bonus écrit d'invention.
Par Muriel Tostivint (lycée Marie Laurencin, Mennecy (91)) le 27 novembre 2014, 12:20 - Lien permanent
http://www.site-magister.com/sujets28.htm#SESNat
http://www.lemonde.fr/style/article/2013/07/19/les-inconnus-de-manhattan_3449417_1575563.html
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Comment pourrait-on organiser l'écrit d'invention? en fonction des textes du corpus (sujet) et en fonction de la photographie.
= aboutir à un plan
Au niveau de l'écriture, prendre en compte les deux mots piochés, en favorisant la dimension poétique de votre texte.
Vous connaissez sûrement cette célèbre image, symbole de la grandeur de New-York et du courage de ses ouvriers. Et bien en son centre , l’homme au béret qui fumait une cigarette, c’est mon père. Cette photo date maintenant d’une trentaine d’année , et pourtant elle n’en reste pas moins impressionnante. Mais parlons plutôt de ces hommes , qui bravaient les conditions météorologiques et combattaient la force du vent , pour accomplir leur devoir. Je veux dire , ces hommes , qui tous les jours risquaient leurs vies pour faire de New-York ce qu’elle est aujourd’hui , ces hommes de l’ombre dont on ne parle pas assez. Comme Icare, ils n’avaient pas peur de côtoyer le Soleil de près, et contrairement à ce dernier, ils ne se sont pas brûlés les ailes. Mon père était pourtant un homme normal , enfin aux premiers abords. Il travaillait dur , 6 jours sur 7 de 8h à 18h. Il revenait chez nous le soir , éreinté par sa dure journée , mais cela ne l’empêchait pas de s’occuper de nous , ses 4 enfants, comme si il était notre meilleur ami. Lui , lui qui se tuait la santé pour un salaire de misère , afin que l’on ait du pain sur notre table, ne rechignait pas à jouer avec nous , réparer la voiture familiale ou à répondre à l’appel à l’aide de nos voisins si il le fallait. Et chaque matin , il repartait , comme des centaines d’hommes , mettre sa vie en danger afin que , des années plus tard , les touristes puissent renflouer les caisses de l’Etat en admirant de jolis paysages. Je ne me rendais pas compte à l’époque , à quel point mon père était un homme incroyable , et maintenant que la mort nous a séparés , j’ouvre les yeux.
Ils étaient là, sur ces barres de métal, munis de leurs déjeuners mais surtout en dessous du vide et de l’essor de la grande Amérique, ils rigolaient, mangeaient, ils touchaient le ciel. Cette photo me rappelle des souvenirs, des souvenirs ou papa me manqué quand je n’allais pas bien, ce héro qui a construit les buildings de nos jours, ce héro qui nous a tant rendu fier. Rockefeller, ce nom résonne comme papa dans mon esprit, je me souviens de son regard vif, son visage graisseux de cambouis que la fatigue rougissait, il revenait ailes battant, inquiet de tout ce qui, privé de lui, perdait la chaleur et le goût de vivre. Son parfum, qui semblait poison, m’envoûter chaque matin, avant qu’il ne parte à son travail. Je me souviens de ses yeux émeraude qui ont vue façonner de nombreux paysages, ses yeux qui ont vue d’innombrables horreurs, ses yeux, qui nous ont donné la vie dans ce merveilleux pays.
Lui, qui a bravi, conquis, combattus la misère. Il nous a permis de ne pas subir, tout ce qu’il a, vécut.
Cette homme était simple, bon, il était toujours la pour nous, toujours la pour moi, il n’avait que yeux pour sa petite famille, sa petite famille qui lui a tant rendus.
Je me souviens de nos soirées à la Portugaise, mon père était le roi du poisson, il le savait bien, il ne le cachait pas ! Son amour pour la cuisine était si fort, que moi et mes frères n’aient plus besoin de voler le bistrot comme le font nos voisins…
Moi, fils d’ouvrier qui a bâtit l’Amérique, je laisserai mon emprunte comme celle que mon père à faite. Cette emprunte qui vous à permis de vous développer, de vivre, cette emprunte qui a coûté la vie de mon père…
Il revenait chez nous exténué, essoufflé, abîmé, comme chaque soir depuis le début de la construction du Rockfeller Center. Pourtant malgré ses courbatures, il était disposé à raconter sa journée. Il ne montrait aucun signe de fatigue, il ne faiblissait jamais, comme un symbole d’invincibilité. Il prît une chaise, tout en l’écartant légèrement de la table pour se rapprocher de la fenêtre et ainsi profiter de la fraîcheur de l’ombre du soleil.
