Je m’appelle Mr Collins mais on m'appelle plutôt officier Collins car je travail dans la police.
Je suis une personne simple, assez curieuse qui n’aime pas la routine mais les changements. J'habite à Eastbourne et je travail au commissariat du quartier. Eastbourne est une petite ville d’environ 12000 habitants, très calme et très appréciée de ses habitants. Je vivais depuis tout petit dans cette ville située à 1 heure 30 de Londres au sud de l’Angleterre. Je venais tout juste de fêter mes 23 ans, j’avais fini mes études depuis maintenant 3 mois et était admis dans la police municipale il y a un mois. J’étais très heureux d’intégrer les services de polices même si pour l'instant je ne faisais que poser des contraventions sur les pares-brises de chaque voiture n’ayant pas respectées les horaires de stationnement. Tous les soirs, je finissais mon service vers 19 heures. Je n’aimais pas rentrer chez moi en voiture car je préférais passé par la plage d’Eastbourne à pied qui était un endroit très sympa. J’arrivais enfin, après 15 minutes de marche dans la Martello Road qui était la rue où je résidais. Comme tous les soirs, à 19h15 précise je rencontrais cet homme vêtu de noir qui habitait la rue voisine. Il roulait sa cigarette chaque soir à 19h15. Cet homme était l’inspecteur Warren. Il était détective et enquêteur et travaillait souvent avec la police pour résoudre quelques enquêtes pas bien inquiétantes puisque Eastbourne était une ville très apaisée avec un taux de criminalité très bas. La Brigade Criminelle de Londres faisait souvent appel à l’inspecteur Warren pour résoudre des enquêtes terroristes, criminelles ou même des viols car c’était le meilleur. Il avait pris sa retraite de commissaire de police après s'être pris deux balles dans l’épaule lors d’une salle affaire mais les officiers le demandait souvent quand une enquête se faisait difficile à résoudre. Les habitants d’Eastbourne admiraient Warren pour tout ce qu’il avait fait mais personne ne voulait lui adresser la parole ou devenir amis avec lui car c’était un homme très froid et très solitaire. Il n'avait pas d’amis, pas de famille et n’avait pas un caractère très joyeux. C’était un homme insociable cependant il n’avait jamais échoué lors d’une enquête. Il avait toujours résolu ce qu’on lui demandait de résoudre et était très fier de son travail en tant qu’inspecteur même si il ne s’en vantait pas.
Chaque matin, mon réveil sonnait à 6 heures. Je pris mon bol de céréales et partit en direction du commissariat pour débuter ma journée qui s'annonçait comme les autres, assez ennuyante. Je faisais le même boulot chaque jour, deux trois contraventions par-ci par-là pour les voitures qui n’avaient pas respecté les horaires de stationnement. Cela faisait trois mois que je faisais ça tous les jours et cette routine commençait sérieusement à me souler.
Je mettais la dernière contravention de la journée à une Audi A5 grise quand quelque chose m’interpella. Malgré les vitres teintées, j’arrivais à distinguer une dague posée sur le siège passager. Je n’allais pas appeler mes collègues pour une simple dague car après tout ce n’est qu’un petit couteau. Cela m’intriguait…
Je finissais mon service a 19 heures pile. Comme d’habitude, je traversais la plage qui était paisible comme tous les jours. Aucune vague, une petite brise de vent. J’étais dans la Sidley Road, à deux minutes de chez moi quand un cri perçant déchira la ville paisible d’Eastbourne. Cela semblait venir de l’église. J’accourus pendant cinq minutes pour rejoindre la Church Road où se trouvait l’église. Je fus horrifié quand je vis le corps de Maryse, la femme du pasteur qui flottait dans le lac se situant devant l’église. Du sang s’écoulait dans le lac et Maryse ne bougeait plus. Georges son mari le pasteur était en train de pleurer au bord du lac. Il était amputé d’une jambe à cause de la guerre et ne pouvait donc pas aller secourir sa femme à la nage qui agonisait. Alors que j’arrivais sur le lieu du crime, je fus frappé d’un détail. J’aperçus au loin cette Audi A5 grise à laquelle j’avais mise une contravention. Sa plaque d’immatriculation était la même. J’appella les pompiers, mes collègues policiers et le service de police de la ville voisine. Quelques dizaines de minutes après, quelle ne fut pas ma surprise de voir le détective Warren sortir de la voiture de mes collègues pour inspecter la scène de crime. Les pompiers arrivèrent et sortir Maryse de l’eau. En effet, elle était raide morte. Elle avait une large entaille au niveau du rein droit, et les pompiers estimèrent qu’elle était décédée d’un violent coup de couteau. Le meurtrier avait sans doute jeté Maryse dans le lac pour effacer les empreintes. Georges, son mari, nous expliqua que pendant cet affreux moment il prenait sa douche dans ses appartements privés de l’église là où il résidait avec sa femme. C’est à cet instant qu’il entendit un cri et descendit, serviette autour de la taille, pour rejoindre sa femme qui agonisait dans l’eau. Je vis le détective Warren qui semblait être assez familiarisé avec lex lieux. Il se dirigea vers le corps de Maryse que les pompiers avaient sortit de l’eau et le contempla pendant une bonne minute sans rien dire. Son attitude me paraissait suspecte.
