Marathon de la presse au lycée Paul Painlevé

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Mot-clé - abandon

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11 décembre 2017

Qu’est-ce que tu sais de la solitude ?

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Pour moi la solitude, ce n’est pas rester seul, on peut très bien être bien entouré et se sentir seul. La solitude c’est le sentiment d’être incompris par tout le monde même par les amis et sa famille. On ne se sent pas seul du jour au lendemain. On se sent souvent seul lorsque l’on parle et que la personne nous écoute, on nous écoute, puis on nous conseille mais on ne conseille pas comme nous le souhaitons au fond de nous.

La solitude, c’est une carapace, c’est souvent pour ne pas être blessé. On préfère rester seul plutôt que de se faire trahir par amitié, être blessé par amour…

S.

07 décembre 2017

Bienvenue chez nous, les orphelins

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Ayant perdu mes parents très jeune, je sais de quoi je parle. Pourquoi je parle de ça ? Pour partager une partie de ma vie, ma motivation et mes moments de peine. Chez nous, on se pose de questions. Pourquoi nous ? Et pas les autres ?

Comme dit ma deuxième maman, je ne peux pas connaître car, moi, j'ai les parents alors que, entre vous, vous pouvez vous comprendre. Mais, même à ma pire ennemie, je ne souhaite pas d’être orpheline. La douleur, même avec les temps, ça ne part pas. Plus je grandie, plus j'ai besoin d'eux.

Après, tout homme devient père et toute femme mère. Comment parler d'un amour que, moi, je n’ai jamais connu ? L'amour d'une mère, je parle de la personne qui t'a mise au monde.

La vie est tellement triste qu'on n’a pas d'autres choix que d’avancer avec ça. C'est dure ? Oui. Très dur. Surtout avec le temps, la douleur devient tellement forte que, avant quand j'avais 6 ans, un bonbon me faisait penser à autre chose. Plus maintenant. Mais là, même l'amour de ma deuxième maman, l'amour de ma famille et de mon copain ne peuvent combler ma peine. Il me soulage juste.

Aujourd'hui, j'écris pour ceux qui ont perdu des parents et ceux qui ont leurs parents en vie. Dans la vie, on ne vit qu’une seule fois. Et une mère, il n’y en a pas deux ou trois, et un père non plus. Profitez quand vous pouvez encore les toucher, les embrasser, leur parler.  Parce que « après l'heure, ce n’est plus l'heure » comme le dit le chanteur Dadju.

La douleur, c'est tellement dure à vivre. Et pour ceux, comme moi, qui ont perdu leurs parents, dans la vie, il faut savoir que rien n’arrive par hasard : le destin peut être injuste pour nous et juste pour d'autres. Mais ce n’est pas une excuse pour ne pas avancer.

Je ne suis pas encore arrivée, mais déjà je suis en bac. J'avance même avec des pleurs et de la douleur. Je veux, un jour, devenir quelqu'un, pour moi et eux.

O.