I-Le retour difficile
II-Une journée difficile et quotidienne
III-Le meilleur moment de la journée
Il revenait chez nous, comme chaque soir, il mangeait puis il allait dormir. Sa vie n’était pas bouleversée, son quotidien non plus et pourtant en quelques secondes, il avait fait le tour du monde grâce à cette photo prise lors d’un repas de midi, banal lui aussi. Cette photo pour lui ne représentait rien, et il n’y avait sur cette photo rien d’exceptionnel. Cet homme, c’est mon père, un sorte de héros à mes yeux et bien plus encore.
Comme tout les dimanches matin, mon père, mon frère et moi allions au lac, cela nous permettait de relaxer après une dure semaine. Lors de cette matinée au lac, nous parlions et racontions notre semaine, mon père étant donc obligé d’aborder le sujet de la photo. Il nous expliquer que tout ces repas se passaient comme celui-ci donc la médiatisation de cette scène n’avait pour lui rien d’extraordinaire, mais pour le coup mon frère et moi nous nous le trouvions extraordinaire. Depuis ce fameux dimanche matin ou j’ai appris comment ce déroulé les repas de l’homme qui m’vait donné la vie, j’ai supplié le ciel chaque jour pour qu’il ne lui arrive rien. Que ferais-je sans cette homme ? que ferait un homme sans son père ?
Il revenait chez nous sa journée était passé, lourd de fatigue et exténué , les vêtements déchiré comme si il était revenu d’une guerre d’altitude il me raconta sa journée au sommet. Au sommet de cette tour ou la vie y est dur, c’est comme un combat acharné entre les clous et les marteaux .En une journée il avait tellement fait que nous même ne pouvons pas songer a fournir un tel quantité de travail en seulement une journée.
Il revenait chez nous la mine fatiguée et usée par sa journée de travail. Il était maigre toujours habillé de son bleu de travail et de sa casquette. Il avait les traits de visage marqués par les brulures du soleil et par son travail abondant au chantier.
Le soir c’était toujours le même scénario, il entrait dans l’appartement, déchausser ses chaussures pleines de terres, embrassait ma mère et venait voir chacun de mes frères et sœurs. Il s’asseyait ensuite dans le fauteuil et c’était à ce moment précis que je pouvais lui demander comment sa journée c’était passée. Il me décrivait jour après jour l’avancé du chantier du Rockfeller et cela me faisait toujours le même effet. J’étais émerveillée.
Mon père ne se vantait jamais malgré son passé. Cet homme qui était né en Italie et qui est parti à l’age de ses vingt ans dans l’espoir de gagner sa vie raisonnablement et de pouvoir créer sa famille, m’impressionnait.
Il revenait chez nous après avoir passé des mois à travailler perchés en haut de ses échafaudages, à jouer sa vie pour construire des monuments connus de tous. Je pouvais lire la fatigue sur son visage fin. Ses mains abîmées venaient caresser mes cheveux coiffés, j’avais oublié la sensation que sa présence pouvait me faire, c’est à ce moment la que j’ai ressenti le manque que ça m’avait produit. Son parfum que je n’avais senti depuis un temps est venu réveillé les souvenirs que nous avions construit. Et enfin, j’ai entendu sa voix et c’est comme un soulagement qui s’est propagé en moi.
Après nous avoir donné quelques souvenirs à ma mère et à moi qu’il avait ramené des grandes villes où il fut aller comme New York, où je rêve jour et nuit d’un jour pouvoir allé, il commençait à nous raconté des histoires qu’il lui était arrivé durant ses travaux. C’était comme à son habitude, mon père parlait pendant des heures après chaque absence pour faire le récit de ses journées. Souvent, je n’écoutais plus vraiment mais je l’observais et souriais qu’il soit enfin revenu. C’est ainsi que je remarquais de nombreuses cicatrices sur ses bras, ses mains, son coup. Je ne savais pas si je pouvais lui demandé ce qu’il c’était passé. Finalement c’est lui qui finit par expliquer à ma mère qu’il s’était blessé durant son travail. Cela m’avait toujours impressionné de voir ces hommes grimpés sur ses échafaudages avec agilité et devenir si petits tellement ils prenaient de la hauteur. Ce qui est encore plus impressionnant c’était que mon père le faisait. J’aimais raconté ça à mes amies, et leur expliqué comme il fallait du courage pour ne pas craindre alors qu’il jouait sa vie.
Je me souviens d’un jour, étant petite, être allé voir mon père un midi au travail, et j’étais resté pour le voir monté toujours plus haut. C’était fascinant, il était habile comme ses oiseaux qui se perchant tout en haut des immeubles. Il semblait tout a fait être à sa place et ce danger qu’il prenait chaque jours ne le dérangeait pas. C’est ce qu’il aimait faire.
Certains soirs, il revenait chez nous fatigué. Ses yeux tomber, encore humides de sont travail semblaient refléter une nouvelle déception. Pourtant son sourire si parfait continuait d'irradier la maison. Peut-être es le fait qui voyais ces enfant .
