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Lectures pour tous au Lycée Jules Verne à Cergy

Blog tenu par la classe de Seconde 8 au Lycée Jules Verne à Cergy dans le cadre du Projet Lectures pour tous. 
19/05/2020

Adrien Rivierre : L'homme est un conteur d'histoires

Adrien Rivierre est un expert reconnu de la prise de la prise de parole en public et de la mise en récit

"Au cours de mes missions et rencontres, je découvre la nécessité et le pouvoir formidable des récits. Comment des individus et des organisations peuvent-ils au mieux raconter leur histoire ? Celle qui fait écho à leur raison d’être, à leurs valeurs, à leur vision."

https://www.adrienrivierre.com/

Cet expert est venu rencontrer les élèves de seconde 8 le vendredi 6 mars. Après avoir expliqué sa démarche, il a échangé avec les élèves sur leurs appréhensions et leurs pratiques autour de la prise de parole. 

Un atelier ensuite leur a permis de se confronter à cet exercice. Par groupe de 5 à 6 personnes, les élèves devaient présenter un sujet librement choisi et qui leur tenait à coeur et argumenter devant les autres élèves de la classe pour défendre leur point de vue. 

Des conseils et astuces leur ont été donnés. Ils devraient leur être bien utiles pour la suite de leurs études et dans leur vie professionnelle ou privée. 

 

19/05/2020

Atelier d'écriture à Amiens : Souvenirs d'une tasse

Je m'appelle Marguerite, je vis dans une adorable petite maison en bord de mer. Du plus loin que je me souvienne, j'y ai toujours vécu et pour rien au monde je partirai. Pourquoi ? Et bien, parce que je ne suis pas une grande aventurière et le fait de changer d'air n'a jamais été dans mes plans. Et puis, ce n'est plus de mon âge vous savez...

J'ai 85 ans et ma mémoire n'est d'ailleurs, plus totalement au rendez-vous. Je vous ai dit que je m'appelais Marguerite ? Et bien, en réalité je n'en étais pas tout à fait sûre avant de vérifier sur ma carte d'identité. Je ne me souviens plus réellement de mon passé, de ce que j'ai pu vivre... Mais il y a une chose dont je me souviens, enfin presque...

Tous les jours, je passe devant un petit objet qui me rappelle de vagues souvenirs, enfin il me semble. Lequel ? Une adorable petite tasse en porcelaine blanche, aux reliefs dorés et ornée de fleurs roses et violettes. J'aime cette tasse, du moins je l'aimais, j'en suis presque totalement sûre. Elle me rappelle un après-midi de mai, peut-être en 1847, j'étais jeune et belle à cette époque. Je ne souviens pas de tout mais je sais que ma vie a changé ce jour là. En mieux ? En pire ? C'est à vous de me le dire. Je me surprends, régulièrement, à examiner les fissures qui parcourent sa chair blanche. Je me souviens des morceaux de ce petit récipient éparpillés sur mon tapis. Je pleurais ce jour là. Etait-ce cette nouvelle qui me bouleversait ? Ou était-ce cette tasse brisée qui me donnait les larmes aux yeux ? Je ne sais plus. J'ai dû la briser, enfin non, j'en suis certaine, ces fissures sont le fruit de mes actes. Mais pourquoi ? Pourquoi avais-je brisé un objet qui m'était si cher ? L'avais-je jetée volontairement ? M'avait-elle échappé des mains ? Que de questions qui restent sans réponse ! J'ai dû la recoller suite à cela. Je le devine grâce à la colle qui déborde de certaines rayures. Mais pourquoi ? Cette question se pose sans arrêt. Je peux me souvenir de certains de mes actes, mais jamais de la raison. Alors, à votre avis... Pourquoi ?

Laura Gonon S8

14/05/2020

Atelier d'écriture à Amiens : Jules Verne, écrivain-voyageur

10 janvier 1857

 

10 janvier 1857. Le plus beau jour de notre vie. Enfin au moins le plus beau jour de ma vie. Nous venons d’arriver à l’église. Tout le monde nous observe et nous dévisage. Certains chantent pour célébrer notre union, pour d’autres, il suffit d’un regard. Lorsque j’entre dans la grande église de Paris, mon cœur palpite. Je le vois, au bout de cette grande allée décorée de fleurs et de rubans. Il me regarde de la tête aux pieds puis sourit avec un regard amoureux. Ma robe est blanche et mes cheveux blonds sont attachés soigneusement et forment un large chignon. Au moment où j’atteins le bout de l’allée, il me prend la main et se retourne vers le Vicaire de la paroisse pour écouter son long discours officialisant notre union aux yeux de notre famille, de nos amis, de l’état et de notre Dieu.

Cela fait une semaine. Cela fait une semaine que nous vivons ensemble. Cela fait une semaine que nous sommes mariés. Il est désormais mon époux et je suis son épouse. J’aime cette vie, cette nouvelle vie à deux. Elle me rend heureuse, et elle le rend heureux aussi. Je crois.

Cela fait un mois. Cela fait un mois qu’il est parti. Cela fait un mois qu’il est parti en voyage. Il réalise ses rêves, je suis heureuse pour lui. Et moi je l’attends, j’attends qu’il passe la porte de notre maison et que je puisse le prendre dans mes bras. J’aimerais qu’il soit là, avec moi, il me manque. Alors je me raccroche à des souvenirs, à des objets. Comme cet acte, ce certificat de mariage accroché dans un cadre noir au-dessus de notre lit dans la chambre. C’était le 10 janvier 1857 dans l’église paroissiale de Saint-Eugène. Ce jour-ci le Vicaire avait prononcé ces mots : « Je déclare Jules Gabriel Verne et Honorine Aimé Hébé Deviane unis par les liens du mariage ». Je m’en souviens comme si cela était hier ; et ce certificat, écrit en noir sur un papier toujours aussi blanc, me le rappelle chaque jour.

