A plumes et à poils, portraits

Aria par Hermence, Zoulou par Joséphine, Pagot par Irène, Michelin par Arthur, Milou par Aliénor, Cot Cot par Victoria, un calmar mélomane par Nadilam, Garros par Naïa

Aria, la chienne de ma voisine était âgée de huit ans, ce qui est plutôt vieux pour un chien. C'était un labrador femelle de taille moyenne, à poils longs, blonds et blancs. La chienne avait quatre pattes minces. Ses petits yeux étaient marron, tout ronds et son museau, tout arrondi.

Aria possédait un caractère joueur, amical et obéissant. Quand elle attendait sa maîtresse dans la cour de l'immeuble, et que nous arrivions, elle se précipitait immédiatement vers nous pour jouer. Nous lui demandions: "Donne la patte, Aria!", et aussitôt elle tendait la patte. "Fais la révérence, Aria!" ajoutions-nous, et elle s'exécutait immédiatement.

Quand nous croisions ma voisine avec sa chienne, nous lui faisions des câlins, et quelques fois nous nous amusions à lui lancer une balle. Elle aimait beaucoup jouer en notre compagnie, et pour nous le dire, elle remuait très souvent sa petite queue joyeuse.

Un jour, alors que ma sœur promenait Aria en laisse, la chienne aperçut des moutons. Elle se mit tout à coup à courir à toute vitesse : ma sœur fit un vol plané. C'était un accident inoubliable ! Aria se rendit compte de la douleur de ma sœur et vint la consoler.

Aria était vraiment très gentille !

Hermence

Mon animal de compagnie était un chat. Il s’appelait Zoulou. Il avait 18 ans et pourtant il sautait et courait toujours. Son pelage, noir sur sa queue et sur la moitié de son visage, blanc sur son dos, ses pattes et son ventre, rappelait le masque que porte Zorro. Sa queue bougeait sans cesse pour interdire aux gens de la toucher. Il avait l’étrange habitude de demander à boire dans la baignoire. Le matin, il grimpait sur le lit de mes parents, et miaulait, miaulait très fort pour qu’on lui donne à manger. Il était très mignon mais n’hésitait pas à mordre (doucement) si on l’embêtait. On ne pouvait pas résister à ses yeux verts et noirs, suppliants ou perçants. Zoulou n’était pas très hardi ni fort comme un chat de gouttière car il avait toujours vécu dans le confort et ne s’aventurait guère ailleurs que dans le jardin.

C’était le meilleur chat du monde !

Joséphine

 

Pagot était le chiot labrador de Michelle, une amie de ma grand-mère.

En vérité, Michelle avait deux chiots : Pagot et Plouc. Pagot était blanc, aux yeux noirs. Il restait plus grand que son frère, assez court sur pattes. Il adorait l'eau et les caresses, c'était un paresseux mais il aimait aussi les choses nouvelles comme des nouveaux jouets,des amis de Michelle qu'il n'avait pas vus auparavant ou des passages inédits entre les buissons. Une véritable graine d'aventurier !

Il ne pouvait pas se séparer de son frère et le suivait partout. Quand on jouait à leur lancer des balles, Pagot courait plus vite mais Plouc le rattrapait et ils se battaient pour se saisir de la balle. Quand Pagot arrivait à éviter Plouc, il rapportait la balle, mais quand ils se battaient, Plouc réussissait souvent à la prendre et au lieu de la rapporter, la gardait pour lui.

Finalement, Pagot était un chiot adorable, drôle, gentil et pas très bagarreur.

Irène

 

Mon escargot avait des yeux globuleux. Plutôt grassouillet, son corps était épaté. Sa coquille creuse semblait avoir un fin trait qui s’enroulait en spirale. Je sentais ses ondulations sous mes doigts quand je le touchais.

Quand on lui demandait de dormir, il acceptait toujours de bon cœur. Il essayait souvent de s’échapper sournoisement. Mais quand on le remettait dans sa boîte, il n’était pas rancunier. Il bavait quand il avançait. Il rentrait et sortait sans cesse de sa coquille rondouillarde. La plus grande partie de la journée, il mangeait avec son air renfrogné.