En une semaine, il s'était occupé de plusieurs poste a son travaille, la masonerie, la couverture, la construction du building en prenant des risque en installant les poutres sans protection, sous son bras, il porté les matériaux extrêmement lourd. Il devait continuer de travailler ce soir-là, se privant une nouvelle fois d'un repas en famille; ces deux filles, son fils, est sa femme … Afin de donner un nouveau foyer à ces enfants, il en oubliait les siens ! Pourtant nous ressentons de l'admiration pour lui. Tout cet amour qu'il arrivait à redistribuer malgré c’est problème d’argent. Il rêver d’êtres un papa heureux, aisée qui pouvait tout offrir a sa famille, mais se n’est pas le cas il a toujours songé a gagner sa vie bien sans êtres en danger quand il travaille mais se n’étais qu’un rêve parmi tant d’autres. Mais malgré sa d’un geste, d'un regard, il redonnait l'envie de sourire et de se battre
A chaque Noël, pour faire plaisir a ses enfant. Il arrivait intimidé, perdu et triste mais cela ne durait jamais longtemps Quand cet enfant lui adressait un sourire, tous ses malheurs disparaissaient, est il retrouvait le sourire de d’habitude
Il revenait chez nous le visage à la fois couvert de sueur et de poussière, son corps et son esprit,à cause du travail, était usé et laisser transparaître une certaine lassitude du monde. Quand il rentrait toute la famille se pressait autour de lui, et au moment du repas il nous comptait avec une extrême clarté la construction de ce qu’il appelait le « monde ». Il n’avait pas le temps de laver régulièrement ses chemises blanches qui étaient maintenant recouverte de noir, elles étaient devenues grises, comme ces extraordinaires tours qui s’élevaient dans le ciel et qui me rappelait Icare voulant toucher le soleil. Mais malgré son dur labeur il conservait son air fière, fier de ce qu’il accomplissait chaque jour, et ce sentiment était accentué par ses traits de visage qui étaient aussi souple que ceux d’un acteur de cinéma.
Chaque soir avant que j’aille me coucher, il prenait grand soin de nous border moi et mes frères, et jamais au cours de mon enfance il avait oublié de me raconter ses chantiers. Mon père avait bâti l’Amérique, à travers chacune des gigantesques tours qu’il avait édifié, il me prenait l’envie de pousser un cri, un cri de bonheur et de manque car la grandeur de cette ville m’avait comme volé mon père.
Plan:
I. Déroulement de la scène (contexte, narrateur,etc...)
II.Exaltation et description du personnage vu comme un héros, un personnage mythologique.
Je marchais dans la rue, revenant du travail quand je fus interpelé par un petit marchand de journaux et plus particulièrement par une photo qui me semblait famillière. Je m'était approché de plus prés afin de voir cette fameuse photo qui ne me laissé pas indifférent.
Aprés un moment d'absence je me rendis compte que c'était une personne que je connaissait, une personne qui avait traversé le méme enfer pour venir jusqu'ici, j'étais habiter par une innombrable nostalgie, à voir le visage de l'un de mes nombreux compatriote. Jean, il s'appelais Jean, c'est un peu prés tout ce que je sais sur lui néanmoins à chanque fois que je le voyais il avez l'air de quelqu'un sur de lui, indomptable, qui n'avait peur de rien. Cela ne m'étonnais pas de le voir suspendue à plus d'une centaine de mètre du vide, je me sentais un enfant voyant son père. Je remarquais aussi sur cette photo qu'il avait l'air de s'étre mis à l'écart, tout a droite de la photo, avec son air maussade, on aurait dit une statue d'un dieux quelconque qui me regardait avec appriorie, son regard imposait une certaine force comme si il était énervé contre moi ou plutôt sur le photographe. Il avait toujours son fameux béret qu'il portait toujours sur lui, cela lui donnait des allures de capitaines, je me rappel de son attitude avec les autres, toujours à donner des ordres et à aider les plus démunies malgrés son faible revenue, c'était comme un messie parmis les pauvres, quelqu'un venu au monde afin d'aider les siens.
I-le retour au foyer ( ainsi que le rôle au sein de la famille ).
II- Description physique , mentale et ( caractérielle ).
III-Un être devenu héroïque de par ses actes et son travail.
(il construit l’Amérique , ainsi que la ville nouvelle de Manhattan).
Georgio fils d’immigrés italien ...
