À chacun de mes articles, tu retrouveras les différents chapitres de mon histoire, si cela t'a plu, j'attends tes retours dans les commentaires ! 

«La pluie coule le long des vitres des maisons que je dépasse. Je resserre les sangles de mon cartable, ma maman me souffle un "au revoir" tandis que je lui réponds d'une petite voix rauque. Quand je ferme la porte de mon petit appartement, la boule au fond de mon ventre s'agite et je m'efforce de me tenir droite. Les grosses gouttes se déversent délicatement sur les fenêtres telle une danse paisible et rapide. Le son de l'averse se cale sur le doux rythme de mes pieds sur le trottoir. Mes sueurs froides se mêle avec angoisse sur mes cheveux. J'ai peur. Cette peur ne fait que grandir, avec une rage incontrôlable. Cette rage est menée par une flamme sauvage, jalouse et qui me consume chaque jours de chaque heures. Cette flamme agrippe mon ventre à côté de mon collège. Enfin, ma prison. Faite de frayeur, et ma prison n'en serait pas une si ELLE n'était pas là. Elle avec ses critiques, ses moqueries, ses menaces et sa colère. Et lorsqu'elle me voit devant le collège, elle me lance des flèches pleines de dureté. Ces flèches sont si dures que les cicatrices restent vives. D'ailleurs, mes plaies ne cicatrisent pas car elles sont sans cesse ouvertes. Elle me vole tout. Mon goûter, mes amis et mon sourire.»

 

Dans chacun de mes articles, tu retrouveras une citation et mon petit aperçu sur le sujet évoqué. 

La citation du jour :

« En grandissant, tu te rends compte que tu as deux mains : une pour t'aider toi-même et une autre pour aider les autres. » de Audrey Hepburn.

Aider les autres... c'est plus facile à dire qu'à faire. Lorsque tu aides quelqu'un, cela fait du bien à vous deux. L'agréable sensation d'être utile et d'avoir un appui si tu as besoin d'une oreille attentive. 

Il faut savoir parfois tendre une main ou proposer des solutions, mais souvent, la personne triste demandant  de d'attention à juste besoin d'être écoutée et comprise. 

Conclusion : rappelle toi qu'il est important d'être là pour les autres mais tu ne dois pas vivre pour les autres. Ne t'oublie pas pour tes amis.

Aujourd'hui, j'aimerais aborder le sujet de la moquerie...

Bad boy, solitaire ou excentrique, au collège, tout le monde essaye de se forger une réputation. Pour être populaire ou apprécier, tu es prêt.e à TOUT, quitte à blesser un de tes ami.e.s ou camarades. 

Le collège peut être très dur à supporter pour certains élèves : être jugé à chaque moment, humilié.e quand tu fais tomber ton plateau à la cantine, critiquer et embêter sur le moindre trait de caractère. Que ça soit l'intello, l'immature, la patate ou le nain, beaucoup peuvent supporter une étiquette désagréable. C'est triste : nous devrions tous nous soutenir. Entre les contrôles surprises, les EDT surchargés et les problèmes familiaux... pourquoi en rajouter avec des moqueries inutiles et désagréables? 

Si tu es le/la touché.e : il y a trois idées de choses à faire pour répondre à la moquerie:

1. Contre-attaque : avoir de la répartie.

Exemple :" pff... encore une bonne note ! Intello !" Réponse : "tu sais, je suis la nouvelle génération d'intello : drôle, sympa ET intelligent.e."

Le + l'autre est bouche-bée.

Le - tu peux avoir du mal à trouver des choses à dire. Surtout si tu trouves de la répartie seulement 5 heures après devant ton miroir...

 

2. Je t'ignore : faire semblant de ne pas le voir ni l'entendre.

Le + pas besoin de chercher des punchlines.

Le - tu peux facilement être touchée et avoir du mal à ne pas réagir. 

 

3. La méthode du "et alors ?" : à chaque moqueries répondre " et alors ?".

Exemple : "olala les cuisses d'éléphants !" Réponse : "et alors ? "

Le + pas besoin d'avoir de la répartie ou de subir, l'autre n'a plus rien à répondre ! 

Si après tout ça, tu continues de te faire harceler, tu dois absolument parler. À ton professeur ou tes parents, tu ne dois pas garder tout cela pour toi. Personne n'a le droit de te traiter ainsi. Tu ressens des émotions et tu dois être respecté.e.

Si tu es la/le moqueur.queuse : 

Au-delà de tout, il y a ton état : des problèmes à la maison ? Tu es peut-être jaloux.se de cette personne. Rappelle toi que tu n'as rien à envier aux autres : tu es spécial.e et génial.e à ta manière. 

Solution : je sais que c'est très difficile mais tu dois parler avant que la situation empire : parle avec tes parents, un copain ou un professeur. Il/elle sera là pour t'aider.

 

Dit stop si. Si un ami t'a confié qu'il se fait harceler, ne garde pas cela pour toi, parle-en. Oui oui, même si ton ami ne veut pas, n'ai pas peur de le perdre. L'aider de cette manière est sans doute la chose la plus gentille que tu puisses faire pour lui/elle.

 

Par Dalya O. votre journaliste à l'écoute. 

Sources :

-Juliemag.com

-  Pinterest,

- Adobe Stock,