Sweet Sixteen Enonciation + Cadre
Par baderc le 02 novembre 2014, 11:31 - Sweet sixteen - Lien permanent
Dans ce livre, l'auteur aborde le thème du racisme et de la violence dont a été victime la communauté noire.
Son histoire, inspirée de faits réels, se passe aux États -Unis, car l'Amérique est l'un des derniers pays où la ségrégation a duré. Il s'agit plus précisément de la ville de Little Rock en Arkansas, un des états avec le Mississippi, où la violence faite aux noirs a été la plus importante. C'est dans ces états qu'existait le KU KLUX KLAN.
L'histoire se déroule à la fin des années 50, car c'est à cette époque que le mouvement pour la cause de la communauté noire a commencé. D'ailleurs, l'auteur fait de nombreuses références historiques en évoquant Rosa Parks, Martin Luther King ou bien encore les marches de la liberté, pour mieux expliquer et rattacher au réel ce qui arrive à son héroïne noire.
L'histoire est écrite au passé (imparfait et passé simple) mais de nombreux dialogues rédigés au présent rendent le récit plus vivant. La présence de documents comme un extrait de la gazette de l'Arkansas, la lettre de Molly ou l'évocation du président Eisenhower nous rendent l'histoire encore plus vraie.
L'auteur donne aussi beaucoup de force à son histoire car il raconte à l'aide d'un seul narrateur externe deux histoires parallèles qui vont se rencontrer car elles vivent les mêmes événements. En effet, le livre donne deux points de vue différents sur les mêmes faits, vécus d'une part par une héroïne noire: Molly et d'autre part une héroïne blanche: Grâce.
On se rend alors plus compte de l'injustice, de la violence et de la peur dont est victime Molly par rapport au monde des blancs auquel appartient Grâce et qui est cruel et raciste.
Ce qui m'a choqué dans ce livre c'est les propos racistes et les comportements violents dont ont été capables les blancs juste pour une couleur de peau.D'ailleurs Molly le dit très bien lorsqu'elle ne comprend pas pourquoi les blancs ne voit en elle que sa couleur de peau et non pas ce qu'elle est comme personne. A la lecture de cette histoire, c'est les blancs qui apparaissent comme des barbares et non pas les noirs qui sont pourtant accusés d'être des sauvages.Mais ce que j'ai choisi de retenir, c'est l'espoir de Molly qui rêve que peut-être un jour un président noir sera à la maison blanche, et qu'aujourd'hui, il y a Barack Obama.
J'ai vraiment adoré ce livre et il m'a fait pensé à un film que j'avais vu et qui s'appelait "Le Majordome".