Pendant deux jours, le 21 et 22 mars 2016, nous avons eu la chance de participer au 38e festival international de films documentaires. Nous avons voyagé en premier lieu à Paris puis à travers différents films en Inde, en Mongolie et en Bolivie. En premier lieu c'est au cinéma "Le Luminor" que nous avons visionné le merveilleux film Ganesh Yourself, film d'Emmanuel Grimaud qui se passe à Mumbai, où un robot aux allures du dieu hindou, Ganesh, répond aux questions des fidèles. Quiconque peut le piloter à distance pour se faire passer pour dieu. Ce voyage remet totalement en question l'identité que dieu a pour nous les humains, et si dieu est capable d'être chaque humain qui peuple cette planète qu'est la Terre et cet univers ? J'ai vraiment apprécié ce film car il posait en effet des questions philosophiques et religieuses très interessantes et puis la manière dont il est tourné ma aussi beaucoup plu.
Ensuite nous avons assisté à la projection du film de Marta Minorowicz, Zud (terme mongolien signifiant une baisse de température rapide tuant les animaux). Ce film de 85 minutes ne m'a guère plu, je l'ai trouvé ennuyeux et plat, malgré la très jolie histoire d'un nomade mongolien de 11 ans qui devait apprivoiser un cheval sauvage et gagner une course équestre pour sa famille et les plans absolument magnifique.
Nous n'avons malheureusement pas pu assister à la séance de projection du film de Matthieu Chatellier, La mécanique des corps mais nous avons pu le rencontrer en vrai au centre George Pompidou. Différentes questions lui ont été posées, il y a répondu avec la plus grande sincérité et avec franchise. De retour au lycée, nous avons pu voir le film. Il nous a fait voyager dans un centre de rééducation, il parlait des prothèses mécaniques façonnées sur mesure aidant les hommes et femmes amputés à se redéfinir en se réappropriant leur corps devenu hybride.
Enfin nous avons cloturé cette sortie par le film Reveka, film de Benjamin Colaux et Christopher Yates. Ce film nous a transporté dans le fin fond de la Bolivie où 4 mineurs craignent l'effondrement de la montagne sous laquelle se trouve encore des collèges ou leurs âmes. Je pourrais donner le même "bilan" à ce film que pour le film ZUD de Marta Minorowicz, ennuyeux, plat et ininterresant (pour ma part) du point de vue de l'histoire comme des plans trop sombres et trop pauvres.
Pour conclure nous avons voyagé à travers la planète lors de cette sortie enrichissante de deux jours à Paris, nous y avons vu de formidables films et d'autres moins bien. J'ai vraiment apprécié assister à ces séances de projection et parler avec de vrais réalisateurs, je pense que le but était de nous faire découvrir pleins de choses, pour ma part la mission est réussie, je repars chez moi avec la tête bien remplie !