Le ciel bleu de l’été, laissé place à la grisaille hivernale. La pluie battante s’écrasait sur le bitume fraîchement construit. Il est 06heures, l’heures à la quel les premières lumières apparaissaient au fenêtre du Bronx. Comme si New York se levait quand les ouvriers partaient travailler. Comme chaque matin 6 jours sur 7, à 06h piles mon plancher grinçait. Mon père partait avec l’espoir de vivre ce rêve américain .qu’on lui avait tant vendu. Des promesses de richesses, de gloire d’avoir construit ce nouveau New York. Mon père était fier, fier de se dire qu’il construisait une ville, un empire : l’empire américain. Dur pour un immigrés italiens de quitter son pays natal pour fuir la misère, pour ce retrouver a des millions de kilomètres pour retrouver cette même misère. Père était naïve d’avoir cru que lui parmi tant d’autre allais réussir ce rêve américain. Il était tôt, du trou de ma serrure, je le voyais partir pour un autre monde celui des grands immeubles, des personnes fortunées. Les bras ballants, les paupières lourdes, le visage cerné . Il partait rejoindre son travail la boule au ventre de tomber d’un de ses grands, grands buildings. Père avait fait le choix de quitter l’Italie pour cette vie, et par fierté nous disait que c’était un bon choix. Mère et moi savions qu’il était triste de ce choix qui paraissait si judicieux au début. Père était un pauvre homme, d’une banalité rare, le visage marqué d’un passé dont il ne nous parlait pas. Père construisait une ville, acte héroïque à notre époque , mais dans les années 30 rien n’était plus banal . Dans cet Amérique, qui dénigrer les chanteurs noirs américains alors qu’on écoutait leur musique. Dans cet Amérique , qui dénigrer les ouvriers alors qu’il construisait leur villes . Même , moi fils d’ouvriers dénigrer ce travail . Quoi de moins passionnants, de mettre des boulons a longueurs de journée. Père était « boulonnier « ce mot je l’inventa dans ma jeunesse pour définir sa tâche qui était de mettre des boulons. Ce jour là, mère était absente et comme tous les samedis j’avais école . Après mainte dispute, père accepta de m’amener en haut de ses grands buildings ou il travaillait. Nous étions trop pauvres pour avoir une voiture, donc père et moi avons pris le métro. Une heure dans l’épouvante du métro New Yorkais . à la sortie de la bouche de métro, je fut bouche bée. C’était grand, c’était beau . Je n’avais rien vu d’aussi impressionnat auparavant.. Père s’arrêta devant un grand building en construction. C’est ici qu’il travaillait, il serra la main à quelque personnes. De tout origine : asiatique, européen, africaine . Je me demandais comment il réussissait a communiquer. Père me dit une phrase poétique , que lui arrivait t’il : « tu sais fils , la misère est universel , on se comprend avec des gestes , des expressions . » . En 1 heures, père avait changer, changer de langage, de sourire. Père qui lui d’habitude aimait les bières, le baseball, les femmes un peu trop au goût de ma mère qu’il le quitta quelques années après ce jour d’hiver.
Elle revenait chez nous aprés avoir passer plusieurs jours sur le chantier du Rockefeller au Etats-Unis, elle était enfin de retour. Je savais qu'elle faissaient sa pour ma famille, mon pere avait eu un grave accident sur un chantier un jour, alors cette femme sortie de nul part décida de remplacer mon pére, je me souviens encore de ceux qu'elle nous avaient dit que si elle faisait sa c'est parce que nous l'avions aidé quand elle étais dans le besoin. Les retrouvailles ont été émouvantes pour ma famille remerçiant cette dame pour ce qu'elle avait fait.
Je me rappelle encore le jours ou elle etait partit, elle portait un chemiser blanc à manche courte, je le trouvais magnifique, il était blanc comme la neige, elle portait avec un pantalon noir avec des grossse chaussures de chantier. Quand nous l'avons retrouver elle etait grasseuse, pleine de poussiere, ont ne voyent meme plus son T-shirt blanc avec tous cela.
• Invention
Le regard que porte la narratrice du texte A sur sa mère fait de cette dernière un personnage fascinant. Comme Colette et en vous inspirant des autres textes du corpus, vous proposerez le portrait d’un être ordinaire qui, sous votre regard, prendra une dimension extraordinaire.
Plan I : Description physique
Plan II : Son quotidien
Plan III : Un être Extraordinaire
Mots : Ombre et souvenir
Il revenait chez nous fatigué, emplie de suie noire encore chaude, son visage dégoulinant de transpiration d’une journée de dure labeur et son corps fatigué plus noirs qu’une ombre ne lâchait pas tant que son fils eût besoins d’une histoire pour s’endormir dans l’odeur de son père qui lui paraissait sentir le chocolat a la rhubarbe du confiseur au coin de rue, de sa peau abîmé par le métal qui semblait au yeux de son fils être des blessures de guerres dû aux bataille acharnés que son père entreprenaient sur les chantiers.
Comme chaque soir sa femme lui préparé a mangé,du mais grillé d’un jaune d’or et de la viande rouge et tendre qui rappelait a son homme des souvenirs d’enfance oû sa mère etant petit lui préparé des mets exquis sentent le jasmin dont la douceur d’un potager venait chatouiller son odorat.
