Petits auteurs en herbe

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Ma chère Sophie (Arthur)

3février

Ma chère Sophie,

Votre présence dans ma cellule si sale me fit tant de bien, que je m’excuse encore de mon enchantement, si démonstratif, quand je vis votre doux teint. Ce fut comme une lumière dans le royaume des enfers. Je tâcherai de vous rembourser votre robe, douce Sophie ; ces prisonniers sont sans-gêne et vous n’êtes pas la première à vous retrouver avec une robe souillée et abimée. Mais sachez,  ma bien aimée, que ces hommes sont désespérés. Grâce à vous, je le suis beaucoup moins aujourd’hui, bien que je me languisse de votre présence ; de vous. Triste était mon âme, maintenant elle est mélancolique et je préfère largement les choses telles qu’elles étaient après votre départ. Celles-ci n’ont pas changées depuis.

Vous demeurez encore dans mon cœur, mon amour.

                             Denis Diderot

Ma belle Léonie (Marion)

3février

Mercredi, seize heures

                        Ma belle Léonie,

Pouvoir voir ton doux visage à nouveau m’a réjoui. Que tu es belle ! Nous ne pourrons nous voir ce vendredi comme nous l’avion prévu, ma femme Elisabeth prévoit un déjeuner avec M. le duc de Longcourt.

Malgré la joie qui s’éveille en moi lorsque je te vois comme un ange tombé du ciel, je crains que ma pauvre épouse ne finisse par se rendre comte de notre relation. Comprends-tu, je n’ai pas envie de la faire souffrir…

En tout cas, notre rencontre lundi était parfaite : cette terrasse au bord de la Seine était magique, le soleil se reflétait dans tes yeux et me laissait apercevoir à l’intérieur l’amour que tu me portes, mon cœur. Ton rire, ton sourire, ton regard, tout en toi est fait pour me séduire.

Malgré cela, ma décision est prise, je devrais sans doute changer de lettre pour t’annoncer cela, mais je veux que celle-ci soit la seule, la dernière, l’unique que j’ai à t’envoyer.

Je ne saurai trouver les bons mots pour te le dir mais nous devons arrêter de nous aimer, même de nous voir. Je choisis mon destin et décide de ne pas être infidèle. J’aime ma femme, même qi à la place que tu occupes dans mon cœur il y aura bientôt un grand vide.

Oui, ma décision est prise. Ne m’écris plus.

Au revoir, adieu, à jamais.

Victor Hugo

PS : N’oublie jamais que je t’aime, je sais que cela sera dur à comprendre mais fais-le pour moi, fais le si tu m’aimes.

Bonjour mon Victor (Aurélien)

3février

Samedi, sept heures du matin

Bonjour mon Victor, vous ne pouvez vous passer de moi, c'est pourquoi je vous envoie une lettre avant que nous ne nous voyions. Mais, finalement, je ne puis venir lundi : nous nous verrons donc mardi, je voulais vous demander tout de même comment vous allez, car, mon amour, vous devez vous sentir bien seul dans votre petite maison vide.Vos livres, est-ce qu'ils se vendent bien? Me feriez-vous le plaisir de m'offrir à nouveau un cadeau, car la robe que vous m'avez offerte me va à merveille, mais voyez-vous, je suis une femme coquette, et un collier, mon ange me ferait le plus grand plaisir, merci d'avance. Je suis impatiente et j'aimerais que vous veniez tôt le matin. Je vous aime.

Adieu mon trésor.

Léonie Biard

Ma bien-aimée (Fanny)

3février

Mardi dans la nuit

Ma bien-aimée,

Je vous revois encore en train de danser comme une reine au bal du préfet. Il ne me fallait que ça pour être heureux: vous voir enivrée de bonheur. Je revois vos yeux ravissants brillant à la lueur des lustres. Vos mouvements, si gracieux, donnaient envie à tout le monde de danser avec vous, vous aviez une telle facilité à les exercer!

Et vous me regardiez avec un sourire qui exprimait tant de joie! C'était magique. Et quoi que vous fassiez, aucune femme n'égalait, n'égale et n'égalera jamais votre beauté et votre élégance.

J'ai hâte de vous revoir pour un autre rendez-vous, pour encore plus de joie et plus d'émotion. J'en brûle d'impatience, répondez-moi vite.

A bientôt ma Léonie mon amour, ma passion, ma raison de vivre.

Ton Victor

Mon amour (Héloise)

3février

13 Juin 1759

Mon amour,

Vous n'imaginez pas à quel point j'ai été heureux de vous voir hier après-midi.

Vous savez , d'où je vous écris , nous n'avons que très peu de visites . Par conséquent , lorsqu'un rayon de soleil comme vous me fait l'honneur de sa visite , je n'ai plus l'impression d'être prisonnier en enfer , mais d'être bien au contraire aussi libre que l'air , au paradis . Quel bonheur en vous voyant arriver ,mon amour , ma vie , mon cæur ! Rien ne pourrait nous separer , pas même la mort ! Hier j'aurais voulu arrêter le temps , pour que nous restions à jamais ensemble .

Promettez-moi de venir souvent à la prison - même si je suis conscient que ce n'est pas l'endroit le plus agréable du monde - et je vous promettrai en retour que je vous aimerai toute ma vie .

À Bientôt ,

Votre Denis qui vous aime !

