Fable ou histoire.
Par Muriel Tostivint (lycée Marie Laurencin, Mennecy (91)) le 31 mars 2015, 09:17 - Lien permanent
Nous commençons notre séquence sur Châtiments de V. Hugo.
http://www.annabac.com/content/victor-hugo-fable-ou-histoire-les-chatiments
http://www.la-fontaine-ch-thierry.net/anvetupo.htm
A partir de ces deux liens, vous direz quel poème vous parle le plus, celui qui vous concerne, qui semble être écrit pour vous. Votre réponse devra être justifiée en vous appuyant sur les textes.
Commentaires
Pour moi le poème de La Fontaine me parle le plus. En effet il parle de chose qui nous concerne encore de nos jour, comme par exemple:" De la peau du Lion l’Âne s’étant vêtu", actuellement beaucoup de personne se cache derrière quelque chose pour cacher une faiblesse.
Ou encore cette citation est réelle de nos jour encore : " Un petit bout d’oreille échappé par malheur", en effet , nous écoutons toujours ce que nous ne devrions pas écouter, ce qui nous permet malheureusement de découvrir " la fourbe et l’erreur.".
Je trouve que aucun de ces poèmes me concernes car le contexte ne me parles pas
Aucun des ces poèmes ne me concerne et sont loin d'être écrit pour moi car ils ne me parle tout simplement pas. Ils ne sont pas beaux à l'écoute malgré la présence de rimes. Ce sont des poèmes sans en être... car ils n'amènent à rien, on ne ressent rien en lisant cela, ils sont fades, aucunes émotions n'est transmise. Je ne les aime vraiment pas.
Les deux textes m'ont bien plu et j'ai beaucoup de mal à les départager.
La fable de la Fontaine est plus courte avec des rimes embrassées et des rimes suivies. Les vers sont courts et rythmés. Le langage utilisé est plus difficile à comprendre car la fable a été écrite au XVIIème siècle.
Par contre, la Fable version Victor Hugo est plus longue, écrite dans un langage contemporain. Le texte est plus dynamique et l'histoire plus compréhensible avec une touche d'humour pour le dernier vers "tu n'es qu'un singe". Les rimes utilisées sont uniquement des rimes suivies.
Quelque soit le siècle, la morale de la fable s'applique (il ne faut pas usurper l'identité d'un auteur même si la personne est de la même famille).
Pour finir, je pense que le texte de Victor Hugo me convient mieux car il est plus compréhensible pour moi.
Je ne me sens pas concerné par ces deux poèmes, face à eux je ne ressens rien, malgré le fait que j'ai une préférence pour celui de Victor Hugo qui tente et arrive à comparer l'histoire d'un singe et l'histoire de Louis Napoléon Bonaparte. Ce poème est quand même plus intéressant que celui de La Fontaine qui est plus compliqué.
La fable de Jean de La Fontaine est le texte qui me parle le plus.
L’âne, qui est un "animal sans vertu, faisait trembler tout le monde" à cause de son déguisement (en lion). Il a donc changé de rôle, car avant il était considéré comme inoffensif. Mais il suffit que "Un petit bout d’oreille échappé par malheur Découvrit la fourbe et l’erreur" pour que quelques habitants s'aperçoivent que l'âne n'avait pas tué de lion, et qu'il reste inoffensif.
"Ceux qui ne savaient pas la ruse et la malice S’étonnaient de voir que Martin Chassât les lions au moulin." Cela signifie que les gens qui n'ont pas compris que c'était un simple déguisement croient que l'âne est devenu un vrai lion.
La moralité "Un équipage cavalier Fait les trois quarts de leur vaillance" signifie qu'il suffit d'un simple déguisement pour impressionner les gens. Encore aujourd’hui certaines personne se cachent derrière une personnalité qui n’est pas la leur car ils veulent passer pour une personne plus admiré plus reconnu et donc ils ne sont pas « eux-même ».
Aucun de ces poèmes ne me concernent et ne sont pas écrit pour moi pour plusieurs raisons:
- aucune émotion transmise
- la façon d'écrire ne donne pas envie de poursuivre la lecture
- je dirais même qu'ils sont un peu ennuyeux
Aucun de ces deux poèmes ne me parlent. Malgré les rimes, leurs sonorités ne sont pas plaisantes à l'oreille. Je ne ressens rien de spécial à la lecture de ces poèmes. Je ne trouve donc qu'aucun de ces poèmes ne me concerne plus que l'autre.
Chanson (VII, 6)
5
10
15
20
25
30
35
40
Quinze ans, il fut
Le dieu que traînait la victoire
Sur un affût ;
L'Europe sous sa loi guerrière
Se débattit. -
Toi, son singe, marche derrière,
Petit, petit.
Napoléon dans la bataille,
Grave et serein,
Guidait à travers la mitraille
L'aigle d'airain.
Il entra sur le pont d'Arcole,
Il en sortit. -
Voici de l'or, viens, pille et vole,
Petit, petit.
Berlin, Vienne, étaient ses maîtresses ;
Il les forçait,
Leste, et prenant les forteresses
Par le corset ;
Il triompha de cent bastilles
Qu'il investit. -
Voici pour toi, voici des filles,
Petit, petit.
Il passait les monts et les plaines,
Tenant en main
La palme, la foudre et les rênes
Du genre humain ;
Il était ivre de sa gloire
Qui retentit. -
Voici du sang, accours, viens boire,
Petit, petit.
Quand il tomba, lâchant le monde,
L'immense mer
Ouvrit à sa chute profonde
Le gouffre amer ;
Il y plongea, sinistre archange,
Et s'engloutit. -
Toi, tu te noieras dans la fange,
Petit, petit.
Je trouve que les poèmes ne me concerne pas. Même si j'ai beaucoup aimé celui de Hugo (et beaucoup moins celui de La Fontaine) je ne me retrouve pas dedans.
Par contre je retrouve d'autre personne dans ces deux poèmes je pense à certains hommes politiques qui ce cache derrière une image alors que leurs pensées vont a l'encontre de celle-ci avec notamment : "Chacun, voyant la peau, croyait au personnage."