Cette homme qui avait construit la Tour Eiffel et battit de ses main le pont de Millau…
Il revenait chez nous chaque soir, ou parfois la nuit, tout dépend du travail qu'il devait effectué dans la journée. J'attendais à chaque fois son retour avec impatience car c'était le seul moment qu'il pouvait m'accorder dans la semaine. Je me souviens que je restais dans ma chambre, attendant d'entendre la porte s'ouvrir. Il avait tout le temps le visage marqué par la fatigue et portait toujours sa casquette, dont il ne se séparait jamais. Son visage était vif, plein de joie, éclatant à chaque fois qu'il me voyait, bien qu'il ait connu d’innombrables tragédies.
Je me souviens d'un jour où je lui avais rendu visite au travail avec Maman, pendant la construction du Rockfeller Center. Je voulais absolument lui rendre visite sur ce chantier dont tout le monde parlait. En arrivant, j'ai été bien surprise de le voir, à deux cents soixante mètres de hauteur du sol, assis sur une poutre de métal, les pieds dans le vide.
Il déjeunait avec quelques collègues. A partir de ce moment là, mon père fut un héros à mes yeux. Il semblait heureux et riait avec son ami. Il n'avait jamais eu peur du risque, il ne craignait rien ni personne. Cela paraissait irréel, extraordinaire.
I) le quotidien de ce père de famille
II) sa personnalité et son courage aux yeux de son fils
III) le désire du fils de suivre le parcours de son père, son modèle
Il revenait chez nous le sourire au lèvres malgré ses journées interminables, et pourtant ses yeux en disaient long sur la vie pénible qu’il menait, ses yeux noisette semblaient avoir connu toutes les tragédies possibles, je ne l’ai jamais mépriser, je ne lui en voudrais jamais de cette classe sociale qui nous est infliger, après une journée de travail qu’il vente ou qu’il pleuve, hiver comme été, mon père ne renonçait jamais. C’est un père de famille exemplaire et admirable, de sa grande et humble position dans la famille, il avait pris de la dignité et une beauté pure et calme. Quand il rentrait mes frères et sœurs et moi même avions déjà souper nous étions même quelques fois coucher mais cela n’empêchait en rien l’attention qu’il nous portait, en effet son rituel était de nous exprimer son amour comme un père ordinaire, ces nombreux bonnes nuits, je ne les oublierais jamais, j’étais le seul a l’admirer pour son travail du moins le seul a lui dire, c’est pour cela sans doute qu’au coucher nous avions toujours ce quart d’heure où il me détailler sa journée, certes ce n’est pas courant car il n’y a rien de très joyeux dans cela mais j’admirer son courage et sa patience, et cela jusqu'à aujourd’hui encore . Je me rappelle très bien de ce déjeuner qu’il a passer a des kilomètre de hauteur cela me semblait surhumain mais a mes yeux mon père l’était.
Il rentrait du travail dans un vacarme, déposant ses affaires comme s’il déposait les armes. La lumière rayonnait sur son corps, reflétant une silhouette pure et blanche, tel un demi-dieu. Son sourire ne témoignait pas de la fatigue accumulée par cette journée de labeur, mais il démontrait la joie de retrouver sa famille. New York ? C’est lui qui l’a construit de ses mains. Son odeur n’était pas celle de la transpiration, mais celle du devoir accomplit. Cet homme me paraissait immortel. Nous voir manquer de quelque chose était le seul poison pouvant le ronger de l’intérieur. J’aurai toujours ce souvenir de lui, la photo prise sur une poutre suspendue par une grue où il déjeunait avec ses collègues. Le risque qu’il prenait tous les jours était important, un combat de boxe acharné entre lui et la vie. Choisir entre sa santé et la notre. Son mal de dos ou notre faim. C’était un chef de chantier avant d’être un chef de famille, et lorsqu’il partait travailler il confiait les rennes à ma mère. Les rennes d’un traîneau dont il avait lui-même construit les patins.
Il revenait chez nous, après une journée épuisante. Je me rappelle quand il m'a raconté son premier jour de boulot, où il n'était pas emballer alors que moi j'étais impatient, que dise sur excité à ce qui me raconte sa journée. Cela faisais 2 mois, que moi et mon fantastique oncle étions arrivés à la sublime ville obscur sous le nom de New-York. Nous étions venus en Amériques pas pour l'or, pas pour trouver un travail, ni pour marcher dans les traces des premiers colons américains, mais pour échapper aux infâmes monstres qui me servais de parents et frère et sœur, qui me poursuivais jusqu'au bout du monde et en plus, ils ne me laissaient pas une minutes de répit. Mais heureusement que mon protecteur angélique, plein de bonté m'a sauvé en nous envolant vers les cieux, vers le paradis, vers l'Olympe et nous partîmes en hâtes dans les entrailles du monstre crachant de la fumée noire comme la nuit noir du terrain mort de Verdun.
