Film symbolique de la Nouvelle Vague, A bout de souffle est un film narrateur que ce soit dans sa mise en scène ou son contenu. On peut noter, au tout début du film, Jean-Paul Belmondo s'adresser au spectateur directement, ce qui est encore une fois narrateur.

   Au niveeau du jeu des acteurs, ce couple que forme Jean-Paul Belmondo et Jean Seberg semble s'associer à merveille et ne faire qu'un. Leurs rôles pourtant bien différents se complètent parfaitement à l'écran. Dans la manière de filmer nous pouvons noter un jeu important avec la fumée. Durant tout le film, les personnages fument. Ce jeu avec la fumée permet d'intensifier les scènes à certains moments, mais aussi de donner un genre différent au film, plus stylisé. Il y a sans cesse l'alternation entre les plans de taille ou plans américains et ls gros plans sur les visages des acteurs, mettant en avant les traits de ces derniers ainsi que leurs sentiments.

   Quant aux plans dans Paris, on peut dire qu'ils sont somptueux. Ils sont très bien choisis et très bien mis en valeur à travers notamment les balades en voiture. La ville de Paris est mise ne valeur à travers ce film, et c'est un joli clin d'oeil que fait le film à Paris. J'ai personnellement bien aimé le film tout d'abord dans son esthétisme que je  trouve sublime. Ce film est beau et rends un hommage à la ville de Paris des années 60. Le reproche que je pourrais faire, c'est que nous ignorons où le film veut en venir, il manque un peu de sens à l'histoire.

                                                                                                                                                                                         Janelle Mangin

 

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486176.jpg, mai 2017