Aujourd’hui il n’est pas là, il est toujours en voyage, il pense à moi je le sais ; je le crois. Mais il me manque. Il me manque terriblement.

                       

                                                                                                                                                                                                                            Lucie Cadet S8

 

 

14/05/2020

Concours de lecture à voix haute de la Grande librairie

L'émission de France 5, la Grande librairie, a proposé aux élèves de toutes les classes de France un concours de lecture à voix haute. Les élèves de Seconde 8 ont bien voulu relever le challenge...

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11/05/2020

Sur les traces de Jules Verne à Amiens

Dans le cadre du projet Lectures pour tous, les élèves de seconde 8 encadrés par 3 professeurs se sont rendus à Amiens le mercredi 5 février pour découvrir la ville et la maison de Jules Verne.

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12/02/2020

rencontre avec la critique Sophie Van Der Linden

le vendredi 13 décembre la classe de seconde 8 du lycée Jules Verne a rencontré la critique Sophie Van Der Linden une grande critique et auteur. 

Lors de cette rencontre Sophie Van Der Linden a expliqué son métier et a expliqué comment construire un critique et nous a apprit beaucoup de détails et beaucoup de façon de créé celle ci a la classe de seconde 8 dans le but qu'il en écrive une sur le livre qu'ils ont choisi par la suite, dans la manoeuvre de lecture pour tous qui a comme thème "l'imaginaire".

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23/01/2020

Rencontre avec Sophie Van der Linden

Les élèves de Seconde 8 ont rencontré Sophie Van der Linden  le vendredi 13 décembre 2019 à la médiathèque Visages du Monde.

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21/01/2020

Critique le seigneur des anneaux tome deux

C’est dans un scénario totalement différent du premier que nous invite Tolkien. Effectivement à l’inverse du premier tome, le second est plus rapide dans la mise en place et le début des aventures car dans le premier  il décrit la création des héros du monde et la mise en place de l'histoire...Alors que dans le tome 2,  le fait qu’il sépare la compagnie en plusieurs groupes crée plus d’histoires et plus d’aventures ce qui aide à avoir moins de longueur. La séparation de la compagnie a permis d'ajouter de nouveaux héros ou méchants  comme Golum ou Saruman ou même aux Ents de la forêt qui paraissent maléfiques mais qui sont juste rempli de haine envers Saruman qui les opprime . Grâce à l’écriture détaillée de Tolkien on peut s’imaginer tout ce qui ce passe en détail et mieux comprendre l’histoire qui n’est pas des plus simples.

Raphael Pezzetti 

20/01/2020

La mécanique du cœur

Jack naît dans le froid glacial d’Edimbourg avec un problème au cœur , l’enfant nécessite d’une horloge afin de pouvoir survivre mais doit s’abstenir d’émotions trop fortes qui pourraient lui être fatales . 

Pour commencer , j’ai apprécié lire cet œuvre pour son originalité  et son côté enfantin, en revanche j’ai trouvé l’histoire peu attrayante  .

D’une part , j’ai  relevé que l’histoire se démarque du fait qu’elle  commence de manière très  négative par une naissance compliqué entre mauvaises conditions d’accouchement et malformation du cœur . Mais finalement elle se conclut positivement avec une fin heureuse alors que le commencement  pouvait laisser penser à une fin tragique.

En effet , durant la lecture j’ai ressenti des doutes quand au sort du jeune garçon, dont les émotions intenses pourraient dérégler  l'horloge , son seul espoir à la vie malgré les avertissements qui lui ont été adressés, 

En revanche ces moments de suspens n’ ont pas été assez distrayants  pour me troubler  et me donner envie d’en savoir plus . 

Je souligne la belle tournure du sentiment amoureux traduite dans cette romance imagée par un coucou qui sonne ; c'est  original de décrire  cette émotion amoureuse si intense comme si son cœur sortait de sa poitrine dès qu’il aperçoit sa bien-aimée .

En conclusion , je conseillerai cette œuvre aux enfants pour l’originalité qui permet de découvrir une nouvelle version des histoires d’amour classiques . Également , j’ai aimé l’inversion des rôles où cette fois c’est un homme qui tombe éperdument amoureux d’une  jeune femme et se met en péril pour elle ; ce qui oppose aux récits classiques dont les femmes tombent amoureuse et attendent leur prince charmant. 

20/01/2020

Critique de la mécanique du cœur de Matias Mazieul

Jack est né à Édimbourg le jour le plus froid du monde,  son cœur n’y résista pas et Madeleine une infirmière réparatrice va lui remplacer le cœur par une horloge à coucou. Pour rester en vie, Jack devra respecter ces consignes: ne pas toucher aux aiguilles, ne pas s’énerver et ne surtout jamais tomber amoureux. 

Ce livre nous transporte dans un style assez particulier mais attachant. Comment ne pas ressentir de la compassion envers Jack et l’amour impossible voit interdit qu’il ressent envers Acacia

Dans ce livre on ressent aussi de la peine envers Madeleine qui a certes le rôle d’élément perturbateur est comme une mère pour Jack c’est grâce à elle qu'il est toujours en vie et elle le considère comme son fils et se dit qu’elle doit le protéger de toute situation ou personne pouvant nuire à sa vie ( comme Acacia). 

Mais nous savons tous que l’amour ne prévient pas et peut nous tomber dessus à tout moment. Cet histoire est émouvante et basée sur l’amour. 

                            Taha Olivia S8

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