Dernier quatrain de "L'Albatros" de Charles Baudelaire, 1859

Le Poète est semblable au prince des nuées 
Qui hante la tempête et se rit de l'archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.

 

Toujours dans une méditation poétique, le poète se compare à un albatros. Cet oiseau, à cause de ses ailes larges, ne peux obtenir une place reconnue parmi les Hommes.

Commentaires

1. Le 21 mars 2016, 08:22 par L. Bueno-Lahens (lycée Hoche, Versailles (78))

C'est une très belle citation (qui, en plus, met à l'honneur notre cher Baudelaire que nous connaissons maintenant si bien dans le Spleen, mais pas vraiment dans Les Fleurs du mal). Elle présente également l'avantage (d'un point de vue pratique pour vous, futurs bacheliers) de présenter une allégorie du poète qui pourra servir de point d'appui dans beaucoup de dissertations sur la poésie, l'image et le rôle du poète, la création poétique, etc.