tharaud à distance

Calcul mental

Calcule le résultat des additions.

 

1 : 32, 8 + 15 +  8, 2

2 : 58, 1 + 21, 07

3 : 5, 08 + 3, 21

4 : 4, 45 + 2, 21

5 : 10, 7 + 100 + 5, 3

6 : 59, 58 + 9, 2

7 : 7, 25 + 500 + 2, 65

8 : 26, 29 + 4, 21

9 : 81, 42 + 9, 08

10 : 4, 8 + 7, 3

 

Mesures, les aires

1. Lire attentivement l’encadré page 132
2. Faire les exercices 1 p 132 , 2 p 133 et 5 p 133

Pour l’exercice 2, calculer un encadrement veut dire  calculer une valeur approximative . Exemple         20 u    < C <  24 u

 

Vocabulaire, les familles de mot

1. Regroupe les mots en 3 familles.

empâté- dépassement- placeur- pâtisserie- passant- passé- place- pâteux- emplacement- pâte- passeur- passager- pas- pâtissier- déplacer- passage

 

2. Entoure l’intrus dans chaque série. Vérifie dans le dictionnaire.

 

1. voleter- survoler- volet- volière- volaille
2. peinture- peine- repeindre- peinturlurer
3. bruit- bruitage- bruissant- ébruiter- bruine
4. charrier- charrette- charrue- charge- charretier

 

3. A l’aide du dictionnaire, cherche 6 mots de la famille de terre et 5 mots de la famille de mer ( ils commenceront par « mar »)

 

Histoire, la vie des soldats sur le front

Petite introduction :

La guerre qui éclate en 1 914 est d’abord une guerre de mouvement. L’armée allemande envahit le nord-est de la France mais les soldats français stoppent sa progression. Les 2 armées ont à peu près la même force. Dès la fin de l’année 1 914, la guerre devient une guerre de position : les armées n’avancent plus.

 

Document 1 : une frise

1. Cite le nom d’une bataille qui a eu lieu au début de la guerre pendant la guerre de mouvement :……………
2. Cite le nom d’une très longue bataille qui a eu lieu pendant la guerre de position :…………………………
3. Que s’est-il passé le 28 juin 1 919 ?

Avant l’adoption du casque Adrian, 77 % des blessures des poilus étaient localisées à la tête.  En 1 916, les blessures localisées à la tête ne sont plus que de 22%le chiffre tombant à 22 % en 1916.  Il était conçu pour protéger les soldats des éclats des obus qui explosaient au-dessus des tranchées.

 

Document 2 : l’uniforme du soldat français en 1 914 et 1 915.

1. D’après toi, en quoi le changement de couleur du pantalon du soldat est-il important sur le champ de bataille ?
2. En 1 914, le soldat français porte un képi bleu. En 1 915, il porte la casque Adrian.

Pourquoi le casque Adrian a-t-il remplacé le casque à partir de septembre 1 915 ? Aide-toi du petit texte sous l’image pour répondre.

 

Document 3 : le front Ouest

1. Cite le nom d’une grande bataille ayant eu lieu en Belgique :
2. Complète la phrase.

En 1 917, entre Soissons et la ville de ……………a eu lieu la bataille du …………………des ……………….

3. Que représente la couleur vert clair sur cette carte du front ?

 

Document 4 : schéma d’une tranchée

Lexique :

• L’artillerie : matériel militaire servant à envoyer des projectiles de gros calibre, comme des obus
• Un bourbier : endroit plein de boue

Document 5, plongée dans les tranchées Vivre sous terre, c’est la seule chance de survie pour le soldat monté au front. Avec sa pelle, il creuse un fossé dans le sol qui le protégera du feu de l’ennemi. Les tranchées sont bâties en zigzag pour freiner les obus et permettre de relier l’arrière par des boyaux. Le soldat y vit 10 jours d’affilée dans la boue et au milieu des rats ( les « gaspards ») avant d’être relevé et remplacé. Ils ne peuvent ni se laver, ni se raser d’où leur surnom de poilu. Quand le soldat ne se bat pas, il attend l’assaut, le ravitaillement, le courrier…avec le bruit des bombardements qui l’empêche souvent de dormir.