Je décida de rentrer chez moi et de laisser mes collègues plus expérimentés que moi travailler sur cette enquête. Cette scène de crime, la première à laquelle j'avais assisté ne m’avais pas vraiment marquée et choquée mais c’était plutôt cette audi A5 avec une dague qui me paraissait si louche. Je l’avait vue à deux reprises en moins de 3 heures et j'étais maintenant sûr que c’était les mêmes car j’avais pris en photo la plaque d’immatriculation. Mais je n’arrivais pas à faire un lien entre cette voiture et l'enquête. Il était 23 heures quand je m’endormis. Mais vers 4 heures du matin, un bruit strident me vint aux oreilles. Mon téléphone sonnait et en me levant pour décrocher je me demandais qui pouvait m’appeler à cette heure si tardive. C’était bien sû pour l’enquête que l’on m'appelait et le médecin légiste me prévenait qu’ils avaient dénudés le corps de Maryse et y avaient trouvés le nombre 273 marqué au fer rouge sur l’avant bras de Maryse. Cela les intriguaient et moi de même. Le médecin légiste me passait maintenant le commandant qui m’informait que Georges, le pasteur passerait sa nuit en garde à vue, qu’il passerait un interrogatoire et que moi même était convoqué pour un bref interrogatoire pour leur expliquer la raison de ma venue sur la scène de crime. Je raccrocha. Je me rendormis en me disant qu’il ne fallait pas s'inquiéter pour l’interrogatoire du lendemain et que j'étais maintenant au coeur d’une histoire complexe. Il se passait enfin quelque chose d'excitant dans ma carrière de policier.
Le lendemain matin, je me réveilla à 6h00. Je fis ma petite routine du matin et me diriga vers mon lieu de travail. Je ne savais pas ce qui allait se passer quand j'allais rentrer dans les locaux de la police. Je franchis la porte.
Ah te voilà enfin, le directeur du service et Mr Warren t'attendent pour un interrogatoire concernant l’histoire d’hier. Il ya même le chef de la police régionale qui s’est déplacé pour te poser quelques questions, me dit mon collègue Rod.
Ok merci j’espère que je ne suis pas trop en retard. Est-ce-que Georges le pasteur a été interrogé ?
Non pas encore mais il a passé la nuit ici, menotté.
Je me dirigea donc vers les cellules d’interrogatoires, la boule au ventre. J’entra dans la cellule 6 et y trouva mes deux supérieurs et Mr Warren en personne. Mon chef me fit signe de me dépêcher car j’étais en retard. Ils étaient tous les trois assis sur des chaises en rond et une dernière chaise m’attendais.
Bonjour Monsieur, me fit le chef de la police régionale, Toddy. Puis-je vous poser quelques questions ?
Bien sûr ,répondis-je.
Que faisiez vous hier dans la Church Road au moment où le drame se produisit ?
Je rentrais chez moi, et comme à mon habitude, je passais par la plage quand….
Stop!! Je me fiche de votre vie, de par quel chemin vous rentrez, répondez seulement à ma question !
En rentrant, j’ai entendu un cri, je me suis diriger vers la Church Road, car j’étais certain que ce cris strident venait de l’église se situant dans la Church Road et en effet quand j'arriva à l’entrée de l’église, je vis le désastre avec le pauvre Georges pleurant en voyant le cadavre de sa femme.
Avez - vous vu quelques chose de suspect comme une silhouette disparaissant dans la forêt ou autre chose ?
J'hésitais à lui parler de la voiture. Quelque pars je voulais lui en parler mais je voulais garder cela pour moi également.
Non, rien de spécial répondis-je finalement.
Ok merci dit mon chef. On vous rappelera si l’on a besoin de vous.
L’inspecteur n’avait pas parler de l’interrogatoire, ni même pour me dire bonjours, ni même pour me dire au revoir. C'était maintenant au tour de Au tour de Georges de passer dans la cellule. Je le vis un bref instant dans les couloirs. Il me reconnut et un sourire lui apparut sur le visage. Il s'arrêta et me supplia de dire que ce n’était pas lui mais les gardes le prit et l’emmena se faire interroger. Au fond de moi, je ne pensais pas qu’un homme comme Georges, si gentil envers les autres puissent faire ça à sa propre femme.
