Charles Baudelaire "Harmonie du soir", Les Fleurs du Mal

Le violon frémît comme un coeur qu'on afflige

Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir !

Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir ;

Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.

 

Charles Baudelaire, "Harmonie du soir" , Les Fleurs du Mal