Bonjour mon bien-aime (Jonathan)

3février

Dimanche 8 heures du matin

Bonjour mon bien-aime, je viens de lire ta lettre , tu me flatte de plus en plus chaque jour. Mon mari na pas remarqué notre relation j’espère qu'on pourra encore se voir longtemps , Je vois que tu ma écrit une merveilleuse lettre. Et quand je l'ai ouverte,j'ai eu la surprise de voir une fleur fanée mais parfumée;Aujourd’hui je ne te vois pas j’étais si heureuse avec toi que je n’arrêtes pas de penser à toi à chaque minute qui défilait. Je ne cesse de me remémorée les bons moments passer ensemble et tes yeux bleus magnifiques. J'espère qu'un jour, on pourra être vraiment ensemble. Je te donnerai cette lettre demain . On se voit a notre endroit habituelle.

A mon ange

Léonie(jonathan)

Mon cher amour (Charline)

3février

                                Lettre de Léonie  (Charline)


                                                                              Mercredi, douze heures

Mon cher amour,

Je vous écris, de ma chambre, au fond du couloir. Votre lettre, celle qui m’a mise la larme à l’œil, celle que j’attendais depuis longtemps. Elle m’a fait revivre, une immense joie. Ma vie terne avec mon mari m’ennuie .quand je vous vois, je n’ai qu’une envie : fuir d’ici, avec vous.

Notre rendez-vous lundi était superbe! J’étais heureuse, j’étais vraie, j’étais moi…vous avoir connu est la meilleure chose qui pouvait m’arriver !

Ecoutez, je suis désespérée. Je ne sais plus quoi faire de ma vie, une vie monotone qui me ronge de l’intérieur. La seule manière de m’en sortir c’est de tout quitter, mon époux, ma maison, tout , et de vous rejoindre…

J’ai bien réfléchi, j’ai pris ma décision. Je ne peux plus vivre comme ça, je vous donne rendez-vous vendredi à quinze heures, à la gare du Vieux Chêne. Venez avec quelques affaires, je m’occupe du reste.

 

                                                                          A bientôt mon ange

                                                                             Léonie

 

A celui qui a volé mon cœur (Clara)

3février

Mardi, dans la nuit.

A celui qui a volé mon cœur

 

Je ne peux dormir : je pense trop à toi. Alors j’ai décidé de t’écrire. Peut-être ensuite pourrai-je  m’endormir. Et peut-être un rêve m’emmènera-t-il près de toi. Je repense à cette douce journée que nous avons passée ensemble. Cette ballade sur la Seine était un bonheur. J’aurai aimé que ce moment ne s’arrête jamais. Le soleil brillait mais seul ton sourire pouvait réchauffer mon cœur. Tu me disais, dans ta derrière lettre, que j’étais ta reine, et bien toi tu est mon  roi, roi de mon coeur, roi de ma vie ,roi de mon âme.

Aux côté de mon mari, la vie est morne, il n’y a qu’auprès de toi que je suis heureuse. J’aimerai tant que la vie ne nous sépare jamais ; et que nous vivions le même bonheur que ce samedi aux Tuileries ! Mais la vie est dure et je ne te reverrai que demain. Ah, parfois je me retrouve à penser empoisonner mon mari afin de vivre avec toi… Mais ce ne serai pas sage. J’ai au moins une bonne nouvelle : Vincent part en voyage d’affaire pendant une semaine ! Aussi retrouvons-nous dès demain à l’endroit que tu affectionnes.

 Celle qui t’aime ce jour,

qui t’aimera demain,

qui t’aimera toujours.

Clara

                                                                                                                           

Ne rentre pas. J'ai ta lettre (Aminata)

3février

Dimanche, neuf heures

 

Ne rentre pas. J'ai ta lettre. Cette lettre qui pour toi, est une chance inespérée d'écrire tes sentiments à mon égard, c'est une tristesse, une peine, un désarroi, un trou noir. J'ai mal de savoir que tu souffres à ce point et que tu désires tant me retrouver. Oui, j'étais belle et j'avais des lilas en fleurs au-dessus de ma tête. Toute cette nature faisait une fête autour de

moi. Je ne peux vivre un amour caché sous des lots de tromperies et de mensonges. Victor, oublie tout! Cette lettre qui te procure tant de bonheur. Cela ne sera pas facile mais fait le si tu tiens à moi! Oublie moi, je te reverrai peut-être un jour. Moi avec ta fleur fanée, emblème de deux cœur brisés. Tu n'est plus revenu j'ai cru que tu m'avais remplacée, ta lettre elle, dit tout le contraire maintenant je sais que j'occupe toujours la même place dans ton coeur et j'en suis soulagée. Je ne peux plus continuer ainsi la honte et la misère me gagne. Le véritable amour est une forme très rare et très puissante quand on y succombe il est possible de se guérir qu'en

étant avec l'élu de son coeur, et moi, j'y ai succombée,

Adieu!

 

Léonie

S-H

Bonjour ma bien-aimée (Victor)

3février

Bonjour ma bien-aimée.

J'espère que notre rencontre du lundi vous a été agréable. Vous étiez si belle dans votre robe de soirée ce soir de bal que je ne voyais que vous,votre grâce,votre beauté,mon Amour ...

Je vous fais aussi remarquer que votre manière de danser est très admirable. Ces pas étaient exquis.

Ne trouvez-vous pas que les plats servis étaient divins ? Je pense que nous tenons une bonne adresse et j'espère que nous aurons l'occasion d'y retourner car ce bal m'a vraiment plu

Je vous donne également ma nouvelle adresse car je déménage dans une plus grande maison pour accueillir peut-être un jour notre famille.

Je ne pourrai réussir a m'endormir tant je pense a vous …


Dans l'espérance de vous revoir très bientôt.


Victor votre bien aimé.