souvenir

Du jour où j’ai su que tu étais partie,

Que je n’entendrai plus jamais ton rire

Quand mon père fait des plaisanteries.

C’était la nuit, je m’en souviens.

Nous savions que c’était la fin.

Le téléphone a sonné, ma mère a décroché,

Et malheureusement il m’a réveillée.

J’ai marché vers la chambre de mes parents,

J’avais très peur, et en les regardant,

J’ai demandé à ma mère ce qui se passait,

Elle m’a regardée, d’un air désolé,

Et j’ai compris que tu n’étais plus là.

Aujourd’hui encore, on me dit souvent,

Que je te ressemble, que je tiens tout de toi,

Et ça me fait plaisir d’entendre cela.

Tout a une fin, même la meilleure histoire,

Mais tu me manques, et penser à toi me donne de l’espoir.

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Poème d'Elisabeth: 


Ma grand-mère mourut alors que j'en étais à ma sixième année
Nous étions en vacances d'été quand elle nous à quittée
Nous nous sommes rendus à la demeure familiale de mes grands-parents
Une maison riche en souvenirs qui allait avoir cent ans

                                                

Mes grands-frères et soeurs avaient eu plus de chance que moi
Eux, il y a quelques années encore, la voyait pleine de joie
Moi, quand j'allais chez grand-père et grand-mère
Sans expression était cette dernière

                                                         

Un jour où j'étais debout à côté d'elle, elle me prit la main
J'étais si émue! Mais je savais qu'elle touchait à sa fin
Elle ne parlait pas mais je savais qu'elle m'aimait
Elle laissera dans mon coeur son visage satisfait

                                                     

Puis la maladie l'a touchée
Elle s'est éteinte tout doucement sous notre regard attristé
Et ne s'est plus réveillée...
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Poème de Keli:


Depuis trois jours, ma mère et ma soeur n'arrêtaient pas de se disputer.

Alors, un jour ma soeur ne le supporta plus.

Elle prit ses affaires et partit, depuis trois mois, on ne la voyait plus.

Alors, ma mère décida de me donner sa chambre.

Une semaine plus tard, ma soeur rentra discrètement à la maison et

vit sa chambre avec toutes mes affaires.

Alors, elle m'envoya un message où elle écrivit qu'elle m'avait fait

confiance et que je l'avais trahie, qu'elle ne me pardonnera jamais.

A ce moment-là, je ne savais pas ce qu'il m'arriva.

J'ai dû attendre cinq minutes avant de réaliser 

qu'elle ne me parlerait plus jamais.

Cela fait plus de neuf mois que j'attends qu'elle revienne et d'un coup tout s'écroule.


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Poème d'Alexandre:

Parfois je m'énerve
Mes sentiments se réveillent
Et je deviens le rock
Qui parfois vous choque
Eh oui je suis comme ça
Être constant ne me plaît pas
Tout comme mes sentiments
Me caractérisant
Et c'est toujours un grand honneur
Qui m'apporte énormément de bonheur
Lorsque je me souviens de toutes le personnes qui m'aiment
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Poème d'Eva:

Sur le chemin tortueux,
 quelque peu boueux. 
Mon coeur soupire, 
devant ces noirs souvenirs. 
J'aimerais tant pouvoir fermer 
ces blessures du passé. 
Car chaque lendemain 
est rempli de chagrin. 
On a pris mon bonheur 
et l'espoir se meurt. 
Mes larmes damnées, 
sans rien soulager, 
ne cessent de couler. 
Devant ce néant de tristesse 
qui me submerge. 
Loin de ces beaux souvenirs,
je fuis les sourires et les rires 
Je reste debout malgré la douleur 
qui transperce mon coeur. 
Pour cet être cher à mon coeur, 
qui m'emplissait de bonheur. 
Je redresse la tête,
devant mes pleurs qui s'entêtent.
Ma tristesse disparaît
et enfin me libère.         
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Poème de Pierre: 

Le Manoir
 
Dans ce grand et beau manoir,
Avec de longs et sombres couloirs,
Parcourus la nuit par des spectres méchants.
Caché sous mes grands draps blancs,
Mon corps tout entier tremble de peur,
Et je pousse un cri de terreur.
C'est alors que mon réveil en sonnant,
Me délivre de ce cauchemar effrayant.

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Poème de Juliette: 

Mes premiers Championnats de France

Je me souviens de ce jour,
Ce jour où nous avons appris
Qu'à une grande compétition , nous participerions,
Et qu'il ne fallait pas rater l'occasion,
Être championne de France, ça n'arrive pas souvent dans notre vie.

