Ce roman présente l’histoire de Bilbo Bessac, un jeune hobbit vivant dans la Vallée des hobbits. Un jour, un vieil ami, Gandalf le magicien, lui propose, accompagné de 14 nains, un voyage à la quête d’un trésor, voyage au cours duquel il serait le voleur. Monsieur Bessac reste indifférent. Il n’est absolument pas partant. Mais après un bon dîner et de nombreux chants et rires, Bilbo finit par être convaincu puis les accompagne. Durant leur périple, ils rencontreront de très nombreux imprévus auxquels ils devront faire face tous ensemble.

Le hobbit écrit pas J.R.R. Tolkien est un chef d’œuvre de son temps, paru en 1937 au lendemain de la 1ière guerre mondiale, durant laquelle l’auteur est compté dans les rangs anglais. Alors que le plus grand souhait de cet auteur, pendant ses études, était d’inventer une langue avec son groupe d’amis (dont il perdra la plupart au front), il étudie à King Edward’s School, où il fait la rencontre d’un professeur qui va bouleverser sa vie. Ce professeur l’aidera à concrétiser son projet d’invention des langues, qui seront utiles dans ses histoires.

En effet, ce roman est une histoire de forte amitié qui se créé. Nous pouvons établir une comparaison entre l’amitié que Tolkien entretiendra avec son professeur et Bilbo avec Gandlaf, ainsi que ses amis, qu’il perdra malheureusement au front, et l’amitié entre Bilbo et les nains. Ce roman n’est pas écrit à la première personne du singulier. L’auteur et le narrateur sont donc deux personnes bien distinctes, mais en tant que lecteur nous pouvons nous permettre d’émettre certaines hypothèses ou comparaisons. Ce livre permet une grande ouverture d’esprit avec tous ces nouveaux mondes, ces nouvelles langues ou même la trame principale, ce fabuleux voyage qu’entreprend Bilbo afin de sortir de son trou de hobbit. Le genre du fantastique relève de la structure de l’imagination de l’auteur, alors qu’il vivait les horreurs de guerre lors de l’écriture de ses romans. Ce livre a donné lieu à trois films, Le voyage inattendu, La désolation de Smaug et La guerre des milieux. C’est d’ailleurs assez étonnant car ce livre contient Le voyage inattendu pour une dizaine de chapitres, La désolation de Smaug, pour cinq ou six chapitres et pour finir La guerre des milieux, pour deux ou trois chapitres. Avec de si petits récits, un cinéaste a réussi à faire des films de deux heures. Les films représentent une adaptation plutôt fidèle au livre.

Ce livre est en effet, un voyage inattendu mais rempli de surprises et d’aventures, il vaut le coup d’être lu.

Manon GANDER, S8