Il revenait chez nous tard le soir. Je ne pouvais jamais dormir tant que je n'étais pas sûr qu'il soit revenus. Tout les soirs lorsque j'entendais les clefs entrer dans la serrure je sautais de mon lit et j'allais toujours dans les escaliers pour l'observer. Je restais parfois là, assise, a le regarder pendant plusieurs minutes.
Papa était un homme extrêmement fort et courageux, il apparaissait dans chacun des mes souvenirs. Depuis quelques années, j'avais l'impression que tout les jours il revenait avec deux années de plus, il paraissait tout les jours un peu plus vieux que la veille, ses cheveux s'éclaircissaient et avec le temps ils étaient devenus aussi blanc que toutes les chemises qu'il portait quand elles venaient d'être acheté, qui elles, ce noircissait de jours en jours, comme tout les vêtements qu'il portait lorsqu'il travaillait. Ses vêtements, en plus de s'assombrir a cause de la saleté, étaient abîmés, ses chaussures étaient toujours troué. Il m'avait raconter que cela arrivait lorsqu'il montait a pied sur de grandes grues, je l'avais déjà aperçus, il avait l'air d'un trapéziste, il touchait presque le ciel.
Une fois sa journée terminée, il rentrait a maison tard le soir, Mais comme chaque soir, je l’attendis les bras grand ouvert, avec la hâte qu’il me raconte sa journée.
Il est vrais que plus les jours passaient, plus son visage était amaigris, il semblais extenué de sa longue journée de travail, il travaillait quotidiennement en fonction de la météo que se soit sous la lumière du jour ou sous un orage de pluie, il était contraint a travailler la haut,sur les crus. Sa me peinais de le voir ainsi, mais avoir un travail était un luxe. Chaque jour il se levait a l’aube, il enfilait sa seule combinaison trempé de la veille.
Trace et passager
Il avait enfin fini son travail, il rentrait à la maison. Tout le monde n'attendait que lui, pour passer une bonne soirée. Quand il fut rentré, son apparence et sa mine déplorable ne m’enviais pas forcément. Mais ces actes de courage faisait que c'etais celui que tout le monde respectai. Cette si grande ville de New-york s'est tout de même construit en principe grâce à lui ! Il n'avait aucune fierté lorsqu'il parlai de son travail, mais pour nous il à laisser une trace importante dans cette ville. Son goût du risque faisait de lui un homme fascinant, il avait un but précis, comme un passager venu sur Terre pour accomplir son devoir, son destin.
Il n'est pas riche, mais cela lui est égal tant qu'il nourrit sa famille, il mène un combat pour la liberté, son esprit et son âme me semblent pur. Chaque fois que je vais dans ma chambre, je vois cette photo de lui, assis avec ses collègue sur une grue entrain de déjeuner, il semblai libre, sans aucune contrainte. Se paysage me fait relativiser sur les problèmes qui m'arrivaient. Nous ne sommes que des pions dans se monde, avec comme seul objectif de créer son chemin jusqu'à la mort.
Il rentra à la maison en héros. Son pantalon était déchiré et ses chaussures trouées. Il ne parlait jamais de sa journée car il ne voulait pas que l’on s’inquiète pour lui, mon père était d’une grande modestie et ne se ventait jamais des risques qu’il endurait. Le mot qui le qualifiait le mieux était sans aucun doute « héros ». Il semblait avoir connu toutes les tragédies du monde. Je n’avais jamais vu un homme avec une telle force mentale, rien ne pouvait l’atteindre.
Malgré ses journées éprouvantes, nous pouvions lire dans ses yeux cernés la joie qu'il avait de nous retrouver. Il semblait pensif,
Il revenait chez nous lourd de labeur, courbaturé et jonché de bleues douloureux, nulle faiblesse dans sa figure noircie de poussière, mais de la hargne et de la fierté. Il regardait les flammes, dont il jaillissait une douce chaleur rappelant la saison estivale, ses yeux émeraude traduisent toutes les marches gravi, toutes les difficultés franchies.
Au cours de ces années, j’ai pu grandir, mais sans jamais pouvoir me comparer à ce qu’est ma figure paternel, un puissant homme qui était pilier de notre survie familiale, notre famille pourrait tout perdre, mais rien n’y ferait, il serait là, à nous tenir debout, écrasant la souffrance et la peur dont il s’était accoutumé dans toutes situations, préférable à cela était son calme, son sang froid reptilien qui, de la dignité et d’une beauté pur et simple, faisait de lui la figure même du courage.
