L'enlèvement des Sabines
Par V. Gouzien le 29 juin 2016, 17:58 - Récit d'aventures - Lien permanent
Pendant la fête donnée en l’honneur du dieu Consus, à Rome, sur une place magnifiquement décorée de fleurs et de rubans de toutes les couleurs, les romains, manquant de femmes, enlevèrent les Sabines. Elles se débattaient pour échapper à leurs kidnappeurs, tandis que les romains repoussaient violemment les Sabins.
Fous de rage, ces derniers déclarèrent la guerre aux Romains pour délivrer leurs filles de leurs terribles voisins. Ils ne voulaient pas se laisser faire. Ils regroupèrent ainsi leurs forces et partirent à la reconquête des prisonnières.
Le combat eut lieu au pied et au coeur de l’imposante cité romaine, aussi bien dans les collines verdoyantes et fleuries que dans les rues autrefois calmes et prospères.
Pendant la bataille, ce fut un massacre. Les combattants s’entretuèrent les uns les autres, utilisant leurs armes pour se défendre. Certains montraient une haine féroce en brandissant leurs épées, sans foi ni loi. Le ciel s'assombrissait tandis que les oiseaux charognards cherchaient de nouvelles proies à se mettre sous le bec. Le combat fut atroce et sanglant.
Sur le champ de bataille, les Sabines, courageuses, s'interposèrent pour empêcher le massacre des innocents. Les deux camps ennemis s'entrechoquaient comme des vagues déchaînées ravageant tout sur leur passage. Les Sabines s'accrochèrent aux jambes de leurs maris et de leurs pères, les suppliant de faire l’armistice.
L’une d’elle, tel un mur, s’éleva entre les féroces soldats et les enfants et vieillards qui hurlaient de peur de se faire égorger.
Pour restaurer la paix entre les deux peuples, elles acceptèrent même de se marier avec leurs kidnappeurs. Les Sabins, écoutant le choix de leurs filles, les donnèrent alors aux habitants de Rome.
Peu après la bataille, les Romains et les Sabins, regardèrent leur magnifique cité devenue une ruine. Ils firent la paix sous les acclamations et les cris de joie des Sabines. Leurs belles robes blanches volaient dans les airs, recouvertes de larmes.
Charles, Eléonore et Carl