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07 décembre 2017

Il faut apprendre à devenir parents

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Selon moi, la relation entre un enfant et ses parents est trop souvent stricte alors qu’elle devrait être simple.

Le rôle des parents est d’éduquer leurs enfants dans le sens où il faut, bien sûr, leur apprendre la politesse, le respect et le bon comportement à adopter, les règles vitales (apprendre à manger, à marcher, etc.), mais pas seulement !

En étant parents, il faut apprendre à comprendre son enfant, ne pas le juger et savoir être là pour lui/elle et, en cas de désaccord, savoir tirer son enfant vers le haut pour le rendre meilleur et ne pas le rabaisser.

Il faut apprendre à devenir parent.

Interdire des choses à son enfant est compréhensif, mais il ne faut pas être protecteur maladif. Par exemple, c’est une erreur si une adolescente de 16/17 ans qui a un petit copain depuis longtemps, n’ose pas le dire à ses parents par peur. Il faut plutôt expliquer à son enfant les risques et les dangers comme les réputations et donner des conseils, apprendre à connaître autrui…

Interdire quelque chose à son enfant, c’est le pousser à enfreindre cet interdit. Lui expliquer que ce n’est pas bien et lui dire pourquoi, c’est mieux. Si une adolescente est par exemple complexée par son acné et qu’elle veut se maquiller pour avoir un peu plus de confiance en elle, pourquoi lui interdire alors qu’elle n’est pas dans l’excès ? Si elle veut le faire, elle le fera, mais dans le dos de ses parents. Le but n’est pas que l’enfant donne une image différente de ce qu’elle est à ses parents pour leur faire plaisir. Le but est d’être ce qu’on a envie d’être avec les conseils de nos parents.

Des désaccords un peu plus conséquents comme la prise de drogue, le suicide, méritent d’être traités dès le plus jeune âge pour éviter les bêtises en grandissant. Si l’enfant faute, il ne faut plus conseiller, mais interdire et punir.

Etant enfants, vous pensez que vos parents sont stricts, chiants, insupportables, mais le cycle de la vie vous rendra parents un jour et vous comprendrez sûrement mieux leur raisonnement. Allez-vous éduquer vos enfants comme vos parents vous ont éduqués ?

Bienvenue chez nous, les orphelins

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Ayant perdu mes parents très jeune, je sais de quoi je parle. Pourquoi je parle de ça ? Pour partager une partie de ma vie, ma motivation et mes moments de peine. Chez nous, on se pose de questions. Pourquoi nous ? Et pas les autres ?

Comme dit ma deuxième maman, je ne peux pas connaître car, moi, j'ai les parents alors que, entre vous, vous pouvez vous comprendre. Mais, même à ma pire ennemie, je ne souhaite pas d’être orpheline. La douleur, même avec les temps, ça ne part pas. Plus je grandie, plus j'ai besoin d'eux.

Après, tout homme devient père et toute femme mère. Comment parler d'un amour que, moi, je n’ai jamais connu ? L'amour d'une mère, je parle de la personne qui t'a mise au monde.

La vie est tellement triste qu'on n’a pas d'autres choix que d’avancer avec ça. C'est dure ? Oui. Très dur. Surtout avec le temps, la douleur devient tellement forte que, avant quand j'avais 6 ans, un bonbon me faisait penser à autre chose. Plus maintenant. Mais là, même l'amour de ma deuxième maman, l'amour de ma famille et de mon copain ne peuvent combler ma peine. Il me soulage juste.

Aujourd'hui, j'écris pour ceux qui ont perdu des parents et ceux qui ont leurs parents en vie. Dans la vie, on ne vit qu’une seule fois. Et une mère, il n’y en a pas deux ou trois, et un père non plus. Profitez quand vous pouvez encore les toucher, les embrasser, leur parler.  Parce que « après l'heure, ce n’est plus l'heure » comme le dit le chanteur Dadju.

La douleur, c'est tellement dure à vivre. Et pour ceux, comme moi, qui ont perdu leurs parents, dans la vie, il faut savoir que rien n’arrive par hasard : le destin peut être injuste pour nous et juste pour d'autres. Mais ce n’est pas une excuse pour ne pas avancer.

Je ne suis pas encore arrivée, mais déjà je suis en bac. J'avance même avec des pleurs et de la douleur. Je veux, un jour, devenir quelqu'un, pour moi et eux.

O.

"Ma mère m’a bien éduqué"

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Les parents devraient donner une bonne éducation sans être trop strictes car un enfant qui a reçu une éducation trop stricte pourrait se rebeller plus tard. Par exemple, il pourrait mal leur parler, les insulter ou fuguer. L’éducation est très importante pour influencer l’avenir d’un enfant. Certains parents donnent une éducation trop stricte à leur enfant pour qu’il soit correct, droit et qu’il réussisse dans le milieu professionnel.

Chez moi, ma mère m’a bien éduqué, j’ai eu une bonne éducation comparée à certaines personnes. Une bonne éducation c’est respecter ses parents, se respecter soi-même ainsi que son entourage.

John

L'éducation des enfants doit être stricte : Qu'en dites-vous ?

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Je trouve que l'éducation des enfants est importante car un enfant doit être cadré par ses parents.

Les parents doivent bien s'occuper de leur enfant, être strictes mais pas trop, car sinon l'enfant va se sentir seul et se renfermer sur lui-même. Alors que, si on le laisse vivre sa vie mais en lui posant des règles strictes, sans trop abuser, il se sentira sécurisé.

Donc, je pense que les parents doivent être stricts mais sans trop abuser sinon l'enfant se renfermera sur lui même et ce n'est pas bon pour lui.

Par exemple, dans ma famille, nous sommes sérieux mais sans trop, on sait quand il ne faut pas abuser,  dans le cas contraire,  la sanction est très sévère. Ainsi on sait quand on peut rigoler ou chambrer nos oncles, nos parents ou autre...

Kevin

Les adolescents difficiles !

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Il y a trois phases d’âges dans l’adolescence difficile. La première phase est de 12 à 14 ans. La deuxième phase est de 14 à 16 ans. La troisième phase est à partir de 16-17 ans.

Les comportements à problèmes :

La désobéissance : en général, les enfants, obéissent dans deux tiers, voir trois quarts des cas. Le but n’est pas de viser les 100% d’obéissance. Si vous descendez en-dessous de ces deux tiers, c’est sans doute le signe que votre emprise sur votre adolescent n’est plus aussi forte.

Comment pouvez-vous tenir bon en tant que parent ?

Déjà la question qu’il faut se poser est : ai-je moi aussi parfois ce comportement ?

Les pères reconnaissent plus facilement que les mères leur impulsivité et par conséquent, leurs difficultés relationnelles. Ils se plaignent de ne pas pouvoir se concentrer sur leurs pensées et de trouver des solutions.

Selon moi, c’est simplement une phase que tout adolescent devra passer.

S.