Le groupe du projet "Nounours abandonné" poursuit son écriture de scénario. Au gré des tournages, le scénario évolue. Parfois des raccords entre séquences, écrites puis tournées, sont nécessaires.
Ainsi, à l'issue de la séance de montage d'il y a deux semaines, le groupe s'est rendu compte d'une faille de scénario ... notre "nounours abandonné" dans un bowling se retrouve au pied d'un arbre ... Comment est-il arrivé là ?
Les élèves du groupe proposent une solution. Le nounours retrouvé puis jeté par un agent d'entretien du bowling aura été récupéré ... par un chien ... qui se débarrassera de sa prise plusieurs rues plus loin.
On se pose alors la question du tournage avec un animal. Est-ce possible ?
Le groupe cherche un chien capable de leur venir en aide. Si techniquement il n'y a pas d'interdiction à envisager de tourner 2 ou 3 plans avec un animal cela mérite d'être préparé, et il faut surtout se préparer à l'idée que cela puisse ne pas marcher ...
Pourtant Robert Bresson, cinéaste et théoricien du cinéma, a réalisé un film en 1966, "Au hasard Balthazar" dans lequel il tourne avec un âne, vedette du film ! Il dira alors qu'il est beaucoup plus difficile de tourner avec des acteurs qu'avec un animal ! A méditer !
Pour aborder cette question je propose aux élèves du groupe "Nounours abandonné" de travailler sur une étude d'extrait du film "La nuit américaine" de François Truffaut. Une manière de prolonger notre réflexion annuelle sur la question du cinéma et de la réalité.
