Rédaction : 34ème chapitre.
Par jonathankaluarachchige le 12 juin 2014, 08:45 - Ecriture : un nouveau chapitre - Lien permanent
Dimanche souriait souvent, son rire devenait contagieux et rendait Robinson, attristé après le départ de Vendredi, heureux.
Il ressemblait physiquement à Robinson, mais son esprit était semblable à celui de Vendredi : il voulait être libre, jouer, s'amuser, comme s'il était le petit frère de l'Indien et de Robinson qui sont déjà, eux-mêmes, comme des frères … ainsi les habitants de Speranza forment une famille, une immense fratrie qui s’agrandit avec le temps.
Robinson lui apprit la vie sauvage que Vendredi lui avait enseignée. Dimanche se révéla être un très bon chasseur : grâce à lui, chaque soir, l'on avait de la volaille, du poisson ou autre chose à manger.
Robinson utilisait la même méthode que son ancien compagnon : il roulait une «galette» d'argile autour de la viande, et s'il s'agissait d'un oiseau, les plumes, collés à l'argile, partaient lorsque l'on cassait la couche.
Il lui apprit aussi l'utilisation des outils de protection en cas d'attaque – la carapace des tortues, les bolas … – mais Dimanche lui dit que tout cela était maintenant inutile, puisque personne ne les attaquait.
Dimanche était si curieux qu'il n'eût pas besoin de Robinson pour découvrir l'île ; il finit par trouver la grotte où Robinson allait, auparavant, dormir, se sentir bien. Robinson n'y était pas retourné depuis l'explosion de la poudre. En réalité, il n'en avait pas besoin, car depuis cet événement, justement, les siestes recouvraient une majeure partie des journées de Robinson – et de Vendredi …
L'enfant roux voulut, un jour, fabriquer un cerf-volant, mais sur cette île, il ne trouvait ni colle, ni quoi que ce soit qu'il utilisait en Angleterre ou en Estonie. Robinson essaya de lui expliquer la technique de Vendredi, mais il ne voulait pas tuer une chèvre ou un autre animal pour lui prendre sa peau.
C'est alors que le cerf-volant de Vendredi leur arriva, accompagné d'un message :
Mon cher ami,
Je vous envoie mon cerf-volant, qui fut trouvé par l'équipage du Whitebird. Je ne vous ai pas trahi en montant à bord. Je voulais découvrir un nouveau monde, découvrir l'Europe...
Ne vous inquiétez pas pour moi, Robinson. Ici, je suis très bien traité. Il y a de la nourriture à volonté, mais pas d'argile !
J'espère que vous et votre nouveau compagnon allez bien.
À bientôt, si vous revenez en Angleterre, l'on pourra peut-être se voir …
Vendredi.
Commentaires
robinson a-t-il enseigner le langage des signes à dimanche ?