Lundi 23 Mars 2015, nous sommes allés à Paris, plus précisément à Beaubourg, au centre Pompidou. Après un long voyage en autobus, avec le professeur et les élèves de Cinéma Audio-Visuel, nous arrivâmes à Beaubourg, pour regarder le premier film, Hier Sprach Der Preis de Sabrina Jäger

(Trailer ici :  ; Le site ici : )

Ce film parle d'un magasin, PRAKTIKER, qui fait progressivement faillite, au fur-et-à-mesure des jours. Nous suivons l'histoire de deux principales employées (Un mélange entre vendeuses, conseillères, techniciennes... ), et Nigel, un employé anglais venu en Allemagne pour travailler dans le magasin en faillite. Le magasin, qui se détériore au fur et à mesure que les jours passent, reflète un caractère opportuniste de l'humain. Les employés ne sont pas les seuls à être atteint de cette avarice. En effet, malgré les réductions de prix incessantes et parfois abusives (-90% sur des stores, sachant que le prix d'un store est de 10 euros, cela revient très très peu cher, c'est à dire un euro. ), les clients quémandent quelques dix centimes, parce que le prix n'était pas juste. En plus, rajoutez ceci à la routine et la déprime générale croissante. De jours en jours, une musique très répétitive (Digne d'une cage d'ascenseur d'hôtel de luxe.) s'installe, se détériore, puis disparaît, au fur et à mesure que le magasin ne redevienne plus qu'un vulgaire "squelette" d'entrepôt. Les employés deviennent de plus en plus froids entre eux, de plus en plus dépressifs. L'avarice et l'argent a donc un coût ; la routine, la déprime, et l'endurance vis-vis de certains clients peu recommandables. La fin, montrant les ouvriers détruisant et réduisant en pièces le magasin fantôme, est en sorte une mise en scène de l'opportunisme de l'espèce humaine (Son avarice l'a plongé dans la crise, ce qui le rend encore plus opportuniste.)

 

L'après-midi, en allant au Centre Pompidou, nous avons (moi et mes éminents deux camarades) vu une femme. Rencontre surprise. Elle était assise, avec son chat, en jouant de la musique à l'aide d'un instrument de musique mélangeant violon et mandoline. Elle jouait une seule note, un sol, en rythme. Elle le jouait toute la journée, sans interruption.

Je porte l'attention sur cette artiste sur cet article de film, car dans les deux cas, une répétition, une routine s'installe. En plus de ceci, le fait que cette femme soit prête à faire exactement la même chose toute la journée rappelle le côté opportuniste du film précédent.