Cela fait longtemps que l’homme rêve d’avoir une personnalité parfaite et de se débarrasser de tous ses défauts ou vieux démons. Le roman L’Etrange cas du docteur Jekyll de Robert Louis Stevenson propose une version moins utopique sur la double personnalité. 

     A travers une expérience scientifique, le Docteur Henry Jekyll, un vieux Londonien respectable, tente de séparer ses deux personnalités qui ne sont pas, pour lui, capables de vivre ensemble dans un même homme : d’un côté le bien et de l’autre le mal. Le breuvage qu’il a mis au point donne des résultats terrifiants. En effet, le mauvais côté, nommé Edward Hyde, se démène pour prendre le contrôle et anéantir Henry Jekyll. 

    Le roman est formé de dix chapitres où l’on est, durant les huit premiers, avec M. Utterson, un avocat qui s’inquiète pour son ami Henry Jekyll et donc enquête sur le mystérieux Mr. Hyde qui n’est autre qu’un meurtrier étroitement lié à Henry Jekyll. Puis le neuvième chapitre est écrit par le Docteur Lanyon. Et pour finir, le dernier chapitre est narré par le Docteur Jekyll : il y raconte toute son histoire sur son dédoublement de personnalité qui tourne à l’obsession, au massacre et à l’horreur.

    C’est une histoire intrigante et intéressante, qui nous fait réfléchir sur la personnalité de l’Homme, sa capacité à s’intégrer dans la société par rapport à son caractère et sur la recherche de l’être parfait. Avec la science-fiction, l’auteur nous décrit le danger de devenir parfait, car il montre bien qu’il y aura toujours un alter ego capable du pire. C’est un grand classique qui mérite un détour pour commencer sa réflexion sur la double personnalité de chacun.

 

Sardet

Eline

S8