Mardi 21 avril CE1 A
Par tharaudce1a le 20 avril 2020, 17:55 - Lien permanent
Grammaire : le nom
Exercices avec corrigé en pièce jointe : la double page comporte 7 exercices.
Vous pouvez tous les proposer à votre enfant, mais, si cela représente une trop grande charge de travail, vous pouvez réduire en proposant principalement les exercices n° 2, 3, 4 et 5.
Pour l’exercice 2, l’enjeu est de ne pas confondre nom commun et adjectif. Pour cela, deux questions peuvent être posées :
- à quel mot se rapporte le déterminant ? ex : « le petit ours », « le » se rapporte à « ours » ; sans l’adjectif, on écrirait « l’ ». [NB: Certains enfants objecteront que l’on peut dire « le petit » : il convient de leur expliquer que lorsque l’on emploie un adjectif au lieu d’un nom commun, c’est souvent péjoratif et incorrect comme « la vieille, le gros », etc. Normalement, un adjectif se rapporte à un nom commun et n’est pas utilisé seul.]
- quel mot peut être supprimé ? Le nom commun ne peut pas être supprimé, il est essentiel. Dans « le petit ours », on peut supprimer « petit », mais pas « ours ». Ours et donc un nom commun.
Pour l’exercice 5, on fait constater que certains noms communs ont des homophones parmi les verbes conjugués. On insistera ici sur la différence de sens et la présence du déterminant devant le nom commun (le verbe étant précédé soit d’un pronom personnel, soit d’un groupe nominal).
Orthographe :
Apprendre par cœur les mots invariables suivants : par – sur – contre
Réviser les mots appris la veille
NB : en plus de l’apprentissage orthographique, pour chaque mot à connaître, vous pouvez proposer à votre enfant de dire, ou mieux, d’écrire une phrase comportant le mot (exercice valable chaque jour, de même que la mémorisation en marchant ou en frappant les lettres proposée hier).
Mathématiques :
Fichier Picbille pages 94 et 95
Calcul mental : 5 fois 3, 5 fois 10, 5 fois 2, 5 fois 0, 5 fois 4, 5 fois 1, 5 fois 5.
Aujourd’hui, 3 problèmes pour aborder les différents calculs induits par l’énoncé : addition, soustraction et multiplication.
Il convient de rappeler aux élèves le vocabulaire spécifique :
- redire que le résultat d’une addition s’appelle une somme. Revenir sur le lexique du problème : Lorsque l’on cherche combien il y a « en tout », « ensemble », on cherche une somme. Pour trouver une somme, on peut utiliser l’addition
- redire que le résultat d’une soustraction s’appelle une différence : lorsque l’on nous demande combien il y a « de plus », « de moins », quand quelqu’un veut avoir « autant que » l’autre, on cherche une différence. On peut utiliser une soustraction pour trouver une différence, mais aussi une addition à trou. Si votre enfant est plus à l’aise avec l’addition à trou, cela ne pose aucun problème, il peut être plus logique de compter « en avant », l’important étant de pouvoir rendre compte du calcul ayant conduit au résultat. (Par exemple, ici, pour trouver la différence entre 58 et 74, on peut aussi bien calculer 74 – 58 que 58 + x = 74, même si le fichier invite à poser la soustraction en colonne.)
- On introduit ici pour la 1re fois le terme de « produit » : expliquer que c’est ainsi que l’on nomme le résultat d’une multiplication. Faire le parallèle avec l’exercice 1 : on recherche toujours ce qu’il y a « en tout », mais on a recours à la multiplication, car c’est beaucoup plus simple et rapide que l’addition répétée du même nombre, comme on l’a vu en amont dans le fichier.
Pour chaque problème, on propose l’activité suivante : « invente d’autres problèmes qui conduisent à cette addition/ soustraction/multiplication. »
Cette activité se fait à l’oral. Elle est une manière ludique de familiariser davantage l’élève aux énoncés de problèmes et à mieux en comprendre la structure. On cherchera à trouver autant d’histoires possibles avec les mêmes données numériques, tout en conservant bien la cohérence entre l’énoncé et la question du problème. En général, cet exercice plaît beaucoup aux enfants.
Vous pouvez prolonger cette activité en proposant à votre enfant d’écrire un problème ainsi inventé afin de le faire réaliser à une tierce personne – en ayant au préalable vérifié que l’énoncé est correctement formulé : parent, fratrie à la maison ou autre personne à qui poser le problème par mail ou téléphone, par exemple.
Bien sûr, votre enfant peut aussi me soumettre son ou ses énoncés par mail si il/elle le souhaite.