L’interrogatoire dura quasiment trois heures. Je ne pouvais pas y assister car je n’étais pas le chef ou le commandant mais d'après la tête de Georges que j’ai vu à sa sortie de la cellule, il était devenu le suspect numéro 1 et était soupçonné de meurtre sur sa femme, Maryse. J’étais triste pour lui ca c’était un homme bien. Ma journée se termina mais je ne rentra pas par la plage car ce soir, j'assistais à l’enterrement de Maryse, décédée la veille. Georges avait été autorisé à y assister accompagné de deux sergents.
A la fin de l’enterrement, Georges venu à ma rencontre et me raconta brièvement de son interrogatoire. Il ma dit que le détective Warren avait conclu qu’il était le meurtrier et qu’il passerait devant le tribunal de Londres demain matin à 10h. Le détective avait fait ce choix seul et puisque il n’a jamais échoué sur ses missions, les deux autres chefs présent avaient suivi sa proposition.
Je rentra chez moi dans les environ de vingt heures. Je ne pensais pas que Georges était capable d’une telle chose mais finalement il n’y avait que lui présent sur cette scène de crime. Je doutais de Georges et me posais beaucoup de questions.
Le lendemain, à 10h j'étais devant le tribunal de Londres. Mon chef était surpris de me voir puisque normalement je n'étais pas censé savoir qu'il passerait devant le tribunal aujourd’hui.
L'audience put enfin commencer après trentes minutes de retard. Le pauvre Georges n’avait même pas eu le temps de se procurer un avocat. L'audience fut assez courte, à peu près une demie heure. Georges qui n’avait pas l’habitude des tribunaux n’avait pas arrêté de plaider non coupable mais face aux très bons arguments de ses ennemis, il ne pouvait rien faire. Il était même déjà condamné avant que l'audience ne commence. Et c’est ce qui se fit:
Mr Georges Lesselier, je vous le demande une dernière fois, plaidez-vous coupable oui ou non ? Lui demanda le juge.
Non je ne plaide pas coupable car je n’ai rien fait.
D’accord mais vu les accusations venant des services de polices et de leurs bons arguments, Georges Lesselier, je vous condamne à une peine de 34 ans de prison vu que vous n’avez aucun passé judiciaire et pas de casier.
Je sortais du tribunal et je vis l’inspecteur Warren se diriger vers sa voiture. je n’en croyais pas mes yeux quand je vus que c’était cette Audi que j’avais déjà vu, mal garée et sur la scène du crime. C’était exactement la même plaque d'immatriculation. Je décida de le suivre car le détective Warren me semblait de plus en plus suspect. Je connaissais par coeur le chemin puisqu'il habitait la rue voisine de chez moi. Il sortit de sa voiture et rentra dans son appartement. Je fis attention à ce qu’il ne m'aperçoit pas puis je me glissa dans son bâtiment. J’arriva devant son palier et toqua à la porte. Quand il ouvrit la porte, il était torse nu et je pu voir un tatouage sur l’avant bras marqué du chiffre 273. Je me rappela soudain de l’appel du médecin légiste la nuit du drame me signifiant avoir trouvé sur le corps de la victime le nombre 273 marqué au fer rouge. J’étais stupéfait et certain d’avoir trouvé le coupable. Warren qui avait compris referma la porte tout de suite. Je me suis souvenu alors que lorsque j’étais enfant, Warren sortait avec Maryse quand ils étaient adolescents. Ils aménagèrent ensemble à l’âge de 23 ans au 273 rue greenwicth qui était leur premier appartement. Ce premier logement signifiait beaucoup pour Maryse et Warren qui s’étaient fait gravés ce numéro sur leur corps afin que cela leur porte chance dans leur vie. Mais malheureusement Maryse rencontra Georges et quitta Warren brusquement. Suite à cette rencontre, Maryse se fit enlever son tatouage. Warren sombra alors dans une grave dépression et c’est à partir de cette époque qu’est née son insociabilité. J’ai alors imaginé que Warren est assassiné Maryse pour se venger de ce qu’elle lui a fait subir. Il l’a ensuite marqué au fer rouge du nombre 273.
Je décida de frapper à nouveau à la porte et Warren m’ouvrit aussitôt. Je lui expliqua toute ma déduction et c’est alors qu’il s’effondra par terre n’ayant pas la force de se battre et plaida coupable.
Une semaine après, il partait pour la prison de Londres pour une peine de 40 ans de prison. Je fus félicité par mes collègues et remercier par Georges. A partir de ce jour là, je n’étais plus dans la rue à poser des contraventions mais dans les bureaux de la brigade criminelle de Londres.
Matteo Mariotti 4e4