Je l’appelait Michelin car il allait à une vitesse considérable pour un escargot. Ainsi, le lendemain, je le retrouvai, sorti de sa boîte, sous le noisetier de mon jardin.

Arthur 

Milou est un jeune chien qui accompagne Tintin dans ses nombreuses aventures.

Il a une belle robe blanche à froufrou comme un bébé mouton, des yeux noirs, des petites pattes, une petite queue et une petite langue rose.

Milou est un chien qui adore les os. Il en rêve peut-être, qui sait ?? Il est prêt à aller en chercher un dans des musées.

Petit aventurier, il fait tout pour aider son maître Tintin, ou pour le sauver.

Aliénor

"Cot, cot!"

Dans mon jardin, j’ai deux poules rousses. Elles me sont très utiles car elles pondent chacune un œuf par jour et grâce à ça, je peux manger des gâteaux, des gaufres, des omelettes et beaucoup d’autres préparations délicieuses. Le problème, c’est qu’elles font leurs excréments un peu partout et qu’il faut nettoyer le poulailler tous les jours. Elles sont très peureuses parce que quand je joue au ballon, elles rentrent tout de suite à l’intérieur. Pour leur toilette, les poules font un trou dans la terre et s’installent dedans pour se laver avec la poussière.

Leur nourriture principale ce sont les graines mais souvent nous leur donnons des épluchures de carottes et de pommes et de la salade. Certains jours elles ont de la chance car nous leur donnons du gras de jambon.

Nous en avons deux car les poules ont besoin de compagnie, sinon elles meurent en quelques semaines.

Victoria

 

Ce calmar géant était un céphalopode d’un manteau* d’environ 4 mètres et de tentacules de 12 mètres. Je me trouvais au nord-est de Ténériffe quand je l’aperçus. Il nageait vers le bâtiment sur lequel je naviguais, à une vitesse presque supérieure à 25 km/h. Il possédait huit bras qui s’agitaient comme les serpents sur la tête de Méduse et, quand il apparaissait à la surface, il ressemblait à un grand seigneur en manteau venu droit du centre de la terre. Comme il était en colère contre nous, il changeait de couleur et virait de l’orange au rose, du rose vif au rouge, semblable à une machine détraquée.

Sa langue couverte de dents essaya de crever notre coque sans résultat car cette dernière était en acier. Comme un ogre, vorace, sa gourmandise l’aveuglait. Pareil au petit animal s’attaquant au gros, le calamar se ridiculisait. Impressionnant face à un homme, il ne pouvait rien contre l’acier. Ses yeux glauques s’emplissaient d’une expression que personne n’a jamais pu décrire : la rage. La rage de ne pouvoir crever la coque de ce bateau, la rage de ne pouvoir atteindre cette chair qui était à portée de tentacule.

Il pleurait même, il pleurait d’avoir été dérangé dans sa grotte et pleurait de ne pouvoir rien manger. Il allait retourner dans sa demeure abyssale quand, triste de l’avoir affligé, je lui jetai de la chair d’anchois. Son manteau changea de couleur et se teinta de bleu pailleté d’étoiles et, tout heureux de son cadeau, il repartit en sifflant l’air de la Reine de la Nuit. Contrairement aux autres calmars, il était très cultivé.  

Nadilam

 *le manteau des mollusques se composait une enveloppe constituée d’un tégument et de muscles qui protégeaient et recouvraient les autres organes

 

Garros 

Garros était un chat calme et obéissant. Docile, caressant, aimant et attachant, cet adorable chat se montrait attentif à toutes les paroles et à tous les ordres qui lui parvenaient aux oreilles. Certes, il paraissait absolument parfait lorsque l’on parlait de lui de la sorte, mais il avait tout de même de gros défauts : il goûtait tout ce qui lui passait sous les yeux, sans se demander si cela était comestible ou non et il griffait sauvagement de nombreux objets.

Sa robe, d’un soyeux gris, se tachetait légèrement de noir. Comme il était un peu âgé, quelques poils blancs commençaient à s’installer sur sa fourrure. Ses griffes étaient blanches, d’un effet laqué et également bien aiguisées. Les yeux de Garros verts, luisants, lui donnaient un regard mystérieux.

Garros était un chat génial et de très bonne compagnie. On pouvait le comparer à une douce peluche !

Naïa