Des haïkus par Aliénor, Pétronille, Naïa, Louise, Hermence, Nadilam, Victoria, Amaury, Irène
Par Nathalie Schulz le 25 mars 2020, 16:43 - CM1mB - Lien permanent
Sakura et Mont Fuji
En un coup de vent
Les arbres deviennent nus
La brise est têtue.
Orange et hilare,
Mes yeux brillent dans le noir,
Je suis le renard.
Blanche et translucide,
Dans l’univers qui est vide,
La lune est un druide.
Aliénor
Le printemps enfin
Nous est revenu
Avec ses fleurs parfumées.
Le soleil est au zénith
Je bondis de joie
Ma peau va bronzer.
Les oiseaux chantent dans leurs nids
Ecoutez les gazouillis
Jolis trilles.
Pétronille
Quand le ciel bleu veille,
Toutes les belles fleurs s’élèvent,
Et vient le soleil.
Lorsque vient le vent,
Les grandes feuilles tourbillonnent,
Et le ciel est blanc.
Quand l’hiver revient,
Le froid vif, glacial s’installe,
Et la neige s’étale.
Naïa
J’aimerais être un chat
Quand je vois le mien par la fenêtre
Sauter après les bourdons.
Que notre bel olivier
A bien grandi cette année
Il faut maintenant le tailler.
Quand la mer me manque
Je m’installe confortablement
Et je plonge dans un bon livre.
Louise
Au joli printemps,
jonquilles merveilleuses pointent
le bout de leur nez.
L’azur infini
se pare de pommiers en fleur
et de pies gourmandes.
Une abeille butine
de jolis bleuets fleuris
sur les avenues.
Hermence
La vilaine chouette
Cache la lune la nuit.
Le songe s’enfuit.
Sur un grand ibis
Se promènent trois hérissons
Dans un ciel d’été.
Dans un ciel obscur,
La Grande Ourse se détache.
Je la vois bravache.
Nadilam
Dans le grand jardin
S’ouvre gracieusement
Une jolie fleur rose.
Un petit lapin
Saute dans l’herbe fraîche
Avec ses amis.
Victoria
L’homme assis parle bas A côté de la rivière Il mange et boit.
Pas très loin d’ici, Un avion danse et tourne, Et maintenant il part. |
Amaury
La neige qui tombait
l'hiver glacial autrefois
le passé est froid.
Les oiseaux, les fleurs
ont bien l'air de se parler
le printemps, enfin !
Dans la jungle épaisse
redoutables prédateurs
chassent proies apeurées.
Irène