 

1. Pourquoi le mot gaspard est-il écrit entre guillemets dans le texte ?
2. Quels sont les « moments préférés » dans la vie du poilu ?

Copie le résumé dans ton cahier d’histoire

 

La vie des soldats dans les tranchées

 

La guerre qui éclate en 1 914 est d’abord une guerre de mouvement. Mais devant l’échec des offensives, les armées mènent une guerre de position et s’enterrent dans des tranchées. Commence alors une guerre d’usure ponctuée de vaines et meurtrières offensives : de février à décembre 1 916 : bataille de Verdun, bataille de la Somme ( de juillet à novembre 1 916).

Les soldats surnommés en France les « poilus » endurent d’effroyables conditions de vie. Ils souffrent du froid, de la pluie, de la saleté, la nourriture manque. Ils ne peuvent pas dormir à cause des rats et des explosions.  Ils vivent constamment dans l’horreur et dans la peur.

 

 

Anglais

• Révise d’abord le lexique des vêtements

• Dessine un personnage correspondant à chaque description. Utilise ces liens :

 

http://ekladata.com/Zg8WP0NkYaCtCDN5zYISz4CAq60.mp3

               http://ekladata.com/DS2oOvM9eOabN14wnLfnariXuxk.mp3

                     http://ekladata.com/EtMkFANrTuFbkGO5kLi4bVM4GnI.mp3

 

Lecture

 Jeudi 28 janvier 1915

 

« J'erre, toujours aussi incapable d'écrire. J'ai eu hier matin votre lettre du 23 et j'ai mis une enveloppe hier soir. Il gèle épouvantablement ce matin, sans que j'arrive à me réchauffer les doigts. S'il n'y avait encore que les doigts de gelés ; mais le bonhomme ne vaut guère mieux, et le cafard est pire que la gelée. Car n'est-ce pas, j'ai le cafard, vous vous en doutez, et je désespère de le chasser. Il y a de quoi, et ce n'est pas aujourd'hui qu'il passera ; la perspective de retourner ce soir dans le vieux secteur du bois carré, et de reprendre la vie souterraine, nocturne et marécageuse n'étant pas pour le dissiper. Voilà six mois bientôt que ça dure, six mois, une demi- année qu'on traîne entre vie et mort, jour et nuit, cette misérable existence qui n'a plus rien d'humain ; six mois, et il n'y a encore rien de fait, aucun espoir ; six mois qu'on a quitté le fort, et l'on est un peu moins avancé qu'au lendemain du Châtelet. [...] Hier, ou avant-hier, au rapport, on a lu des lettres de prisonniers boches. Pourquoi ? Je n'en sais rien, car elles sont les mêmes que les nôtres. La misère, le désespoir de la paix, la monstrueuse stupidité de toutes ces choses, ces malheureux sont comme nous, les Boches ! Ils sont comme nous et le malheur est pareil pour tous. » […]

Extrait d’une lettre d'Étienne Tanty à ses parents,  1915

 

Étienne Tanty est un jeune soldat ayant participé à la Grande Guerre. Il est né à Versailles en 1 890. Avant d’être mobilisé,  il était étudiant en philosophie Blessé en 1915, prisonnier en 1918 puis finalement démobilisé en 1919, Étienne sort vivant du conflit. Il devient professeur de lettres et de latin.

 

1. Quelle est la première difficulté évoquée par Etienne Tanty dans sa lettre ?
2. Que ressent Etienne le jour où il rédige cette lettre ? Pourquoi ?
3. A la fin du texte, sous quel autre nom que les Allemands sont désignés les ennemis ?
4. Qu’ont découvert Etienne Tanty et ses camarades soldats en lisant ces lettres ?