Nous sommes parties,
Pleines d'espoir,
Accomplir notre devoir.
Dans notre tête ne trottait qu'une idée,
Sur la première marche du podium nous voulions monter.

Arrivées dans la salle,
Tremblante de peur,
Mais pleine de bonheur,

Je réussis les épreuves sans mal.

Dans l'attente des résultats,
Le cœur noué par la peur,
Mon équipe et moi
Sautâmes de joie
Quand on nous appela...
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Poème de Nora: 


Ode à la joie
Certains moments n'arrivent qu'une fois dans une vie
Ces moments où l'on se réjouit de tout, de rien,
Où l'on est calme, en paix, juste bien,
Où dans l'extase on pleure, on rit.
Pour un instant ou une éternité,
Par chance, par pur hasard,
Submergé par  une euphorie rare,
On est pris d'un élan de félicité.
Je me souviens de tous ces moments,
Que je garde au fond de moi, précieux,
Dans l'espoir d'un avenir radieux,
Je les chérirai éternellement.

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Poème de Marion: 

J'étais rongée par la haine,
pour ce qu'elle avait osé me faire.
J'étais en colère,
et je lui pardonnerai guère.
J'avais honte de penser de la sorte,
mais il fallait que ça sorte.
Elle m'avait utilisée,
et je la détestais !
Je la voyais tel qu'est le diable,
elle m'était fatale !
C'était bien fini,
et j'avais perdu mon amie.
Cette fille,
qui m'avait paru si gentille !
Comment lui pardonner ?
Elle m'avait brisée !

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Poème de Sébastien:

Un jour je me suis levé,
J'ai vu ma mère pleurer
Je ne savais pas comment la consoler
J'étais triste sans savoir ce qu'elle avait
Je lui ai demandé ce qui n'allait pas;
"Mamie n'est plus là."
Nous ne la voyions pas souvent,
Mais quand nous lui rendions visite, nous étions contents
Elle nous faisait de bons petits plats,
Quand nous étions tous là.
Je me souviens de ses beignets,
Qui nous faisaient rêver.
Me reviennent de fugaces souvenirs,
Mais plus que tout, je me rappelle son rire.

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Poème de Leïa: 

 La nature andorienne


Pendant une colonie,
Je suis partie avec des amis,
Pour une randonnée équestre.

Très vite, nous nous retrouvâmes 
En plein cœur de la nature andorienne.
Même le mot le plus fort ne suffirait pas,
Pour décrire ce que j'ai ressenti à ce moment là.
Car soudain je le vis,
Ce paysage inédit.

Car la Nature a ce pouvoir là,
De rendre unique,
Un moment magique.
Mais aussi celui,
De soigner le cœur le plus meurtri,
De rendre heureuse la personne la plus triste,
D'apaiser les gens les plus tourmentés,
Pour qu'ils oublient leurs pensées,
Afin de graver,
Ce moment inné.

Ce paysage est sûrement un cadeau,
Pour guérir nos maux.

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Poème d'Agathe:

Je me souviens de ce jour, à Roubaix,

Je m’imaginais déjà, avec mon petit chat,

Qui dormait dans mes bras,

Et quelques minutes après, qui jouait,

J’arrivai devant la maison,

Et je découvrit huit petits chatons,

Qui étaient très mignons,

Quelques uns jouaient,

D’autres mangeaient.

Je devais en choisir un,

Qui me tiendrait compagnie,

Une partie de ma vie,

Soudain j’en vis un, qui dormait dans un coin,

Sur mes genoux je le pris,

Pour qu’il soit bien à l’abri,

Et il devint mon compagnon d’aujourd’hui.

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Poème d'Antoine:

Je me souviens de mes vacances dans le Sud,
Je pris le train de nuit à Paris.
On nous offrit du champagne et un bon lit.


_ Le lendemain matin,
je pris mon maillot de bain,
sous le regard de Constantin,
je courus dans le jardin
avant de plonger dans le bassin.


_ Comme vous l'avez compris,
j'étais enfin arrivé,
après une longue nuit mouvementée.
J'avais pris un beau taxi,
qui nous emmena à Saint-tropez;
dans une belle propriété.


_ Je vis beaucoup de monde à la villa;
mes parents, ma tante et moi;
Katia
et le petit chien là-bas.
J'en fus tout épanoui,
mais voilà que j'aperçus Dimitri:
mon meilleur ami!


_ J'ai passé de merveilleuses vacances à Saint-tropez;
j'en garde un très bon souvenir
et dans mes plus profondes pensées
je ne fais que rire!

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