En une semaine, ses abondants exploits lui avaient valu une prime, qui nous apporterais un semblant de noblesse et de propreté, changer nos vêtements souillé par la boue, la poussière et le malheur. Il avait frapper, souder, porter, tirer, et cela valait la réussite de la nouvelle Angleterre grandissante, dont du sol jaillissait des gratte-ciel de fer et d’acier. Son labeur sera mémorable et je crus frémir de jalousie…
Mon père revenait du travail du travail, cela faisait un an que je ne l’avais pas vu. Il était parti finir un grand chantier qu’il surnommait le « chantier du ciel ».
Il était revenu avec un tas de vêtements sales et troués, plein de suie. Il avait l’air en pleine forme, si content de nous voir qu’il en a pleuré.
Mon père était à la base un personnage fort avec un mental surnaturel, hors en nous voyant, il s’est effondré en larme. Il dit aussi que plus jamais il ne partirait autant de temps, que c’était une grave erreur de sa part.
Il avait de grandes cernes sous les yeux, les mains moites dût à l’angoisse de son travaille et par le manque de sa famille. Papa aimait fortement nous aimait fortement mais préférait son travail. Après cette longue absence, il a compris que le travail passait après la famille et que sa famille est ce qu’il y a de plus important. C’était la première fois que je le voyais dans un tel état : effondré en larme et appauvri à cause de ses habits troués, très sales, il nous faisait limite de la peine. Ses chaussures étaient tellement usées que ses doigts de pieds en sortaient.
Il revenait chez nous couvert d'un noir charbon, on pouvait y voir le reflet d'une longue semaine de travail à travers cette tenue souillée. Lorsqu'il a ouvert la porte, j'ai constaté que ses souliers étaient troués, ses manches déchirées. Il semblait épuisé, ses yeux tombaient, son regard était vide. Mon père avait enfilé sa tenue d'ouvrier.
J'attendais impatiemment son récit.
Son absence s'était fait ressentir, sa présence m'avait manqué. C'était indéniable. Il avait pour habitude de prendre le contrôle de notre maison, dès qu'il n'était pas parmi nous, les règles et l'organisation semblaient partir avec lui. De même, elles revenaient avec lui à chacun de ses retours. Il nous raconta qu'il avait vu New York d'en haut, comme nous ne l'avons jamais vu. D'après son histoire, j'avais l'impression qu'il dominait la ville tel un dieu. Il pouvait nous observer de là haut.
J’ai voulu m’acheter une carte postale et puis je suis tombé sur une qui m’a beaucoup plu car sur cette carte postale est représenté une photo que j’avais déjà aperçut au paravent. Les hommes qui apparaissent sur cette photo m’impressionnent. Ce sont des ouvriers qui travail à la fabrication des gratte-ciel. Ils prennent leur pose déjeuner au sommet du gratte-ciel. Personnellement je ne serais jamais monté à cette hauteur par peur de tomber, cette peur du vide qui est en moi ne s’effacera jamais. Ils sont courageux comme des héros.
Il revenait chez nous, usé et exténuer. Son dos était courbé et son visage était misérablement triste. A chaque retour, des odeurs de terre, de poussière et de goudron remplissaient notre pauvre maison. J’avais appris a aimé cette odeur car tout simplement elle me prévenais du retour de papa. Quand il me racontait ses journées de travail, j’étais admiratif, mais un sentiment d’inquiétude me parcourait l’échine. Il me racontait, la misère, la crasse et la fatigue qui le gagnais de jour en jour. Ce travail qui devait nous rendre une vie plus confortable devenait un piège dont il ne pourrait jamais sortir de peur de ne pas subvenir à nos besoins. Pour me rassurer, il me racontait le moment, ou il déjeuna avec les autres ouvriers sur un échafaudage de chantier suspendu dans le vide. La particularité de ce moment, c’est qu’il était heureux. Il avait cette impression de dominer le monde et de ne rien devoir à personne.
Il était de retour chez soi après une longue absence, cela faisait 2 ans qu’il n’était pas revenu, Je fus tellement heureux de le revoir que je n’ai pas pu retenir mes larmes, de jour comme de nuit je pensé à lui, il ne cessait de quitter mon esprit, le temps fût long sans lui, j’avais un sentiment de solitude, et c’est à ce moment-là que j’alla regarder la photo qu’il nous avait envoyé. Sur la photo on voyait bien qu’il n’étais pas heureux, il portais toujours les mêmes vêtements, il m’expliquais de plus qu’il était épuisé, qu’il ne mangeais que très peu mais surtout qu’il était malheureux, il avait un sentiment de solitude. Ses vêtements étaient sales il portait une chemise blanche sur la photo, elle était noire à certains endroits, son visage regardait vers le bas les traits de sa figure montraient bien qu’il était lugubre, c’est depuis qu’il était revenu que son comportement avait changé, il n’étais plus le même, la cause de tout cela était dû aux conditions de travail.
Il revenait chez nous après avoir passé une très longue journée à travailler. Il était encore noir de poussière et semblait affaibli par la journée qu’il venait de passer. Il se baissa pour retirer ses chaussures qui paraissaient sales et usées et l’on pu voir son dos bossu qui, vu les expressions grossières que portaient son visage, lui faisait mal. C’est vêtement était sale et son tee-shirt blanc était noirci par la poussière. Son visage était pâle et ses yeux tout petits, on pouvait penser que ceux-ci allaient se fermer à tout moment. Il avait l’air très fatigué.
Il s’approcha de moi et mes deux frères pour nous dire bonjour puis s’avança vers le fauteuil dans lequel il vit ma mère qui avait les yeux clos. Ensuite, il monta dans sa chambre pour changer ses vêtements du jour.
Quand il redescendit, il c’est assit à la table. Je suis alors allé vers lui pour qu’il me raconte sa journée. Alors il se pencha vers moi puis m’attrapa pour me mettre sur ses genou. J’adorais quand papa le racontait chaque une de ses journées.
Celui-ci commença par annoncer qu’il avait un nouveau chantier. Il m’a alors raconter que son chantier se situé en hauteur et qu’il avait une vue à en couper le souffle. Il me dit aussi que l’horizon était rempli de gratte ciel et de bâtiment et que celle-la lui faisait penser à une mer remplie de naufrage.
Bryan revenait chez moi, je l’avais accueilli comme un roi, c’était mon meilleur ami. Cela faisait cinq ans que l’on ne s’était pas vu. On s’était mis dans le salon autour d’un feu de cheminer. On se racontait nos aventures de ces cinq dernières années. Nous restions longtemps sur un sujet : la photo des onze ouvriers. Bryan faisait parti de ces hommes. C’était une personne quelconque, il allait tout les matins sur un chantier a Manhattan, et il avait eu ce jour ou tout avait basculer, c’était devenu une star errant dans la ville de Manhattan. Sur cette photo il a un pantalon déchiré, un tee-shirt sale et des chaussures abîmées. Cela ne lui ressemblait plus, il avait changé, il était distingué, beau, souriant, heureux…
Il revenait chez nous, son visage était couvert de suit et de crasse lui donnant un air d’aventurier, sa chemise blanche sali et ses souliers troué témoigné de cette dur journée. Sa salopette tel une armure et ses poches a outils tels des fourreaux étaient ces atouts de héros.
Son béret bleu était délavé et son meilleur allié contre ce Soleil qui tape. Sa chevelure grisonnante était du au temps passer dans les Grands Vents, car oui, là haut le vent siffle, souffle et chante.
Il travaillait aux sentiers des anges, parfois il en voyait passé mais il faut que je le garde pour moi disait-il, c’était notre secret. Le projet sur le quel il travail était romanesque.
Il revenait chez nous, un air pâle mais un sourire lumineux et communicatif. Ses habits étaient noircis et troués. Une lumière angélique se dégageait de son sourire. Il reflétait l’image de l’acharnement, d’un travail difficile et sans réelle fin, un travail et épuisant, difficile et dangereux. Son visage fin et élégant était poussiéreux et légèrement ridé. Cependant, il dégageait une aura apaisante, sa présence me réconfortait, m’apaisait. Il n’était pas d’un sal repoussant, certes ils étaient poussiéreux mais il était digne de respect. Mon père est ma plus grande fierté, c’était un homme digne et droit.
Nous restâmes à l’entrée de la porte, on se regardait mutuellement dans le blanc des yeux. Aucuns mots de réussissaient à franchir la barrière de mes lèvres, l’émotion était trop forte.
Il me tendit les bras, je sautais à son cou. Il me serrait fort, j’avais les mains posées sans son dos larges et puissant. Il avait une carrure de guerrier, mon père était un homme fort.
Je sentais son souffle glacial qui tapé sur mon cou, en temps normal cela m’aurait dérangé mais il m’avait manqué à un point tel que le repousser était pour moi inimaginable, en temps normal je lui aurait dis qu’il me donnait des frissons et que j’avais froid. Il me retiras de ses bras et commenças à me parler de ce qu’il avait vécus pendant ces mois interminables.
Il insistait sur une scène qui pour lui était la meilleure, il me l’a racontait avec un bonheur tel que je souriais à me détacher la mâchoire. C’était un moment de détente, ses compagnons et lui étaient assis sur une poutre de métal à 260 mètre du sol. L’air était paisible, je m’imaginais la situation, j’étais moi-même transportés par son histoire. Je ressentais la chaleur taper su mon visage, le rire de mes compagnon, l’odeur du tabac. Mon père à des mètres du sol je le voyais brillé, il était tel un aigle lui était le dominant sur ces chantiers. C’était lui, il était impressionnant, c’était mon père.